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2    #1 08/09/2023 16h01

Membre (2023)
Réputation :   12  

Hello

J’ai regardé les différents topics de cette rubrique et je n’ai vu personne parler de sa passion du vin.
Il y a un topic sur le Rhum cependant.

Je ne sais pas s’il y a d’autres personnes comme moi dont le vin est une passion.
Le plaisir de déguster entre amis ou dans les domaines. Le plaisir de dénicher les pépites de demain, le plaisir d’acheter et de partager ou collectionner.

J’en ai même fait un side-business dont je me suis séparé le temps de repenser la chose.
Ce n’est pas le côté mercantile dont je veux parler ici mais vraiment de ma passion personnelle.

Je fais parti d’une joyeuse troupe de passionnés qui nous réunissons plusieurs par fois an dans un restaurant qui cuisine en accord avec les thèmes de dégustation que nous souhaitons aborder.
C’est hyper cool. Tout est dégusté à l’aveugle histoire de ne pas être biaisé par le prestige de certaines étiquettes.

Y aurait t’il des personnes intéressées par ce domaine ici ?

Avec plaisir pour échanger.

Olivier

Mots-clés : bouteille, degustation, vin

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#2 08/09/2023 16h08

Membre (2016)
Réputation :   1  

Bonjour Olivier

Comme je vis à l’étranger, je n’ai pas de cave.
j’ai une cave virtuelle sur cavissima (je n’en fais pas la promo, il y a d’autres sites de cave en ligne très bien) depuis une dizaine d’année avec quelques belles bouteilles. Certaines que je ne boirais peut-être jamais, uniquement destinées à l’investissement.
Le but étant que les achats et reventes financent ma consommation lorsque je suis de passage en France.

je suis plutôt sur les rouges, par contre cet été je me suis commandé quelques bouteilles de Condrieu, c’est magnifique.

Bon week-end

Olivier

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#3 08/09/2023 16h30

Membre (2023)
Réputation :   12  

bonjour cher homonyme,

j’ai la chance de pouvoir disposer d’un grand sous sol dans ma maison ce qui en fait une cave naturelle parfaite avec plus de 80% d’humidité (gaffe à bien protéger les étiquettes avec du film sans quoi vous ne savez plus ce que vous buvez entre 6 et 10 ans) et une température qui va de 11 degrés l’hiver (en Haute Savoie) à environ 17 l’été (avec 30 degrés de moyenne).

Je n’ai pas du tout d’optique d’investissements car pour moi le vin est un moment de partage et de découvertes sans arrières pensées (vouloir faire grimper la cote des vins pour en tirer un maximum).

Cependant, je ne porte aucun jugement sur ce que vous faites car il faut de tout pour faire un monde et puisque votre but est juste de pouvoir réinjecter l’argent dans de futures achats pour votre consommation, il y a encore moins de problème. :-)

Pour beaucoup le vin n’est qu’un produit comme un autre, acheter des actions pour les revendre plus chères ne pose pas de souci, c’est le but même , mais pour le vin j’ai d’autres principes.

Je visualise le travail quotidien des vignerons, la volonté de bien faire et de satisfaire l’amateur exigeant. Ce n’est plus un produit lambda à mes yeux.

A noter que 90% de ma cave et donc de mes achats sont de petits domaines qualitatifs et je fuis comme la peste les grosses coopératives ou les gros faiseurs notamment rhodaniens (Guigal, Chapoutier et autres) même si parfois ils ont de très belles cuvées parcellaires (Hermitage La Chapelle de Chapoutier ou cote rotie La Landonne chez Guigal par exemple).

Concernant mes goûts, je buvais 80% de vin rouge et 20% autres (blanc, bulles, liquoreux) mais mon palais change et aujourd’hui je prends beaucoup de plaisir à la découverte des blancs de Loire.
Je dirais que je bois facilement 30% de blanc maintenant.

Entre les soirées dégustation avec le groupe et ma consommation personnelle, je suis sur environ 150 bouteilles par an. Cela fait souvent peur mais au final, une grande quantité de vins est recrachée. Une fois que le vin est mis en bouche et analysé via la rétro-olfaction, la déglutition n’apporte plus grand chose au final.

