Impact du COVID-19/coronavirus sur l'économie ?

Adepte des brocantes j’ai constaté ces derniers mois : quasi totalité des vendeurs sans aucun masque, acheteurs au mieux avec le masque sur la gorge, bousculade au déballage des vendeurs…Un autre monde, comme si la covid n’était pas une réalité.
Culturellement, c’est certains les pays Latins sont moins disciplinés. Mais c’est comme au boulot, lorsque le bon sens dicte sa loi, pourquoi ce bon sens n’est il pas partagé ? J’ai ma réponse, avec autant de personnes qui ont du mal à comprendre, il faut admettre que Napoléon avait raison " il faut Il faut sauver les peuples malgré eux " ; encore que cela se discute et que cela me révolte.

philthevet, le 30/10/2020 a écrit :

La prise en charge est régie par le législateur.
Le principe fondamental de prise en charge d’une maladie transmissible est bien logiquement de couper les voies de transmission potentielles du virus:c’est le principe d’isolement.
(…)
L’isolement (l’isolation c’est pour la maison … ) est la première de ces contraintes. Elle est connue depuis des millénaires et de tous temps des cités ont été fermées durant les épidémies. Elle n’est pas optionnelle. Le confinement et la distanciation sociale font partie de ces mesures fondamentales.
(…)
   Une épidémie peut s’arrêter d’elle même par mutations et atténuation du virus. Plusieurs dizaines de mutations du Sars-Cov 2 ont été décrites sans que des conséquences sur l’épidémie aient été actuellement mises en évidence.
(…)
  L’épidémie peut s’arrêter également par mise en place d’une immunité collective  par contamination d’un pourcentage suffisant de la population. Cette stratégie est sujette à caution, et comme le soulignait Thanatos 114 dans un post précédent, fait débat. Pour des raisons purement scientifiques d’abord, parce que  personne ne connaît actuellement la « qualité » de la protection acquise , ni en terme de durée, ni en terme d’efficacité. La protection n’est par ailleurs pas homogène au sein d’une population donnée et des cas de recontaminations  sont rapportés.
(….)
  Enfin une épidémie peut s’arrêter par immunité collective par vaccination: c’est l’hypothèse la plus probable (et la plus souhaitable), compte tenu du nombre d’études en cours, qui a ma connaissance n’a pas d’égal dans l’histoire de la virologie. En l’absence de vaccin il est vraisemblable qu’à terme une grande partie  population serait contaminée

Bonjour à tout le monde
Et Philthevet

Des choses que je ne comprends pas ,
1 / Concernant la vaccination : Comment peut-on trouver un vaccin efficace, introduisant des "antigènes", quand la maladie elle même n’ est PAS immunisante ?(recontaminations rapportées)
2 / Immunité collective : Même questionnement sur la maladie elle-même, non immunisante ?
3 / Et Quid des mutations du Sars-Cov2 : Va t-on avoir un vaccin différent à chaque mutation (comme la grippe), avec, bien sûr, un temps de retard à chaque fois (repérage des mutations--> modification du vaccin--> diffusion du vaccin .. et déjà mutation du virus ?)

A moins que la Chine, qui n’a pas de 2ème vague, nous livre son secret ?
Notre économie (et notre vie quotidienne) pourrait ainsi repartir peu à peu ..

4/ Une fois un "vaccin" trouvé et validé :
    - Quelle confiance dans la population pour un vaccin "à la va-vite" ?
    - Devra t-il être obligatoire ?
    - Comment le diffuser massivement dans la population, en raison des contraintes de logistiques et des lacunes déjà présentes pour d’autres produits ?
    - Quelles conséquences éventuelles de co-existence des 11 vaccins (donc toxines dans le corps) déjà obligatoires ?

On est loin d’ être "sortis de l’ auberge" !

Lavons nous fréquemment les mains (portes publiques, comptoirs de magasins, emballages de marchandises/nourriture touchés par moultes personnes.., supports sur lesquels le virus reste vivant quelques heures !)
et portons le masque en attendant

Ce sont toujours des secteurs économiques (masques, hydrogel, contenants, transports, .. ) qui au moins fonctionneront (avec la fabrication de PQ et des pâtes ! )

Bon moral pour cette période à venir

Mimizoé1

MartyFunkhouser, le 30/10/2020 a écrit :

Désolé , mais en temps que médecin, je n’en peux plus d’entendre les "yakafautkon" sur le système de soin en particulier sur le fait qu’il aurait suffit de créer pleins de lit de réa pour ne pas se retrouver confinés à nouveau. Vous connaissez le taux de mortalité des covid en réa ? Un médecin réanimateur,  c’est onze ans de formation, et encore, ça c’est pour la minorité qui n’a pas redoublé sa premier année.

