Bonjour à tous,
Ce mois-ci, j’ai renforcé les lignes suivantes :
- L Brands (6 actions à un PRU de 53.30 USD)
- CBL & Associates (40 actions à un PRU de 9.91 USD
Et ai initié deux nouvelles lignes :
- Simon Property (3 actions à un PRU de 181.96 USD)
- Hunter Douglas (4 actions à un PRU de 60.35 EUR) - PEA
J’ai également soldé ma position sur Foncière Lyonnaise, (4 actions achetés à un PRU de 48.95 €, vendues au prix de 48.50 €), car le statut SIIC ne permet pas de bénéficier de l’abattement de 40% sur les dividendes. Dommage, car le patrimoine de Foncière Lyonnaise est superbe, et c’est une valeur que j’étais ravi d’avoir en portefeuille.
Concernant mes achats d’actions du mois, je profite du pessimisme actuel sur le secteur des REIT retail et de la baisse récente de L Brands liée à des résultats en baisse pour renforcer et acquérir des valeurs que j’estime (injustement) sous-valorisées par le marché. CBL cote toujours à un AFFO autour de 5, ce qui représente un rendement locatif de 20 % (allez trouver ça sur de l’immobilier physique ;-)), et L Brands cote à des niveaux très intéressants par rapport à son historique de valorisation (P/E autour de 13). Cette baisse passagère me rappelle la baisse de Gap en mai 2016, où l’action se négociait à 17 $ à son plus bas, à un P/E autour de 8, avant de remonter à des niveaux de valorisation plus en phase avec la réalité du business. Ci-dessous un graphique illustrant cette baisse. (Pour info ce graphique est réalisé avec Fast Graphs, un logiciel développé par Chuck Carnevale, notamment connu pour ses articles publiés sur Seeking Alpha. Je tiens à préciser que je ne fais aucunement la promotion de cet outil, venant de le découvrir, et bénéficiant actuellement d’une période d’essai de 14 jours).

Pour Simon Property, j’ai été convaincu par l’article de Brad Thomas sur le sujet (Shop till you drop : loading up on Simon) et plus récemment cet article, également publié sur Seeking Alpha. Why I added Simon Property Group to my portfolio. Cette baisse passagère, liée à la peur de l’affaiblissement des malls au profit du e-commerce, est clairement visible dans le graphique ci-dessous, et permet d’acquérir des actions Simon, crème de la crème des foncières US, à un prix attractif. Pour ma part, je ne crois pas à une disparition des centres commerciaux, tout particulièrement aux US, où la sortie du weekend au mall reste un rituel pour nombre de familles. Certes, les malls vont évoluer, avec plus de services, de restaurants, etc… Mais je suis persuadé que Simon Property, plus grosse foncière US avec ses 50 milliards de $ de capitalisation, ses emplacements prime, et sa dette raisonnable et notée A+, saura prendre le virage.

Concernant Hunter Douglas, que j’ai brièvement évoquée la semaine dernière, il s’agit d’une société cotée à Amsterdam, mais opérant dans le monde entier, et dont les principaux marchés sont l’Europe et les Etats-Unis. Elle est détenue à 81% par une même famille, et c’est une société que l’on pourrait qualifier de « hidden champion ». Elle est en effet leader sur le secteur des stores d’intérieurs, et est réputée pour ses produits de qualité. Elle est commercialisée sous la marque Luxaflex en Europe et Hunter Douglas aux US. Dans l’analyse suivante ([url=hdg_hunterdouglas_singular_diligence_june15compressed.pdf]Hunter Douglas (Amsterdam: HDG) is the Huge Hidden Champion in Blinds and Shades[/url]), les auteurs estiment que la valeur intrinsèque de l’entreprise tourne autour de 100 €.
Ci-dessous mon portefeuille boursier :

J’ai également 5500 € d’épargne salariale, répartie à 50/50 sur un fonds action monde (50% Europe, 35% US, 15% Japon) et sur un fonds actions Europe, et que j’abonde tous les mois. C’est en quelque sorte ma poche indicielle, les frais d’entrée et de tenue de compte étant pris en charge par mon employeur.
Je vais également faire une synthèse sur l’évolution de ma stratégie d’investissement, certains lecteurs se demandant peut-être pourquoi j’ai des positions aussi importantes sur Sears Holdings, Gaia, et LVMH. J’ai été (comme vous avez pu le deviner) membre de l’Investisseur Français pendant 6 mois, et les ai suivis notamment sur Sears, Gap, et Gaia.
Concernant Sears, l’avenir dira si la thèse de Serge se réalisera, je ne pense pas que ce soit un mauvais investissement, mais j’ai fait plusieurs énormes erreurs dans mon processus d’achat. Je n’ai pas étudié le dossier par moi-même ; je n’ai pas lu les 10-Q / 10-K, les rapports annuels, ni étudié les ratios financiers, ce qui devrait être les bases d’un processus d’investissement. Je me suis contenté de croire la thèse de Serge sur parole, sans aller vérifier les informations. Quelle erreur de débutant !
Concernant Gaia, j’ai appris de mes erreurs, et ai cette fois-ci fait mes devoirs. Il s’agissait d’un cas d’école d’opportunité d’arbitrage, la société ayant vendu sa filiale vêtements et accessoires, et cotant alors moins que son cash net. Cependant, Gaia étant une small cap, et la transaction n’apparaissant pas encore dans les comtes, cette opportunité est passée sous le radar des analystes, mais a été identifiée par l’IF. Elle a depuis pris plus de 40 % depuis son plus bas.
Aujourd’hui je me sens plus en phase avec l’approche d’IH, préférant acquérir des parts d’entreprises profitables et de qualité lorsque ceux-ci sont injustement valorisés par le marché. En ce moment, je suis très concentré sur les secteurs REIT et retail, car ces derniers présentent des opportunités intéressantes, mais je me diversifierai petit à petit. Néanmoins, j’ai été plutôt satisfait de mon abonnement à l’IF, qui m’a permis de me former à l’investissement alors que je ne connaissais quasiment rien à l’investissement en bourse et à l’analyse fondamentale.
Mes actions LVMH ont quant à elles été acquises par mes parents il y a une dizaine d’années. Ils ont ouvert un compte-titres à mon nom et acheté ces actions, étant persuadés que le luxe à la française allait connaître une très forte croissance. Ils ont été bien inspirés !
Pour terminer, voici mes lectures en cours :
- Investing in Japan, de Steven Towns
- En bourse, investissez dans la valeur, de Jean-Marie Eveillard
J’ai également découvert le blog Undervalued Japan, qui est un blog sur l’investissement value au japon, et qui parle également des différences de gouvernance d’entreprise et des rôles des actionnaires entre les sociétés japonaises et occidentales.
Finalement, un article intéressant de Chuck Carnevale sur Seeking Alpha sur des blue chips qui apparaissent actuellement sous-valorisées : 12 Dividend Growth Stocks That Meet My ’Magic Formula For Dividend Growth Investors’
Au plaisir d’échanger avec vous :-)