Olivier

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#4 08/09/2023 16h42

Membre (2010)
Top 50 Dvpt perso.
Top 50 Vivre rentier
Top 50 Monétaire
Réputation :   194  

Bonjour
une discussion existe déjà sur le vin mais sur un autre chapitre du forum
vins : spéculer à long terme sur les grands crus


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#5 08/09/2023 16h48

Membre (2023)
Réputation :   12  

Bonjour Job,

j’avais vu ce fil en tapant "vin" dans la barre de recherche.
Cependant, il parlait spéculation alors que je partais plus dans l’idée de discuter ouvertement sans forcément parler chiffres, rendements etc etc sur ce noble produit.

Ici, je pensais parler découvertes de beaux domaines, approche dégustative, goût, retour de dégustation, etc etc en gros parler passion plaisir.

Si vous pensez que cela fait doublon alors j’irai sur l’autre fil.

Olivier

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#6 08/09/2023 16h55

Membre (2017)
Top 50 Année 2023
Top 50 Dvpt perso.
Réputation :   155  

Je ne suis pas "passionné" de vin, mais j’apprécie le bon vin.

J’ai été élevé par un fin palais qui m’a initié très tôt aux bons bourgognes - et à certains grands bourgognes.

J’ai principalement grandi avec les premiers crus de Gevrey-Chambertin, de Morey-Saint-Denis, de Chambolle-Musigny, de Vosne-Romanée et de Nuits-Saint-Georges. (Je ne mentionne pas les Pommard et les Volnay, de la Côte de Beaune, car leur prix n’a pas connu le sort de ceux des vins de la Côte de Nuits.)

Je me souviens encore de l’époque, pas si lointaine, où l’on pouvait acquérir une bouteille de Chambertin-Clos-de-Bèze pour un peu plus de 50 euros. Et où j’achetais chaque année en primeur plusieurs bouteilles d’un grand cru de la Côte de Nuits (Ruchottes Chambertin) pour moins de 30 euros.

Puis les Américains et les Chinois sont passés par là et, en quelques années, ont littéralement fait exploser les prix, de telle sorte que les grands crus sont devenus si chers que les acheter serait ridicule (je ne suis pas prêt à payer une bouteille de Clos de la Roche, de Bonnes-Mares ou d’aucun des grands crus de Gevrey plusieurs centaines d’euros chez le vigneron).

C’est la vie, me dira-t-on. Et je suis toujours heureux lorsque je peux ouvrir un bon Pommard - toujours relativement abordable - avec un gibier à poils. D’autant que certains vignerons vinifient encore ces vins comme on le faisait jadis, de telle sorte qu’on peut toujours en conserver les bons millésimes 15, 20 ou 30 ans (je ne suis pas près d’ouvrir mes 1ers crus de Pommard 2015).

Mais la perte des Côtes de Nuits a été pour moi un crève-cœur. J’ai encore une bouteille de 1er cru de Nuits-Saint-Georges 2012 vinifié à l’ancienne, que je pense ouvrir dans 4 ou 5 ans.

J’apprécie un bon Châteauneuf-du-Pape avec un gibier à poils, un bon Côte-Rôtie avec un pigeon. Mais rien ne remplacera ces bourgognes rouges avec lesquels j’ai grandi.

Plusieurs des appellations citées plus haut sont, de surcroît, désormais vinifiées pour être bues jeunes et sont donc bien différentes de ce qu’elles étaient lorsque l’on pouvait les garder en cave quinze ans et plus pour les grandes années.

Désolé. ce n’était peut-être pas le genre de contribution attendue sur cette file. Mais c’est ce que la mention du vin évoque aujourd’hui pour moi, et vraisemblablement ce qu’elle évoquera jusqu’à la fin de mes jours.

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1    #7 08/09/2023 17h11

Membre (2023)
Réputation :   12  

Bonjour,

au contraire ! Top intervention.

Nous (amateurs de vin) sommes tous touchés de plein fouet par la flambée constante des prix de la Bourgogne. Et oui, vous avez également raison au sujet du changement de la façon de vinifier.

Les grands pinot se devaient d’être attendus au moins 15 ans avant sous peine d’être face à des vins austères, tanniques, boisés et surtout mutiques.
Aujourd’hui, et cela se voit dans tous les domaines, les gens ne savent plus attendre et veulent tout, tout de suite, de plus le prix du foncier augmentant et les m2 diminuant, plus de place pour stocker des vins.
L’export étant également friand de vins prêts à boire pour plus vite (c’est top pour Instagram), les vignerons ont effectivement modifié le style des vins en moins de 7 ou 8 ans je dirais.

Après, comme on dit "les arbres ne grimpent pas jusqu’au ciel" et la période qui arrive marquera peut être une baisse de l’export et donc plus de considération pour nous clients français et si la demande baisse alors les prix aussi je l’espère !

