Bonsoir !
Il faut rappeler quelques points :
- "L’évasion fiscale", ou ’l’optimisation fiscale" ne sont pas des fraudes, et ne sont pas illégales. C’est juste une position morale.
- La notion de fraude est souvent confondue avec celle de manque à gagner, qui est plus facile à mesurer ; mais qui contient aussi les anomalies, les erreurs, et dont le calcul est souvent biaisé.
- L’entité la plus riche, ce n’est ni un particulier, ni une entreprise, mais l’Etat. Premier actionnaire de France, plus grand producteur de France (on ne peut pas décemment parler d’entreprise), …et plus grand assisté de France.
- Les impôts (et P.S.) servent d’abord à financer l’Etat, qui commence par payer ses agents, et redistribue ensuite quelques miettes à quelques "pauvres".
- La notion de pauvreté utilisée en France par l’INSEE (60 % du revenu médian) est utile dans certains cas, mais moins dans d’autres. Par exemple, si on doublait les revenus de tous les français, SANS CHANGER les prix, le nombre de pauvres serait strictement le même, alors que le pouvoir d’achat aurait doublé.
- Il faudrait travailler sur une notion de pauvreté qui tiendrait compte des besoins (nourriture, logement, reconnaissance sociale, etc.) ; mais ça risque d’être difficile.
- Beaucoup trop de monde utilisent les notions pauvre/riche pour exacerber une jalousie puclique, qui entraîne un ressentiment, et une mauvaise ambiance générale. Ainsi, on va gueuler contre un "riche" châtelain, le clouer au pilori ; alors que, même si on lui prend son château, aucun pauvre ne verra sa situation améliorée.
Certains préfèrent appauvrir les riches, plutôt que d’enrichir les pauvres.