InvestisseurHeureux a écrit :
Ce qui en train de se passer, est que de plus en plus, votre patrimoine ne va pas dépendre de vos revenus d’activités, mais plutôt du coup de pot que vous/vos parents avez eu ou non avec l’immobilier les années passées.
Absolument d’accord avec ce constat.
On ne naît pas égaux d’un point de vue patrimonial (financier, social, culturel et environnemental) et les inégalités de naissance perdurent le plus souvent tout au long de la vie.
Certains sont "obligés" de choisir des métiers rémunérateurs mais peu intéressants pour accéder à leur rêve de propriété immobilière, de vacances régulières, de niveau de vie élevé…
Quand d’autres peuvent se contenter d’un métier stimulant intellectuellement mais moins rémunérateur car ils partent avec un avantage notable : l’aide financière des parents.
Lorsqu’à 25 ans, les parents achètent ou participent de manière substantielle pour le 1er appartement et que le jeune actif n’a pas besoin de faire partir 30% de ses revenus dans le remboursement d’un prêt, il commence déjà à capitaliser en bourse entre autres.
Lorsque pendant les vacances, il profite de la ou des résidences secondaires familiales, c’est autant de k€ économisés sur 30 ans lui permettant là aussi d’avoir un avantage financier durable.
Ensuite, au cours de sa vie, il héritera régulièrement d’immobilier en nue-propriété, de sommes significatives pour tel ou tel projet et ainsi va la vie, à la fin des fins il sait qu’il héritera d’un package global qui le mettra (s’il en doutait) à l’abri indéfiniment du besoin.
De l’autre côté, celui qui ne part pas avec un capital financier parental, doit se créer tout seul et il ne rattrapera jamais son retard par rapport à son compère bien-né. Pour lui tout est cher, la boule de neige grossira mais plus lentement. Et l’héritage (s’il en a un) sera insignifiant.