Quoi qu’il en soit, le Bourgogne (surtout rouge) c’est effectivement incroyable quand la bouteille est cueillie à point !
Je vous propose néanmoins quelques alternatives de qualité : allez voir chez les bons vignerons du Trentino italien (Dalzocchio, Frantz Haas, Lageder, Walch…) il y a encore de superbes pinots pour moins de 40 euros. En Allemagne aussi, sur des terroirs très similaires à ceux de la Bourgogne et avec un surcroit de fraicheur.

Il faut de toute façon être curieux sinon on risque de rester dans la frustration.

Olivier

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1    #8 08/09/2023 17h27

Membre (2012)
Réputation :   50  

Bonjour,

Après, comme on dit "les arbres ne grimpent pas jusqu’au ciel" et la période qui arrive marquera peut être une baisse de l’export et donc plus de considération pour nous clients français et si la demande baisse alors les prix aussi je l’espère !


C’est impossible pour les vins de la Côte de Nuits. Les productions sont minuscules et le nombre de gens riches dans le monde entier prêts à payer le prix ne fait qu’augmenter. Pour autant certain vignerons bourguignons dans des appellations moins prestigieuses font du très bon (parfois supérieurs aux grands crus) à des prix encore abordables, malheureusement ils ne prennent souvent plus de clients.

Anecdote, ma grand-mère mettait du Chambertin pour la sauce du coq au vin. Je vous laisse imaginer le coût du plat aujourd’hui !

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#9 08/09/2023 17h37

Membre (2021)
Réputation :   54  

Bonjour, belle idée de discussion, je suis un grand amateur de vin rouge.

J’ai une cave en terre dans mon sous sol, avec grosso modo 120 à 150 bouteilles, que j’essaie d’étager dans le temps depuis quelques années pour pouvoir déguster quelques bouteilles entre amis quand l’occasion se présente, et surtout pour posséder des vins de garde de différents millésimes.

J’ utilise accessoirement le site Cavus Vinifera pour organiser mes rayons et enregistrer les millésimes, mais le côté cave en ligne reste accessoire et je pourrais largement m’en passer.

Pour ce qui concerne mes vins préférés, je suis un grand amateur de Côtes du Rhône (Gigondas, Baumes de Venise, Chateauneuf du Pape) et des vins de Bourgogne en général (on se fait les dégustations tous les ans à Beaune), j’aime aussi les vins du Jura (rouge et jaune). Les Bordeaux passent après pour moi, même si on y trouve d’excellents millésimes (il y a quelques semaines on s’est bu un Mouton Cadet à tomber par terre).

Par contre je n’aime pas les vins d’Alsace, et j’ai un peu plus de mal avec les vins blancs.

Au plaisir d’échanger, amicalement


Aide toi, le ciel t'aidera

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#10 08/09/2023 17h39

Membre (2023)
Réputation :   12  

Je suis naturellement optimiste alors j’y crois sur un horizon 3/5 ans.

Et comme je le disais plus haut, en attendant, je cherche et fouille d’autres beaux secteurs propices au pinot noir qui ne seraient pas encore sous les feux de la rampe.

Olivier
ps: si vous aviez congelé quelques portions de ce fameux coq au vin au Chambertin, il y a quelque chose à faire :-)

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#11 08/09/2023 18h34

Membre (2020)
Top 20 Monétaire
Réputation :   47  

Amateur aussi, tombé dedans très jeune, quand j’habitais dans le Sud-Ouest.

J’avais constitué il y a des années une cave faites de rouges et surtout des Bordeaux, beaucoup dans les années 80-90. J’ai laissé vieillir et j’y suis allé de temps en temps pour goûter. Plutôt des bonnes surprises pour leur âge.

Et puis j’ai constaté que je n’étais pas assez diversifié, et j’ai donc joint l’utile à l’agréable en souscrivant a plusieurs GFV dans diverses.appellations autour de la France. J’avais calculé les achats de GFV de manière à recevoir environ 60 bouteilles par an, soit 1 par semaine …

Cela nous permet depuis de voyager pour aller voir "nos" vignerons, voir "nos" vignes, discuter, échanger, se faire des nouveaux amis …. et rentrer avec le coffre plein a chaque fois.

