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Newsletter de l’IH #352

Brederode : holding belge coté de la famille Van der Mersch

OBJECTIF DE LA NEWSLETTER DE L’IH

Cette newsletter gratuite partage mes idées et réflexions sur l’investissement dans des actions de sociétés cotées en bourse.

Ponctuellement, d’autres sujets sont abordés, autour de la gestion de patrimoine ou du développement personnel.

Toutes les newsletters envoyées depuis sa création en 2012 sont disponibles ici.


 

5 commentaires

Commentaire
1) PhilippeG
27/06/2021
Bonjour Philippe, C'est toujours un réel plaisir de te lire et j'attends toujours ta newsletter avec impatience. Encore une fois très bonne analyse complète sur Brederode. Pour ma part j'ai pas mal de holdings (brderode, gbl, sofina, questfor et investment ab) à hauteur de 60%. Ls reste 30% etf et 10% actions value / dividendes. Et sincèrement, grâce notamment aux holding, Pour ma part, il me serait difficile de battre ce type de portefeuille en n'effectuent que de la sélection d'actions (voir impossible). D'ailleurs j'attends avec impatience un retournement du marché pour me renforcer des les holdings. Cordialement
Réponse de Philippe
Philippe
28/06/2021
Merci PhilippeG pour le mot gentil.

Oui ! Toutes les holdings ne se valent pas, mais l'historique de performance de plusieurs d'entre-elles est impressionnant.
Commentaire
3) GaeCap
02/07/2021
Bonjour, je me permets de partager mon avis (très négatif) quelque peu à contre-courant de la performance boursière qui est impressionnante.

Déjà, personnellement, je n’aime pas trop ce type de société comme Brederode qui ne fait qu’utiliser son capital en sous-traitant quasiment toute la gestion, cela ressemble à un vulgaire grossiste en placement financier. Mais cela est loin d’être un problème…

J'avoue ne pas comprendre pourquoi Brederode arrive à faire une telle performance sans s’endetter (même si une grosse partie de leur endettement est masquée avec les investissements dans les LBO).

La plupart de ces fonds dans lesquels ils investissent font du «LBO», en gros, investir en utilisant de la dette, c’est donc probablement grâce à cette technique secrète, original est révolutionnaire qu’ils obtiennent des gains astronomiques ? :)

Par ailleurs, je pense que le private equity est surtout un produit d’investissement « de luxe » pour celui qui veut se sentir supérieur aux autres, et ça marche !
Le nombre de sociétés de gestion pour ce type de fonds a explosé ces dernières années et les encours sous gestion aussi !

Cela ressemble beaucoup à tous ces trucs « privé », ( jet privé, vente privé, soirée privé, banque privée, plage privé, etc.)
Ça sous-entend que vous êtes privilégié par rapport aux gueux qui n’ont d'autre choix que le boursicotage, vous accéder à l’inaccessible !

Vous l’avez compris, le private equity est une classe d’actif noble et l’apport de ce prestige se paye très cher, les frais pris par les gérants sont énormes !
De plus ce qui me gêne c’est que la promotion de ces fonds est faite avec des arguments factuellement faux du style : les sociétés non-cotées ont plus de potentiel de croissance (argument ?) ou encore c’est décorréler des marchés financiers…

Une chose est à savoir : l’usage marketing du mot «privé» ou «private»
(en anglais c’est plus classe) constitue l’essentiel de l’actif de ces fonds.

Pour toutes ces raisons, les fonds de private equity sont destinés à sous-performer le marché.

Les nombreux fonds de private equity se battent pour rafler les quelques sociétés qui sont dans cette sorte de bourse non officielle qui s’est créée (oui, car quand un fond vend une société, elle est souvent rachetée, par un autre fond !) les prix montent toujours et les gérants seront obligés d’être moins sélectifs…

La performance passée de Brederode est excellente mais j’ai peur que les actifs contenus dans ces fonds ne se révèlent un jour être des actifs pourris surévalués…

( Bulle ? )
Réponse de Philippe
Philippe
02/07/2021
@GaeCap

Il y a effectivement un risque que la valorisation actuelle de ses fonds soit "bullesque".

On peut aussi supposer que les fonds de LBO ont largement bénéficié de la baisse des taux, mais quid de l'avenir ?
Commentaire
5) DDtee
04/07/2021
Merci Philippe pour ces newsletters, surtout sur ces holdings familiaux (ou non), dont je suis personnellement plutôt friand.

Que l'on en soit adepte ou non, il me semble qu'il y a beaucoup à apprendre, en toute modestie, de ces conglomérats qui ont une politique stratégique d'investissement généralement à long terme.
Certaines depuis plus de 300 ans (même si à l'origine c'était plus une activité industrielle familiale qu'un consortium) ont traversées toutes les époques et difficultés ce qui devrait nous apprendre à mesurer nos petits effrois de boursicoteurs à la petite semaine...

Vos arguments sur le private equity @GaeCap ne manquent pas d'objectivité, mais Brederode n'en est qu'une demi-cible (56%), à la hauteur de la composition de son portefeuille (pour 204M€ de résultat en PE et 62M€ pour les titres côtés !) L'avenir tranchera, surtout pour les sociétés totalement spécialisés dans le domaine.

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