Désolé, mais en tant que citoyen, je n’en peux plus d’entendre les "yakafautkonfiner", sans autre forme de procès. Il va falloir souffrir d’entendre des questions, voire des critiques, envers la bien piètre gestion de cette crise sanitaire. Gestion qui, rappelons le, est censée être assurée par des autorités qui sont payées pour ça.

MartyFunkhouser, le 30/10/2020 a écrit :

Vous connaissez le taux de mortalité des covid en réa ? Un médecin réanimateur,  c’est onze ans de formation, et encore, ça c’est pour la minorité qui n’a pas redoublé sa premier année.

Vous connaissez le taux de mortalité des entreprises quand on débranchera la perfusion des aides diverses et variées?
Une entreprise, pour couler, ce n’est pas onze années, c’est bien plus rapide. Pour grossir le trait : quand elles seront moribondes ou mortes, qui paiera ces formations médicales et les médecins (et les autres)?

MartyFunkhouser, le 30/10/2020 a écrit :

La situation dans laquelle nous nous trouvons est due à somme de nos comportements depuis le deconfinement. Certains pays  plus peuplés que nous s’en sortent bien mieux (Japon par exemple)

Ce que vous dites est affreusement partiel, donc inexact. La situation dans laquelle nous nous trouvons est la somme :
1) d’une pandémie
2) d’un état peu reluisant de notre système de santé
3) d’une gouvernance toute pourrie dudit système (couches administratives sur couches administratives, articulation au mieux balbutiante du privé avec le public, numérus clausus et j’en oublie sans doute)
4) d’une apparente impréparation de la part de nos chers gouvernants (alors que, rappelons-le, c’est leur job de prévoir et préparer - les excuses, tout le monde peut s’en trouver)
5) d’une communication catastrophique desdits gouvernants (cette histoire de masques étant la plus effarante de toutes)
6) de nos comportements individuels depuis le dé-confinement (en partie influencés par le point 5 ci-dessus).

cher carignan99, votre présentation est un peu trompeuse… Comme vous regroupez tous les comportements individuels en une seule ligne (la dernière), vous auriez pu regrouper tous les manques des gouvernants en 1 seul aussi.
Mais il est vrai que détailler l’un sans détailler l’autre permet de dédouaner l’autre tout en minimisant l’un.
A minima, je mettrais donc dans les comportement individuels :
- refus systématique de la décision gouvernementale ("on veut des masques !" puis "marre de vos masques !"
- port du masque réduisant voire annulant son efficacité (sous le nez, à l’oreille, touché 1x par minute sur sa face externe…)
- omniscience de chacun de nous ("simple grippe", "faut l’immunité collective", "aucun soucis si moins de 65 ans"…

lemouz a écrit :

Je conclus en indiquant à tous les experts en yavaitka que bizarrement, l’Irlande confine,  le Pays de Galles aussi, la Belgique aussi…. l’Allemagne ferme bars et restau…..
Si les autres ne sont pas bien mieux que nous, c’est peut être qu’on n’est pas si nuls….

Donc les pays à forte densité de population et qui parviennent à contenir l’épidémie ne sont pas à prendre en exemple.
Désolé mais je ne partage pas les raisonnements visant à niveler par le bas. 

En tant que membre du système de gestion de la sécurité au sein d’un collectif inter-entreprise, je peux vous assurer que la démarche réactive n’est jamais une solution pérenne et ne permet pas de prévenir les nouvelles occurrences. Et le confinement n’est une solution réactive. C’est pour cela que les pays ayants vécus les précédents SRAS et MERS ont su capitaliser leurs expériences en appliquant par exemple la quarantaine stricte et contrôlée (qui est une mesure PRO ACTIVE).