Maintenant le problème est plutôt la gestion du flux vs nos capacités : Stock important dans la cave, flux des bouteilles qui rentrent, vs occasions de boire et quantités d’invités, et cave devenue un peu trop petite

Et nous, nous ne recrachons pas, car c’est pour accompagner les plats cuisinés par Madame ou plus rarement, moi-même. Et comme l’âge avance , nous n’avons plus la santé pour consommer de manière à faire vider un peu la cave.

Alors pour écouler les stocks, on donne aux amis et à la famille, nos bouteilles ont une histoire, ils savent d’où elles viennent, ils sont contents et nous aussi !

Enfin dernier sujet pour moi, la gestion de la cave (inventaire) . Je me suis astreint a tout rentrer dans une application (cellar tracker)  pour commencer à mieux gérer les dates de péremption. Pour l’instant c’est encore un peu difficile, je trouve que cela amène un peu trop de rationnel et tue le côté spontané, car j’aime bien choisir en regardant la bouteille .
Mais j’espère ainsi ne pas oublier un trésor !

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#12 08/09/2023 20h51

Membre (2019)
Top 20 Monétaire
Réputation :   47  

Le vin reste un bel outil de convivialité.
Je l’ai découvert en adhérent à un club de dégustation. Ce fut un tournant car, je découvrais l’art de la dégustation et la découverte d’un monde inépuisable ( Il touche à la géographie, à la géologie, au climat, à l’histoire, à l’entreprenariat, à l’art de la table, les accords…)
Aussi, j’avais fait creuser une cave enterrée dédiée pour aux grands crus de garde. (En majorité, bordelais )
Comme évoqué plus haut, beaucoup de vins sont construits afin d’être bus plus jeunes. Mais la garde de certains vins ( Grands crus bordelais, Châteauneuf- Du- Pape…) lui apporte une complexité souvent remarquable. Beaucoup de grands crus bordelais arrivent en début d’apogée après dix ans.( Et très peu de français le consomme dans cette condition.)
La gestion de la cave et des millésimes est devenue incontournable.
Mais, le plus grand plaisir, dans cette matière n’est plus personnel, il est de faire déguster de bons vins à des amis et d’entendre même chez des non initiés " Ah, il est bon ce vin!"
En dehors des valeurs sûres, effectivement chères du fait de l’exportation, la découverte de vins différents est une source inépuisable d’attention et parfois de belles surprises. Néanmoins, je dirais que le problème de certains "petits" domaines est la régularité. C’est mon exigence d’achat.
Après avoir ouvert les portes de l’Italie afin de découvrir des cépages nouveaux comme le sangiovese,  nous persévérons dans des vins rouges espagnols. Beaucoup de Français raffolent des Ribiera Del Duero, assez puissants, proches des rioja mais "plus fruités", plus équilibrés avec un cépage commun le tempranillo. On y trouve pour des rapports qualité/prix redoutables.
Mais ce monde est infini et évolue naturellement avec le temps. Je dirais alors qu’en cette matière, le temps joue enfin en notre faveur…
Bien à vous.

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#13 08/09/2023 21h45

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frontalier57 a écrit :

[C]ertains vignerons bourguignons dans des appellations moins prestigieuses font du très bon (parfois supérieurs aux grands crus) à des prix encore abordables, malheureusement ils ne prennent souvent plus de clients.

J’ai goûté en une occasion un délicieux Rully rouge 1er cru assez jeune, et ai entendu parler des vins du domaine Joblot, à Givry, qui est effectivement dans le cas que vous décrivez.

J’ai également découvert un superbe domaine de l’autre côté de la bourgogne, non loin de Chablis.

Mais vous le savez, puisque vous dégustiez du coq au vin au Chambertin, rien ne peut remplacer le goût des vins issus du terroir des environs de Gevrey.

pogman a écrit :

Je vous propose néanmoins quelques alternatives de qualité : allez voir chez les bons vignerons du Trentino italien (Dalzocchio, Frantz Haas, Lageder, Walch…) il y a encore de superbes pinots pour moins de 40 euros. En Allemagne aussi, sur des terroirs très similaires à ceux de la Bourgogne et avec un surcroit de fraicheur.

Je vous suis très reconnaissant pour ces recommandations.

J’ai été très impressionné par un pinot noir néo-zélandais qu’un ami gastronome et connaisseur du Nouveau monde m’avait fait goûter avec une viande rouge. J’avais retrouvé trace de ce vin chez des négociants spécialisés, et la bouteille se monnayait aussi autour de 40 euros. C’était en 2010, je crois.

pogman a écrit :

Il faut de toute façon être curieux sinon on risque de rester dans la frustration.

