Faith, le 02/02/2021 a écrit :
zedbum a écrit :
Vous prenez un filet de patate.
Toutes les patates sont au même endroit, dans le filet et au même moment.
Résultat vos patates se refilent toutes le mildiou (si tant est que çà se refile!)
Sauf que le mildiou n’est pas transporté par les patates, et que les patates ne se déplacent pas…
Les humains vivent de toute façon dans le filet familial dont vous parlez 30/40% de leur temps, mais en plus changent de filet régulièrement dans la journée.
J’ai ri, désolé
Bon puisque mon image ne vous semble pas cohérente car les patates ne bougent pas, je vous propose le filet de poissons.
Vous allez sans doute à la pêche de temps à autres.
Le pêcheur garde ses prises dans un filet qu’il laisse dans l’eau le temps de finir sa partie de pêche.
Vous ajoutez une maladie contagieuse des poissons comme l’hydropisie causée par un virus et vous avez votre image qui bouge
Le filet est toujours le confinement, les poissons c’est nous, du coup si tout les poissons ne peuvent sortir d’un filet ou aller que dans un autre filet alors tout le monde se refilera le virus.
Raisonnement mis en équation
Je vais essayer d’expliquer mon raisonnement plus sérieusement.
Si on appelle "RC", la valeur qui représente le Risque de se Croiser sur un même mètre carré au même moment.
L’objectif étant de diminuer les contamination et de faire baisser ce risque et donc cette valeur "RC".
Je ne vais pas parler de confinement ou de couvre-feu mais des mesures concrètes qui y sont liés.
Les mots confinements ou couvre-feu sont souvent détournés ou déformés.
Pour essayer de mettre en équation cette valeur "RC"de risque je choisis les variables suivantes:
- "Ge" qui est le nombre de gens qui sortent. ici 1 = 1 personne qui sort
- "Co" qui est le nombre de commerces ouverts, pas en unité mais en mètre carré. 1 = 1 m²
- "To" qui est le temps d’ouvertures des commerces , en heures d’ouvertures. 1 = 1 heure
Mon équation donnerait alors RC = ( Ge x 24) / ( Co x To)
24 est ici les 24 heures pour définir une journée. Ce chiffre restant bien entendu fixe.
Maintenant que se passe t’il si on prend les mesures :
1/ si on diminue le nombre de commerces ouverts et donc les mètres carrés possibles ouverts disponibles à la population.
La variable "Co" (nombre de commerces ouverts en m²) diminue, ce qui augmente mécaniquement "RC", le risque de se croiser.
Moins de commerces ouverts, les gens étant ce qu’ils sont, vont donc dans ceux qui restent ouverts pour chercher ce qu’ils ont besoins.
Plus de gens se concentrent alors au mêmes endroits.
2/ si on diminue le temps d’ouvertures des commerces, ce qu’implique un couvre-feu.
La variable "To" (temps d’ouvertures des commerces en heures) diminue, ce qui augmente mécaniquement "RC", le risque de se croiser.
Moins d’heures d’ouvertures, les gens qui sortaient après 18h, se retrouvent à devoir faire leurs courses à 17h en même temps que les autres.
3/ si on diminue le nombre de gens qui sortent
La variable "Ge" diminue, ce qui diminue mécaniquement "RC", le risque de se croiser.
Possibilité jamais utilisé par nos gouvernants.
Le principe ici étant de répartir la population en plusieurs catégories.
Chacune de ces catégorie ne pouvant sortir alors qu’un jour ou deux jours bien défini.
L’objectif est d’éviter alors les rush dans les commerces et de répartir de manière égale le nombre de gens qui sortent tous les jours.
Un exemple que j’explique au message #4169 de cette file, serait de décider que les gens dont le nom commence par les lettres A à D ne sortent que le lundi, E à H le mardi, i à L le mercredi, M à P le jeudi, Q à T le vendredi, U à Z le samedi.
Ce n’est qu’un exemple basique de mise en place de catégories.
J’ai bien conscience qu’il y a plus de personnes pour certaines lettres que pour d’autres.
L’idée est juste d’imager.
L’idéal est de trouver des catégories, qui divisent correctement en 6 les gens qui sortent.
Résultats des solutions actuels de nos gouvernants:
Ils ont choisis les mesures 1 et 2 mais sans la 3.
C’est à dire diminuer "Co" et "To" sans diminuer "Ge".
(Diminuer le nombre de mètre carré de commerces ouverts, diminuer le temps d’ouvertures des commerces et ne pas diminuer le nombre de gens qui sortent).
La solution employée actuellement dans l’équation fait exploser "RC" le risque de se croiser.
Aucune des variables n’est ajusté pour diminuer "RC", toutes mécaniquement l’augmente.
Si on fait l’inverse et que l’on décide d’ajuster les variables pour que "RC" diminue:
-> on ouvre tous les commerces, le maximum de mètre carré possibles.
"Co" augmente et "RC" diminue alors
-> on demande aux commerçants d’ouvrir plus longtemps dans la journée et au lieu de les payer à ne rien faire, en leur filant un crédit sur le dos, on leur donne au contraire une prime pour ouvrir plus longtemps.
"To" augmente et "RC" diminue" alors
-> on créé des catégories ou 1/6eme de la population peut sortir seulement chaque jour faire des courses.
"Ge" diminue et "RC" diminue alors.
Si les trois variables "Co", "To" et "Ge" sont bien ajustés alors on a "RC" qui diminue.
Dans ce cas là si on considère qu’un commerce est un lieu possible de contamination, on diminue ce risque.
Financièrement sur le sujet des commerces
Actuellement, on dépense des milliards d’euros:
- en aide financière aux entreprises, on les endette, on risque de les couler.
- en chômage partielle pour un nombre importants de salariés.
Si on ajuste la variable "Co" de l’équation au dessus, on supprime toutes ces aides puisque tout est ouvert. On récupère des milliards, d’euros pour l’économie.
Si on ajuste la variable "To" en aidant financièrement les commerces à ouvrir plus tardivement.
Défiscalisation des heures supplémentaires, prime direct pour payer des heures supplémentaires.
On dépense alors de l’argent pour soutenir l’emploi au lieu de le détruire.
Si on créé provisoirement des Bus, Métro, VTC supplémentaires aidés par l’état, on dépense alors les aides en création d’emplois.
Qui même provisoires, auront alors pour impact d’augmenter le nombre de transports en communs et donc de diminuer le nombre possibles de passagers par véhocules de transports en commun.
Encore une équation au final, où le même argent soutient et construit de l’emploi au lieu de le détruire tout en diminuant "RC" le risque de se croiser et donc de se contaminer.
L’équation du risque de se croiser pour les transports en commun pourrait être:
- Rc = ( Ge x 24) / ( Tc x To )
ici "Tc" remplacerait "Co", et serait le nombre de places disponibles en transport en commun avec pour condition un espacement d’un siège vide entre chaque siège occupés.
J’espère ne pas avoir été trop brouillon sur mon raisonnement.