Je vous renvoie vers cet excellent article du Lancet du 24/09

Lessons learnt from easing COVID-19 restrictions: an analysis of countries and regions in Asia Pacific and Europe

Lancet a écrit :

Border control measures
As countries and regions gradually reopen their borders, the inflow of travellers should be managed to reduce the risk of people with COVID-19 travelling into the area. The five countries and regions in Asia Pacific have implemented strict border control measures, with Hong Kong, New Zealand, and Singapore keeping their borders closed to most visitors. All arrivals entering these three countries or regions, and South Korea, are subject to mandatory COVID-19 testing and 14-day quarantine at home or at designated facilities. In Japan, all arrivals are also subject to a 14-day quarantine, and people from countries deemed to be a risk area are denied entry or required to undergo testing.
By contrast, European countries have been slow to require routine testing of travellers. As of June, 2020, Spain has exempted EU citizens from quarantine requirements, whereas Norway has exempted arrivals from specified Nordic regions with sufficiently low rates of transmission (ie, fewer than 20 confirmed cases per 100 000 inhabitants and less than 5% positive tests on average per week during the past 2 weeks46) and has extended this exemption to the Schengen area as of July 15, 2020. In Germany, people entering or returning to Germany from a country designated as a risk area are required to quarantine. The UK removed the requirement on all inbound travellers to self-isolate at home for 14 days for people coming from some countries but has since reimposed the requirement for travellers from many of the countries. The EU reopened internal borders at the end of June, 2020, and Spain has also fully opened its international borders to all countries from July 1, 2020. To prevent the potential rise in imported cases, Spain will incorporate automated processes, such as computerised health declarations and thermal-imaging cameras to facilitate temperature screening of visitors,47 which are already being used by many Asian countries and regions, including Hong Kong and Singapore

…

Rather than crafting these measures on the basis of assumptions about what communities can or cannot accept, citizens should be directly involved in the process of coproducing tailored solutions appropriate for the local context.

Et curieusement nous apprenons aujourd’hui que la seconde vague proviendrait d’Espagne…
covid-19-sur-la-piste-de-la-folle-propagation-d-une-souche-espagnole-du-virus

Maintenant quand je lis que la comparaison Europe /Asie est une "erreur monumentale" et que courir après  le virus est suffisant en attendant un vaccin, je ne peux m’empêcher de penser que l’épidémie n’est pas près de disparaitre tant que ces mentalités perdureront.
Espérons que nos politiques finissent par appliquer strictement les recommandations des scientifiques…et réfléchissent à limiter de façon ponctuelle mais efficace les libertés individuelles au profit de l’intérêt économique et collectif.
Car n’est ce pas précisément cette doctrine qui nous différencie des pays asiatiques, et non pas la culture ou le fait que ces pays ne seraient que des îles (ce beaucoup fait rire, notamment le Portugal)…

Antesite a écrit :

Donc à lire le rapport dont sont cités ces extraits, puisqu’il faut s’attendre à plusieurs vagues d’épidémies, désolé d’etre direct, mais l’économie est foutue alors? Car aucune petite entreprise ou commerce ne pourra encaisser ces vagues/reconfinements successifs… Ou bien je n’ai rien compris du tout…

Il y a quand même des aides pour les entreprises. Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de faillites ou de licenciements, ni que la situation est juste, mais ça devrait amortir quand même.

JDN a écrit :

Les entreprises fermées administrativement et celles des secteurs S1 et S1 bis subissant au moins 50% de chiffre d’affaires bénéficieront d’une aide jusqu’à 10 000 euros. Les entreprises de tous les secteurs subissant une perte de chiffre d’affaires d’au moins 50% bénéficieront d’une aide mensuelle de 1 500 euros. Les entreprises de moins de 50 salariés fermées et celles des secteurs S1 et S1bis dont la perte de chiffre d’affaires atteint ou dépasse les 50% seront entièrement exonérées de cotisations sociales. Les travailleurs indépendants ne rentrant pas dans ces catégories verront leurs prélèvements automatiquement suspendus.

Source : Aides aux entreprises : avec le confinement, les mesures de nouveau élargies

C’est surtout que le COVID accélère toutes les tendances en cours : Amazon qui écrase tout, la Chine bien devant, et l’Europe qui décline, la France en particulier.

Et plus ça dure, plus cela va bousculer les habitudes. Il y a l’exemple du télétravail, mais un autre exemple facile à comprendre. Avant les gens allaient en salle de fitness. Aujourd’hui ils s’équipent de matériels à domicile ou apprennent à s’entraîner au poids de corps. Est-ce qu’ensuite ils reviendront en salles de fitness ? Probablement une partie n’y retournera plus.

C’est exact : plus cela dure, plus profonds seront les changements engendrés à tous niveaux.

Ce que j’observe directement dans ma sphère professionnelle, c’est que certaines fractions de l’administration sont en train de basculer définitivement vers le fonctionnement à distance, ce qui arrange bien les ministères, en quête d’opportunités pour réaliser des économies. Dans certains cas, c’est une bonne chose. D’autres fois, c’est très cynique et ne permet plus de faire les choses sérieusement.