Je ne pense pas être frustré. C’est plutôt une forme de nostalgie. De tristesse, aussi.
Une famille de vignerons qu’un proche a bien connue sur trois générations a cessé de vendre ses vins aux particuliers - à nous y compris - lorsqu’elle a trouvé une occasion pérenne d’exporter tous ses vins à des prix bien différents de ceux auxquels nous étions habitués.
C’est alors une partie de ma vie qui s’en est allée.

Dernière modification par Ours (09/09/2023 10h44)

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#14 11/09/2023 09h18

Membre (2023)
Réputation :   12  

bg57 a écrit :

Maintenant le problème est plutôt la gestion du flux vs nos capacités : Stock important dans la cave, flux des bouteilles qui rentrent, vs occasions de boire et quantités d’invités, et cave devenue un peu trop petite

Et nous, nous ne recrachons pas, car c’est pour accompagner les plats cuisinés par Madame ou plus rarement, moi-même. Et comme l’âge avance , nous n’avons plus la santé pour consommer de manière à faire vider un peu la cave.

Alors pour écouler les stocks, on donne aux amis et à la famille, nos bouteilles ont une histoire, ils savent d’où elles viennent, ils sont contents et nous aussi !

Enfin dernier sujet pour moi, la gestion de la cave (inventaire) . Je me suis astreint a tout rentrer dans une application (cellar tracker)  pour commencer à mieux gérer les dates de péremption.

Je connais également bien ces problématiques sauf celle concernant l’âge (mais bon cela arrivera forcément tongue).

Au début de mon chemin d’amateur, je goutais beaucoup de vins différents afin de mieux cerner mes goûts et dès que je tombais sur une bouteille ou un vigneron intéressants j’achetais quasiment tout par 12…je vous laisse imaginer le carnage…12 bouteilles * 20 vignerons tous les ans pendant 7 ou 8 ans avant de me rendre compte de ma bêtise car n’ayant pas pris en compte que tous les vins ne se gardaient pas / bonifiaient pas au delà de 3 ou 5 ans.
Le virus (on le nomme trivialement TAVCO dans le secteur ==> Trouble d’Achat de Vin Compulsif et Obsessif) ayant fait son oeuvre je me retrouve avec plus de 5000 bouteilles en cave (que je gère aussi avec Cellar Tracker en entrées et sorties).

J’ai néanmoins trouvé l’antidote (ou du moins un moindre mal) puisque j’essaie d’organiser un destockage sur quelques 500 / 600 bouteilles tous les 3 ans. Je cible bien sûr toutes les bouteilles proches de leur apogée théorique en cassant le prix qui est souvent bien inférieur à celui du dernier millésime en vente au domaine.
Les gens de mon village adore et ils viennent recupérer les caisses par 12 bien souvent.

Aujourd’hui j’achète l’essentiel de mes vins par 2 ou 3 via une sélection méticuleuse et après dégustation dans des domaines qui fonctionnent malheureusement que par allocations. La demande ayant explosé sur ces domaines.

bernardo1 a écrit :

Le vin reste un bel outil de convivialité.
Je l’ai découvert en adhérent à un club de dégustation. Ce fut un tournant car, je découvrais l’art de la dégustation et la découverte d’un monde inépuisable ( Il touche à la géographie, à la géologie, au climat, à l’histoire, à l’entreprenariat, à l’art de la table, les accords…)

Bravo, tout est dit. Partage = convivialité ! J’aime aussi beaucoup l’idée de pouvoir faire découvrir à des jeunes qui n’ont pas forcément les moyens de belles bouteilles. Si cela leur permet de ne pas tomber dans les concours de "Binge Drinking" à grand coup de spiritueux horribles c’est toujours ça de gagné !
Sur quel secteur est situé ce club ?

Ours a écrit :

Je ne pense pas être frustré. C’est plutôt une forme de nostalgie. De tristesse, aussi.
Une famille de vignerons qu’un proche a bien connue sur trois générations a cessé de vendre ses vins aux particuliers - à nous y compris - lorsqu’elle a trouvé une occasion pérenne d’exporter tous ses vins à des prix bien différents de ceux auxquels nous étions habitués.
C’est alors une partie de ma vie qui s’en est allée.

Je maintiens ce que je disais : vous verrez qu’un jour ils seront contents de retrouver leur base de clientèle particulière ! peut etre pas pour 100% de leur vente mais sur un bon quart !

