Primovie : analyse de l'évolution de cette SCPI de Primonial REIM, de 2012 à 2024
Cette discussion, initiée en 2012, porte sur la SCPI Primovie, gérée par Primonial REIM, et spécialisée dans l'immobilier de santé et d'éducation. Les membres analysent l'évolution de cette SCPI, de sa création à 2024, en se concentrant sur plusieurs indicateurs clés : la collecte, les investissements, le taux d'occupation financier (TOF), la distribution de dividendes, la valeur de reconstitution et le prix de la part. Au début, l'intérêt se porte sur le caractère défensif et le rendement prévisionnel de 5,1%. Les premiers échanges soulignent la nécessité d'attendre au moins un an pour évaluer la pertinence des acquisitions et la dynamique de la collecte.
Rapidement, les participants relèvent une augmentation du capital statutaire, jugée normale pour une SCPI en développement. GM apporte une information locale sur une clinique acquise par Primovie, soulignant sa modernité. Au fil des années, les membres constatent une collecte croissante, parfois jugée excessive, et s'interrogent sur la capacité de la société de gestion à investir efficacement ces fonds. Une tendance à la diversification hors du secteur initial de la santé et de l'éducation émerge, notamment vers les bureaux. Cette diversification est diversement appréciée : certains y voient une opportunité, d'autres une déviation de la stratégie initiale, réduisant l'exposition au secteur de la santé, comme le souligne InvestisseurHeureux. Louanda exprime des doutes sur la stratégie de la SCPI face à des opportunités manquées dans le secteur de la santé.
Les discussions se focalisent ensuite sur la baisse progressive des revenus distribués par part, malgré un TOF initialement élevé. Bnose remarque une diminution des revenus et une augmentation significative du patrimoine hors du secteur de prédilection. Plusieurs membres, dont Surin et Vince775, expriment des inquiétudes quant à la capacité de Primovie à maintenir son niveau de distribution et à respecter sa stratégie d'investissement initiale. Thegambler s'interroge sur le financement du dividende, supérieur au résultat, et sur l'augmentation des charges. GoodbyLenine apporte des éclaircissements sur le calcul du dividende et du RAN, soulignant l'impact des variations du nombre de parts. Des débats émergent sur la transparence de la communication de la société de gestion, jugée parfois insuffisante ou peu claire, notamment concernant les investissements hors secteur cible et les rendements des acquisitions.
À partir de 2017, la discussion aborde la question de la revalorisation du prix de la part, perçue comme un moyen de gommer les frais d'entrée pour les investissements via assurance-vie, mais aussi comme un signal d'alerte potentiel sur la gestion de la collecte. Plusieurs membres, dont Julien et sm94, soulignent l'intérêt de cette stratégie pour sortir de la SCPI sans perte en cas de dégradation des indicateurs. Tanatos114 exprime des réserves sur le caractère "défensif" du secteur de la santé, anticipant une possible sur-offre en EHPAD. La discussion se poursuit avec des analyses détaillées des rapports annuels, mettant en évidence des difficultés d'investissement, une PGR (Provision Globale pour Risques) pesante, un résultat insuffisant pour soutenir le dividende et un recours au RAN (Report à Nouveau). La fin de la discussion, en 2024, confirme une baisse du prix de la part, conséquence d'une dépréciation du patrimoine, et soulève des questions sur la liquidité de la SCPI.
Mots-clés : SCPI, Primovie, Primonial REIM, immobilier de santé, collecte, investissement, rendement, diversification, transparence.