Trade Republic : analyse des avis des membres sur les fonctionnalités, frais, avantages et inconvénients du courtier allemand
Cette discussion porte sur l'évaluation du courtier en ligne allemand Trade Republic (TR) par les membres. Initialement présenté comme une alternative à bas coût, notamment face à Degiro ou Bux, TR se distingue par une tarification agressive (1 € par ordre hors plan d'investissement) et sa fonctionnalité phare, le Sparplan (plan d'investissement programmé) gratuit pour les actions et ETF. Les participants soulignent l'attractivité de cette offre pour l'investissement passif et régulier, notamment en ETF via la place de référence Xetra. L'offre de produits, initialement limitée, s'est progressivement élargie, incluant davantage d'ETF (Amundi, iShares, Lyxor, Xtrackers), des actions internationales, des cryptomonnaies, des produits dérivés et des obligations.
L'expérience utilisateur suscite des avis partagés. L'ouverture de compte est jugée rapide et fluide, typique d'une fintech. L'application mobile, unique interface au départ, est décrite comme simple mais parfois limitée ou brouillonne ; une interface web a été ajoutée ultérieurement. Un point fréquemment débattu concerne les actions fractionnées, disponibles via le Sparplan : si elles facilitent l'accès à des titres chers, des questions persistent sur la propriété réelle et la complexité des transferts ou des ventes de ces fractions. La cotation exclusive en euros, même pour les titres étrangers, divise : certains apprécient la simplicité, d'autres regrettent le manque de transparence sur les frais de change potentiels et la difficulté de comparaison avec les places de marché d'origine.
Plusieurs développements notables sont discutés. L'introduction de la rémunération des liquidités non investies (initialement 2%, puis 4%, puis 3,75%) est perçue très positivement, bien que plafonnée (50 000 €) et nécessitant une déclaration fiscale spécifique (intérêts de source étrangère pour le compte allemand initial). Le lancement d'une carte bancaire Visa avec fonction "Saveback" (cashback investi) et l'obtention d'une licence bancaire européenne renforcent son positionnement. Pour le marché français, l'arrivée du PEA, avec des plans d'investissement programmés sans frais, est une étape majeure, bien que des interrogations subsistent sur le respect du plafond légal de frais (0,5%) pour les petits ordres hors plan et sur la gestion de la TTF. La fourniture d'un rapport fiscal annuel détaillé (équivalent IFU) est un avantage notable par rapport à d'autres courtiers étrangers, malgré des erreurs signalées par certains membres.
Des critiques et préoccupations récurrentes émergent cependant. Le modèle économique basé en partie sur le Payment For Order Flow (PFOF) via le partenaire Lang & Schwarz soulève des questions sur d'éventuels conflits d'intérêts, la qualité d'exécution des ordres et les spreads potentiellement moins favorables que sur les marchés de référence, bien que TR communique sur une politique de meilleure exécution. L'interdiction future du PFOF dans l'UE fait planer une incertitude sur l'évolution des tarifs. Le service client, initialement jugé réactif, fait l'objet de plaintes croissantes concernant son manque de réponse ou ses réponses automatisées face à des problèmes spécifiques (erreurs fiscales, problèmes d'exécution d'ordres, blocage de carte). Des difficultés techniques lors de l'ouverture de compte ou pour les virements depuis certains comptes (notamment joints ou DOM) sont aussi mentionnées. La sécurité liée à la réouverture de comptes clôturés via le numéro de téléphone est également pointée du doigt.
Mots-clés : Trade Republic, courtier en ligne, avis utilisateurs, Sparplan, frais de courtage, PFOF, actions fractionnées, PEA, fiscalité