Olivier

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#15 11/09/2023 10h30

Membre (2016)
Réputation :   45  

C’est une discussion qui m’intéresse et à laquelle je me suis abonné. Je suis un très modeste amateur de vin, faute de moyens et d’emplacement de stockage pour le moment. C’est mon père qui m’a transmis le virus et dans ma jeunesse je me rappelle lui avoir ramené de mes  pérégrinations une bouteille de Château Pommard et une de château Haut-Brion.
J’apprécie plutôt les blancs et mon meilleur souvenir est un muscat des Pyrénées Orientales qui était tout simplement "divin" avec des arômes de melon et de cannelle. Voilà qui va faire tâche dans une discussion d’amateurs de "grands" rouges. Dans le registre rubicon, les Bordeaux m’ont souvent déçu et mes moyens  limités me permettent quand même d’excellentes surprises dans les vins du sud de la France ou d’Espagne.
Le vin est pour moi avant tout une histoire de partage et rien ne me plait autant que de faire découvrir à mes amis une excellente bouteille ! 😉


Bossuet : "Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

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#16 11/09/2023 10h43

Membre (2023)
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bonjour Yg75,

merci beaucoup pour l’intérêt manifesté au sujet de ce fil.

Il n’y’a pas d’avis qui fassent tâche ou d’autres qui doivent briller.
La valeur d’une belle bouteille doit rester l’expérience de dégustation avant tout plutôt qu’être corrélée à sa valeur d’achat.

De toute façon, soyons objectif : à partir du moment où une bouteille dépasse 15 euros, le contenu peut être exceptionnel mais dépasse largement son prix de revient. Je dirais même que plus la bouteille est chère et moins on s’y retrouve en terme de plaisir de dégustation (c’est un peu extrême, je le concède).

Content de savoir que le fils gâte son papa en guise remerciement pour une passion partagée. C’est beau.

(mode ironique enclenché: le Château de Pommard est resté ancré dans le passé et jouit encore d’une belle côte auprès des personnes qui débutent dans le vin. Ce sont avant tout des vins bien marketés mais il y’a beaucoup mieux ailleurs et même moins cher. On peut en parler si vous appréciez le Pommard ou les autres appellations qu’ils proposent dans la gamme).

Merci pour le partage de votre plus beau souvenir bachique !

Au plaisir de poursuivre les échanges.

Olivier

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#17 11/09/2023 10h49

Membre (2016)
Réputation :   45  

Oui le Château de Pommard est resté ancré dans le passé, mais justement c’était en 1981 et j’avais été formidablement reçu pour un jeune homme qui venait acheter une seule bouteille ☺️


Bossuet : "Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

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Favoris 1    1    #18 11/09/2023 10h50

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pogman, le 08/09/2023 a écrit :

L’export étant également friand de vins prêts à boire pour plus vite (c’est top pour Instagram), les vignerons ont effectivement modifié le style des vins en moins de 7 ou 8 ans je dirais.

Je dirais que l’export est au contraire très friand de vins de garde et ce de plus en plus. Ne serait-ce que pour des raisons économiques, en lien avec les comportements de ’collection’ (achat de vin par des particuliers pour le boire plus tard) ou ’d’investissements’ (achat de vin pour une revente plus tard).

Concernant le premier type d’investissement (’collection’), dés qu’on parle de vins haut-de-gamme (voire de luxe), i.e. au-dessus de 20/30€ le col, on parle (en moyenne) de clientèles particulièrement aisées. Et donc (en moyenne) de clientèles étrangères. Ce n’est pas un hasard si les vendeurs historiques de ce type de vins (brokers, cavistes haut-de-gamme, maison d’enchères) sont traditionnellement étrangers (Royaume-Uni notamment).

Concernant le second type (’investissement’), il est également très centré sur l’étranger et ce de façon croissante. Par exemple, les États-Unis pesaient pour 1% de l’indice Liv-ex en 2011 contre environ 1/3 de nos jours (source : rapport liv-ex "The evolution of fine wine investment", téléchargeable gratuitement).

pogman, le 08/09/2023 a écrit :

Après, comme on dit "les arbres ne grimpent pas jusqu’au ciel" et la période qui arrive marquera peut être une baisse de l’export et donc plus de considération pour nous clients français et si la demande baisse alors les prix aussi je l’espère !

J’aimerai bien. Mais pour l’instant, les seuls vins qui ne souffrent pas trop sont les haut de gamme/luxe. Et c’est tiré par l’export (source : ma connaissance intime de ce secteur).

