1 #1 01/12/2020 19h08
- FredC
- Membre (2020)
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Bonjour,
Je souhaiterais avoir votre avis pour l’allocation permanente suivante :
14% Liquidités (20% en cash, 80% sur livrets)
18% Or physique
34% Obligations (24% d’ob. indexées sur l’inflation ; 10% d’un mix d’ob. Etat)
34% Actions (17% d’actions françaises value/haut rendement (ex. Total), 10% d’actions ETF MSCI World, et 7% d’actions ETF S&P500)
Les 24% d’obligations indexées sur l’inflation sont logées dans une assurance-vie (Linxea Avenir).
Les 10% d’obligations d’Etat nominales sont logées dans le seul ETF obligataire (Lyxor) éligible au PEA.
Les actions seront détenues dans un PEA.
Je me suis appuyé sur ces portefeuilles permanents :
- Ray Dalio / Tony Robbins (15% Or ; 40% ob. Etat US LT ; 15% ob. Etat US MT ; 30% Actions US)
- Golden Butterfly (20% Or ; 20% Ob. Etat LT ; 20% Ob. Etat CT ; 20% Actions US ; 20 Actions US small cap value)
- Harry Browne (25% Cash ; 25% Or ; 25% Ob. Etat LT ; 25% Actions US)
En raison des taux nuls voire négatifs, j’ai "troqué" une partie de la poche obligataires pour des obligations indexées à l’inflation, en prévision d’une augmentation de l’inflation. Et en conservant malgré tout 10% d’obligations nominales (sur l’ensemble du portefeuille), au cas où les taux continueraient à plonger en territoire négatif. Cela devient de la spéculation, donc…
Bien sûr, dans les backtests, mon allocation est beaucoup moins performante que les portefeuilles sur lesquels je m’appuie, avec une volatilité beaucoup plus importante, et donc un ratio de sharp moindre.
Mais je me dis que l’âge d’or du portefeuille All Season est terminé, car il reposait sur des obligations qui rémunéraient encore, et une inflation qui baisse (et donc dans ce cas un attrait pour les obligations et les actions représentant 85% de l’allocations). Alors, les anticipations d’inflation sont, a priori, plutôt à la hausse mesurée.
A noter que ce portefeuille serait détenu par des "jeunes" retraités de 66 et 69 ans, avec un objectif long terme (si l’objectif est atteint ), avec des souhaits nombreux, dont ceux de "compenser" l’érosion de la monnaie et des taux, et d’anticiper une baisse des pensions retraite. Le choix de l’assurance-vie repose notamment sur l’abattement à la succession pour les descendants.
Ce qui me gêne, dans ce portefeuille, ce sont les 34% d’obligations, à cause des taux bas (déjà que les liquidités et l’or ne rapportent aucun revenu, cela commence à faire beaucoup). Sachant que ces taux risquent de remonter, donc risque potentiel de sale temps pour les obligations. Mais je ne vois pas par quoi les remplacer, sans faire exploser la volatilité, et en conservant de la diversification (et donc sans s’exposer trop fortement aux actions).
Qu’en pensez-vous ? 34% d’obligations d’Etat, est-ce "judicieux" (peut-être plutôt 30% d’ob. et 38% d’actions ?) ? Et la répartition de ces obligations est-elle sensée ? Faudrait-il plutôt faire 50-50 entre les TIPS et des ob. LT ?
Pensez-vous qu’il y a un intérêt à souscrire aux 24% d’obligations indexées sur l’inflation dans 2 assurances-vie (Linxea Avenir/Suravenir et Linxea Spirit 2/Spirica, soit via 2 assureurs différents), plutôt qu’une ?
D’avance je vous remercie pour vos avis, car franchement, je m’arrache de la tête les quelques cheveux qu’il me reste.
Mots-clés : golden butterfly, portefeuille permanent, ray dalio
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