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[+1]    #2851 15/05/2020 13h06

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Concernant la "fraicheur" des chiffres, pour info les données dans le tableau plus haut dans la file vous donnent une vision actualisée de ces chiffres au 14 mai et non 28 avril dans la colonne "% décès", ainsi qu’une estimation plus fine des risques réels en colonne "% décès ajusté" lorsqu’on considère qu’en fonction de l’âge on n’a pas autant de chances de rencontrer le virus (un retraité restant chez lui toute la journée croisera moins de personnes à moins d’un mètre en un mois qu’un jeune allant à l’école et sortant régulièrement faire la fête).

Par exemple les chances de décès en cas d’infection pour les 15-44 ans sont de 0,009% vs. 7,63% à plus de 75 ans avec les hypothèses de diffusion prises (qui ne restent qu’un modèle à affiner).

Pour en revenir à l’exemple du loto, les chances sont donc plus importantes d’avoir les 4 bons numéros (sans le numéro chance en plus) que de décéder du covid lorsqu’on a été infecté. Maintenant si vous considérez qu’on a environ 1 chance sur 10 d’être infecté alors oui, il y a plus de chance d’avoir les 4 bons numéros + le numéro chance que de décéder du covid.

Concernant la saturation du système de santé et les premières mesure de confinement prises, pour être clair j’y étais et reste tout à fait favorable : il fallait désaturer les hôpitaux et il y avait effectivement trop d’incertitudes concernant le virus et la fiabilité des données chinoises. Maintenant que l’on a plus d’éléments, je pense qu’il faut prendre du recul et considérer toutes les pièces du puzzle : la réalité des risques de décès comme je l’ai fait dans mon analyse mais bien sûr aussi les risques de séquelles potentielles liées au virus (ce qu’évoquaient Scipion8 et wulfram), sans oublier la multitude de problèmes (y compris en termes de santé) générés par les effets du confinement et des mesures de mise à l’arrêt de grands pans de notre société. Aucune solution/stratégie ne me semble satisfaisante sans avoir tenu compte de l’ensemble de ces éléments.

Dernière modification par Nicofil (15/05/2020 13h43)

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#2852 15/05/2020 13h49

Membre (2019)
Réputation :   32  

INTJ

Je me permet de poster deux vidéos d’un spécialiste coréen du sujet qui synthétisent pas mal de connaissances sur le covid-19, que je n’ai pas vues sur ces pages.


Vidéo YouTube


Vidéo YouTube

Pour ma part, je ne pense pas qu’on peut raisonner comme si on avait eu en France les masques en nombre, les tests réalisables de manière industrielle et la culture des pandémies. Je rajouterai qu’on n’a pas la culture du consensus politique comme en Allemagne par exemple, habituée à faire des coalitions.

Dernière modification par bubulle (15/05/2020 13h54)

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#2853 15/05/2020 14h00

Membre (2016)
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Scipion8 a écrit :

- incertitude sur l’immunisation : ceux qui proclament que le confinement a empêché la constitution rapide d’une immunité de groupe oublient allègrement qu’on n’a pour l’heure aucune certitude sur cette immunité (sa durée, par exemple)

- incertitude sur les effets persistants sur les porteurs du virus : pour l’heure on n’a aucune certitude sur les effets de long-terme de ce virus sur ceux qui l’ont eu (y compris de façon peu symptomatique) ; on ne peut pas exclure la possibilité que les malades aient besoin de soins sur longue durée

Avec de tels argument, il ne reste plus qu’à se confiner jusqu’à l’obtention d’un hypothétique vaccin.
Est ce raisonnable ?

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#2854 15/05/2020 14h51

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@Olive1 : A ce stade, la thèse de l’immunité de groupe n’est que cela : une thèse, parmi d’autres. On ne peut pas construire une politique de santé publique sur du wishful thinking. Dire à la population, "embrassez-vous, ça va accélérer la constitution d’une immunité de groupe", et se retrouver 10 ans après avec toute une population aux poumons troués, ce serait irresponsable.

Donc la prudence s’impose tant que les scientifiques ne comprennent pas mieux ce virus. Le vaccin n’est qu’un des chantiers, il y a aussi la recherche de traitements, et simplement le travail de recherche indispensable pour mieux comprendre le fonctionnement de ce virus, l’immunité etc.

Au-delà de la question (cruciale) de l’engorgement du système hospitalier, c’est donc de l’intérêt général de repousser dans le temps la propagation de ce virus, jusqu’au moment où on sera mieux armé pour y faire face (vaccin, traitements, mesures ciblées pour protéger les populations à risque etc.). Les raisonnements égoïstes du type "moi je suis en bonne santé, je veux consommer tout de suite, je veux vivre comme si de rien n’était, je m’en fiche des vieux / des fragiles" sont une impasse - intellectuelle et morale.

Un confinement strict n’est que la mesure la plus radicale de restriction de la circulation de la population (donc du virus). Mais manifestement ce n’est pas la seule voie et par des mesures plus soft on peut avoir un effet efficace sur la propagation du virus sans gêner autant l’activité économique.