Ça fait une quinzaine d’années que j’entends dire que les "grands crus" (traduction de "fine wines") finiront par redevenir raisonnables en matière de prix, quand l’export se tassera (notamment en ce qui concerne la Bourgogne). Et ça fait quinze ans que les prix des vins bourguignons haut-de-gamme progressent (même si ça se tasse un peu cette année, la tendance de moyen terme demeure nettement orientée à la hausse).

D’ailleurs, le marché français n’est pas au mieux de sa forme (euphémisme), pour la Bourgogne comme pour les autres vignobles. En revanche, l’export des vins bourguignons continue de tirer ce vignoble vers le haut, en matière de valorisation (cf. par exemple note de conjoncture BIVB du printemps 2023).

Donc effectivement, les arbres ne grimpent pas au ciel. Mais le monde est vaste : quand un arbre devient malade (ex. marché chinois) ou s’affaiblit, on passe au suivant (Singapour, Corée du Sud, Norvège etc. etc.). Et à ce petit jeu, 1) les bourguignons sont des maîtres en la matière (à l’image des champenois) et 2) la France est un arbre de taille moyenne.

Une règle historique intangible (depuis l’antiquité jusqu’à nos jours) : le vin est un produit qui voyage. Et il voyage là où sont les sous. Et les sous sont plus à l’étranger qu’en France.

---------------------------------------------------------------------------------

Pour revenir sur le sujet de la file, mes vins préférés sont (bien entendu) des Corbières (et les magnifiques Crémants de Limoux).

Sinon quelques vins que j’ai en cave, pour mes enfants :

- Bandol : Bastide Blanche (cuvées Fontanéou et Estagnol)
- Côte-Rôtie : Domaine Garon, cuvée Les Triotes
- Roussillon : Clos des fées, vieilles vignes

J’apprécie aussi tout particulièrement les malbecs argentins, les vins australiens (avec un petit faible pour Yalumba et sa cuvée Tri-centenary, magnifique travail de préservation des plants et variétés), les sauvignons blancs néo-zélandais etc. Plein de vins qui me rappellent de très bons souvenirs mais qu’on ne trouve malheureusement pas en France (ou alors à des prix indécents, la distribution étant indigente chez nous).

Dernière modification par carignan99 (11/09/2023 13h06)

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#19 11/09/2023 10h55

Membre (2021)
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En parlant de Pommard…

Il y a environ 2 ans lors d’un repas avec des amis j’ai ouvert un Pommard 2008 que j’avais en cave depuis quelques années, je n’avais que 2 bouteilles de ce millésime, achetées à la même date et au même endroit, stockées l’une à côté de l’autre. Grosse déception, il n’avait quasiment plus aucun goût.

Peut être 2 mois plus tard j’ouvre la 2e bouteille, plus dans le but de m’en débarrasser qu’autre chose, il était carrément excellent !

Les mystères de la conservation, rien n’est jamais écrit…


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#20 11/09/2023 11h00

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J’ai donc, comme je le disais, été élevé avec les vins de la Côte de Nuits.

Mais le catalyseur a été cette bouteille de Chambolle-Musigny 1er cru "les Amoureuses" 1972 (millésime exceptionnel) déposée par mon père dans un coin sombre, mais accessible de son logement, en vue d’être consommée par lui au retour de ses vacances, en 1988.

J’avais un job d’été et occupais alors seul son appartement.

Je suis tombé sur cette bouteille et ait été très sincèrement convaincu qu’elle avait été placée là pour que je la déguste.

Ce que j’ai fait. Innocemment. Hors de tout repas.

C’était prodigieux.

C’est la bouteille de vin qui m’a véritablement fait aimer le vin.

@PyT25VC :

Oui. Cas classique avec les très bons vins rouges. Ceci arrive souvent autour de 8 ou 9 ans de garde. Avec le Pommard, cette phase peut être plus longue encore. Le vin se ferme, puis s’ouvre, puis se referme, puis se ré-ouvre.

J’ai le souvenir de ce 1er cru de Pommard 1998 ouvert autour de 2012, je crois. Totalement fermé. C’était comme boire de l’eau. Nous avons attendu quelques années avant d’ouvrir une autre bouteille du même vin, même millésime, avec du gibier. Il était délicieux. Quelques arômes secondaires étaient bien présents, mais il était aussi toujours sur le fruit rouge et la griotte. Pas même d’arômes tertiaires.