De toute évidence, les habitudes qui se prennent actuellement sont là pour rester, notamment dans le domaine du télétravail, avec les conséquences que cela ne manquera pas d’avoir, par exemple, pour les foncières de bureaux.

Le problème est qu’il paraît difficile, au stade où nous en sommes, de voir le bout de cette crise. De plus en plus de médecins admettent que la possibilité de mettre au point un vaccin leur paraît illusoire.

Quant au déclin de l’Europe et à celui de la France en particulier, nul ne peut plus désormais se voiler les yeux.

JDN a écrit :

[b]

Et plus ça dure, plus cela va bousculer les habitudes. Il y a l’exemple du télétravail, mais un autre exemple facile à comprendre. Avant les gens allaient en salle de fitness. Aujourd’hui ils s’équipent de matériels à domicile ou apprennent à s’entraîner au poids de corps. Est-ce qu’ensuite ils reviendront en salles de fitness ? Probablement une partie n’y retournera plus.

Il ne faut pas sous-estimer le facteur primordial d’aller en salle (ce qui est valable pour beaucoup d’autres activités "conviviales"): créer/entretenir des liens sociaux (certains diront "draguer", mais il n’y a pas que ça). C’est valable aussi pour les cinémas, bars, etc.

TOUT peut se faire à domicile. En prenant l’exemple des bars, on peut très bien boire des coups chez soi avec les mêmes amis, mais l’ambiance n’est pas la même…
Donc, après un certains temps, on reprendra ses habitudes. Certes, il y aura sans doute une faible proportion de gens qui auront changé ces habitudes.

Evidemment, si cela dure des années, on peut effectivement créer d’autres psychologies (des dépressifs angoissés isolationnistes ?).

Bien sûr, du point de vue de l’investisseur, beaucoup d’entreprises auront disparus….
D’autres auront percé, d’autres résisteront et repartiront de plus belle.
Mais ce n’est certainement pas pour tout de suite…

De l’impact de l’époque aussi, peut être.

Pour ce qui est des bars, des bureaux et du tourisme, ma vision c’est que ça va repartir encore plus fort après si on arrive au bout de cette crise.

La psychologie humaine, plus quelque chose est interdit et non disponible plus on a envie de le faire.

La pomme d’Adam est une excellente parabole pour la représenter.

Victoire, le 31/10/2020 a écrit :

J’ai de gros doutes aussi sur l’efficacité de ce second confinement.

      Pratiquement aucune différence avec la semaine précédente dans le quartier (défavorisé) (on peut même le qualifier de "zone sensible")où je travaille. Plein de monde dehors pour les courses au marché ou au supermarché, ce soir quand je suis partie du boulot vers 20 heures encore plein de groupes de jeunes et moins jeunes sans même un masque…Et les vieux qui râlent parce qu’ils ne veulent pas rester chez eux.

Dans ma campagne "chic", tous les résidences secondaires ont rouvertes.

Un samedi comme d’habitude en centre-ville. Les commerçants qui ont été obligés de fermer doivent être enragés. Je les comprends.

Par contre, les promeneurs ont déserté. Les pistes cyclables sont vides. Personne ne semble braver l’interdiction de circuler à pied à 1 km de chez soi.

La France des lumières : on m’interdit de faire mon footing à coté de chez moi, mais on a la liberté de caricaturer encore et encore les prophètes, peu importe les attentats qui en découlent. Ce sont les valeurs de la France mon bon mônsieur ! Mais grâce à la liberté d’expression je peux me plaindre de ne pas avoir le droit de sortir de chez moi, ouf ! (humour noir)

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Sur les commerces, dans un récent C’est dans l’air, on apprend que Bruno Lemaire souhaitait une ouverture de tous les commerces, comme en Allemagne, mais qu’Emmanuel Macron était contre.

Déjà l’heure du couvre-feu ne faisait pas consensus au sein du gouvernement.

Difficile de voir du complotisme quand justement on apprend régulièrement qu’il n’y a pas de consensus gouvernemental et que toutes les décisions sont prises "à l’arrache", en urgence.

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Toujours dans "C’est dans l’air", j’apprends qu’aux USA, la distanciation sociale est de 6 pieds, soit 1m80. Amusant de voir que selon les pays, les gestes barrières ne sont pas les mêmes ! Mais tout était déjà expliqué dans cet article : Covid-19 : pourquoi la distanciation sociale varie-t-elle d’un pays à l’autre ? - Libération

Liberation a écrit :

Ainsi, aux Etats-Unis, les centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) préconisent une distanciation sociale de 2 mètres (6 pieds), en considérant que c’est la distance que parcourent généralement ces gouttelettes.