Vous avez raison Super Pognon, les régimes fiscaux changent vite!
Losqu’un fonds est intégralement couvert contre le risque de change, il l’est.
Le coût d’un couverture se décompose entre un coût fixe (coût de la transaction inhérente à la couverture 1 à 2 PB par an), et un coût (ou un gain) variable annuel.
Ce coût (ou gain) résulte de la vente d’une devise pour en acheter une autre. A ce jour couvrir en Euro un fonds dont la devise initiale est le Dollar vous fait gagner du rendement (net des PB pour la transaction).
Sur une durée de 4-5 ans vous aurez des année "bénéficiaires" et d’autres "déficitaires" du fait de la couverture.
La facilité à comprendre la gestion mise en oeuvre, la transparence sur le portefeuille, et le rendement attendu dès le départ, je suis sincèrement désolé, c’est du factuel.
Bien sûr que le rendement est prévisionnel, l’unique risque est le risque de défaut d’un émetteur, l’entreprise sera-t-elle en mesure de rembourser son prêt dans 4 ou 5 ans?
En ce qui concerne vos 8 questions sur 3 lignes, je vous invite à prendre connaissance à minima de la notice d’information (le DICI), à examiner les autres fonds gérés par l’équipe de gestion, et à demander à la SGP de vous communiquer les éléments du portefeuille (diversification géographique, sectorielle, etc.) ainsi que le process de sélection des obligations.
Et en l’occurence Oddo AM (que vous connaissez pourtant bien), tout comme BNPP IP, sont en mesure de vous communiquer l’intégralité des réponses attendues.
Quant au risque de taux, si vous êtes "obligé" de vendre dans un mauvais contexte (tension des spreads), c’est que vous avez surestimé votre horizon de placement, désolé.
Je ne comprends pas le risque de taux et attendre l’échéance…
Enfin en ce qui concerne l’inflation, il y a peu de solution pour s’en premunir (sauf obligations d’état, quelques obligations corporates, swaper l’inflation (ça coûte!), et quelques autres outils).
Que proposeriez-vous (sur l’inflation)?
crosby a écrit :
Je reviens avec ma question précédente, même si je me suis totalement planté dans ce que je voulais dire (ça m’apprendra à la ramener sur des corporates).
8% de yield, ok, mais du "rendement brut" c’est bien le rendement attendu en achetant l’oblig au prix de marché et en réinvestissant les coupons, en supposant qu’elle va jusqu’à sa maturité sans défaut, non ?
Donc le 8% ne tient pas compte du taux de défaut attendu. C’est comme la dette à 2 ans grecque, elle a quoi comme rendement brut, 100% ? Mais on a un taux de défaut attendu dont il faut tenir compte. Sur ces obligations alors, quel est le rendement net attendu (net de défaut) ?
Bonsoir Crosby,
Pas de problème, ça arrive à des gens très bien!
Tout à fait, le rendement attendu annualisé comprend les coupons capitalisés (pour la part capi) et ne tient pas compte du risque de défaut.
Impossible d’estimer un taux net intégrant les eventuels défauts, car quel taux de défaut aplliquer?
JP Morgan et Merryl Linch ont édité une étude à ce sujet en décembre 2010:
Le taux de défaut attendu en 2011 pour les corporates High Yield Emergentes est de 0,8%.
Le taux de défaut attendu en 2011 pour les corporates High Yield US est de 2,5%.