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2    #21 11/09/2023 11h08

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Une anecdote du même genre : ma mère tenait un bar-restaurant et la serveuse de l’époque, se trompant dans les bouteilles, ouvre un grand Saint-Émilion alors que le client voulait un verre de Bordeaux "ordinaire". Mon père présent à tout de suite intercepté la bouteille et appellé ses copains pour une dégustation impromptue ! Il n’en a jamais voulu à la jeune serveuse, un peu confuse, et a rangé ses grands crus à distance des bouteilles ordinaires…


Bossuet : "Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

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#22 11/09/2023 11h11

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Passant le plus clair de mes vacances à Cassis, je déguste fidèlement leurs vins blancs, qui peuvent aussi le cas échéant accompagner une viande blanche
Avec Chateauneuf du Pape ils sont le premier AOC de France (décroché de mémoire en 1938)

Sinon souvenirs perso :
quand j’ai 10 ans dans un restau à Vittel, mon père me fait boire un sanglot de Château Chalon
inoubliable
et souvenirs de lecture dans la presse d’un commercial immo écoeuré car le client Russe avait voulu fêter son acquisition somptueuse avec du Richebourg 1947 et… des glaçons !


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#23 11/09/2023 11h18

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pogman a écrit :

Je maintiens ce que je disais : vous verrez qu’un jour ils seront contents de retrouver leur base de clientèle particulière ! peut être pas pour 100% de leur vente mais sur un bon quart !
Olivier

Je ne suis pas certain que leurs anciens clients leur fassent cette faveur s’ils avaient d’aventure à nouveau besoin d’eux.

Je discutais voici quelques années avec un traiteur de luxe à qui quelques vignerons ont joué ce tour pendable, et il était bien décidé à ne plus avoir affaire à eux dans l’éventualité où ils se trouveraient dans la nécessité de revenir vers des acheteurs français.

Je ne dis pas que c’est bien. Mais le vin est parfois, comme vous le soulignez fort justement, une question de passion - et de passions.

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#24 11/09/2023 12h55

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Job a écrit :

souvenirs de lecture dans la presse d’un commercial immo écoeuré car le client Russe avait voulu fêter son acquisition somptueuse avec du Richebourg 1947 et… des glaçons !

Quel gâchis, c’est aussi triste que de mettre du coca dans un bon whisky… wink


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#25 11/09/2023 14h28

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carignan99 a écrit :

J’apprécie aussi tout particulièrement les malbecs argentins, les vins australiens (avec un petit faible pour Yalumba et sa cuvée Tri-centenary, magnifique travail de préservation des plants et variétés), les sauvignons blancs néo-zélandais etc. Plein de vins qui me rappellent de très bons souvenirs mais qu’on ne trouve malheureusement pas en France (ou alors à des prix indécents, la distribution étant indigente chez nous).

Bonjour Carignan (la lecture de ce pseudo nous indique de suite que le vin ne vous laisse pas indifférent), merci pour le retour et le partage de votre avis bien détaillé et factuel !

Enfin, un petit commentaire sur la partie vins étrangers et plus particulièrement nouveau monde. J’aimerais beaucoup pouvoir en boire régulièrement car ma connaissance est pour ainsi dire nulle. Aux prix auquels ils sont revendus chez nous, mieux vaut être sûr de ce qu’on achète. Pas trop le droit à l’erreur et pourtant des vins d’un calibre de ceux de Philip Bass devraient faire partie de l’éducation du goût.

PyT25VC a écrit :

En parlant de Pommard…

Il y a environ 2 ans lors d’un repas avec des amis j’ai ouvert un Pommard 2008 que j’avais en cave depuis quelques années, je n’avais que 2 bouteilles de ce millésime, achetées à la même date et au même endroit, stockées l’une à côté de l’autre. Grosse déception, il n’avait quasiment plus aucun goût.

Peut être 2 mois plus tard j’ouvre la 2e bouteille, plus dans le but de m’en débarrasser qu’autre chose, il était carrément excellent !

Les mystères de la conservation, rien n’est jamais écrit…

Ca ne fait jamais plaisir de passer à côté d’une belle bouteille qu’on avait attendu. Si vous ne m’aviez pas dit qu’il y’avait une seconde bouteille identique avec les mêmes paramètres de stockage, je vous aurai de suite affirmé : 2008 année vraiment pas terrible pour les rouges bourguignons donc le risque était grand. Dans votre cas, effectivement une phase de fermeture pour le moins ingrate.

Le vin étant un produit vivant, c’est aussi pour cela qu’on l’aime

Olivier

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