8 #1 05/12/2011 18h56
- thomz
- Membre (2011)
Top 50 Portefeuille
Top 50 Dvpt perso.
Top 20 Expatriation
Top 20 Actions/Bourse
Top 20 Invest. Exotiques
Top 5 Finance/Économie - Réputation : 480
Cette file servira de vitrine publique à mon portefeuille d’investissements ouvert en octobre 2011.
Ci-dessous, la dernière mise au jour en date du 10 avril 2015. J’ai profité de m’être aventuré sur mes comptes hier (avec le trade Calvalley) pour relever les compteurs.
Après quarante-deux mois, l’appréciation du portefeuille nette de taxes et de frais est de +81%, soit un gain de 170,935€ (pour un actif net de 381,935€).
(les positions floutées sont exclusives au club IF)
Ce retour a été réalisé avec (largement) moins des deux tiers du capital investi. Le solde demeure en cash, à l’affût de futures opportunités. Patience et longueur de temps feront mieux que force ni que rage.
En annualisé:
2012 : + 0,79%
2013 : + 19,55%
2014 : + 26,69%
2015 : + 18,56%
La stratégie (conservatrice) consiste à ne déployer mes liquidités qu’avec une fanatique sélectivité, idéalement lorsque, en contrepartie, un vendeur en détresse sera prêt à tout (comme brader les actifs qu’il détient) pour obtenir ces dernières, et ainsi sauver sa mise.
Comme aux échecs, au poker, en boxe ou à la guerre, il s’agit de profiter des maladesses de l’adversaire. A ce titre, je prends le contrepied des paniques et j’exige avant toute transaction de surtout bien connaître mon vendeur: je n’accepte de jouer que si la main adverse est faible et fébrile.
Ainsi ma tactique tient-elle en trois mots: patience, discipline, opportunisme. Le postulat de base est que le succès d’une opération (capitalistique ou autre) dépend invariablement du concours d’une circonstance et d’un talent.
L’objectif premier est la préservation du capital. L’objectif second est de doubler ce même capital de départ (211,000€) en huit ans, dividendes réinvestis mais sans injection de liquidités supplémentaires. L’objectif tiers est de perfectionner sans relâche mes talents d’analyste, de gestionnaire et d’investisseur.
La méthode est intrinsèquement contrarienne et anticipe une sous-performance durant les premiers mois (éventuellement les premières années). Je ne me compare à aucun benchmark et me concentre en tout temps sur le risque plutôt que le rendement: l’indéboulonnable objectif de gestion sera toujours de contrarier ce premier à l’extrême.
A propos de risque(s), justement, j’en distingue principalement trois: (1) acquérir un actif à un prix prohibitif - typiquement, en négligeant la marge de sécurité; (2) agir en dehors de mon cercle de compétence; et (3) la perte permanente du capital engagé.
Je m’efforcerai de maintenir sur cette file une rigoureuse et irréprochable transparence.
Dernière modification par thomz (11/04/2015 18h32)
Hors ligne