Donc perso je suis assez optimiste, à la fois sur le front de la lutte contre ce virus et sur le rebond de l’économie qui va s’ajuster à cet environnement particulier tant que cette menace perdurera - comme elle s’est ajustée par le passé à des menaces bien pires.

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[+1]    #2855 15/05/2020 15h05

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Pas possible de ressortir, il faut rester confiner en France après le vaccin quand même, parce que:
- L’immunité du vaccin n’est pas de 100%;
- Le virus peut muter;
- Il existe d’autres virus qui provoquent des détresses respiratoires aiguës;
- C’est plus prudent, on sait jamais;
- Finalement on s’en fout des dettes, c’est les riches qui paient croient-ils;

Mais voyons le positif, les magasins sont pleins de clients. C’est juste dommage qu’ils achètent à crédit avec mon pognon. Je vous mets une petite prime covid avec ça? Cela a dû être tellement difficile de rester chez vous:

Aide exceptionnelle de solidarité versée par Pôle emploi, les réponses à vos questions |Pôle emploi

Si vous cherchez pourquoi la bourse Française se prend 10% de retard sur des pays vraiment développés économiquement (pays bas, allemagne, suisse, états unis), ne cherchez pas plus loin. Le problème, c’est nous.

Dernière modification par Trahcoh (15/05/2020 15h06)

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#2856 15/05/2020 15h39

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Scipion8 a écrit :

Les raisonnements égoïstes du type "moi je suis en bonne santé, je veux consommer tout de suite, je veux vivre comme si de rien n’était, je m’en fiche des vieux / des fragiles" sont une impasse - intellectuelle et morale.

Attention à ne pas partir dans la caricature : je ne crois pas avoir lu qui que ce soit osant prôner cela sur les dernières pages de cette file.

Concernant l’approche actuelle de lutte contre le virus et le rebond économique à venir, chacun ses opinions mais je vous trouve très optimiste.

A contrario je vous trouve bien pessimiste sur la probabilité que, comme c’est normalement la norme pour les autres virus, une immunité puisse être développée (même temporairement : avec certaines approches 3 mois pourraient suffire pour atteindre l’immunité de groupe avec peu de dégâts). Bien sûr il n’est pas question d’agir sans avoir suffisamment mis tous les éléments dans la balance mais sur ce sujet spécifique de l’immunité on a de plus en plus de nouvelles rassurantes : confirmation par l’OMS que les cas de réinfection asiatiques étaient en fait de faux positifs, premiers résultats d’études tendant à confirmer qu’une immunité se développe (cf. cet article par exemple).

Quand les impacts de la "prudence" causent des dégâts considérables, c’est le refus de remettre en question cette approche (quelque soit le résultat de cette analyse - je ne souhaite pas préjuger du résultat) qui me semblerait irresponsable.

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#2857 15/05/2020 16h27

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Je pense qu’on s’est fourvoyé concernant cette histoire d’immunité de groupe.

La grippe saisonnière contamine environ 6 millions de personnes par an en France. Soit environ 10% de la population. Et non pas 80 %…
La grippe - Santé publique France

Lors de mes premiers calculs j’avais considéré qu’il fallait 80% de gens contaminé pour obtenir l’immunité collective. D’après quelques chiffres que j’avais regardé sur internet.

Mais je ne suis pas épidémiologiste.

Il me semble que cette notion d’immunité collective est a étudié un peu plus en profondeur. Si on écoute Didier Raoult, cette notion d’immunité collective à 80% n’a pas de sens. D’après son expérience de terrain.

Lorsqu’on fait des modélisations cependant ce chiffre est essentiel ! Si on considère qu’il y aura seulement 10 % de gens contaminé au lieu de 80 %, ça fait au moins 8 fois moins de mort !
Peut-être que dans ce cas là on n’aurait pas confiné tout le monde…

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#2858 15/05/2020 16h56

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Pas plus que pour le coronavirus, personne ne sait combien de personnes sont colonisées par la grippe chaque année. Si vous compreniez le système de santé, vous le sauriez. Votre lien ne sait même pas combien il y a de patients malades. Il faudrait des tests biologiques pour savoir ça.

Dernière modification par Trahcoh (15/05/2020 16h59)

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[+1]    #2859 15/05/2020 16h59

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Je ne suis pas non plus épidémiologiste sinon je crois que je me garderais bien d’écouter Didier Raoult… mais c’est un autre débat ;-)

Concernant le seuil d’immunité de groupe, je vous recommande la lecture de l’analyse suivante : (en anglais)

Elle est en partie basée sur l’analyse des données suédoises, où le virus a semble-t-il ralenti sa propagation depuis avril, alors que le R0 résultant des quelques mesures prises était de 2.5 (ce qui tend à montrer qu’ils ont atteint le seuil d’immunité de groupe depuis avril). L’auteur, ainsi que celui d’une étude suédoise, concluent à un seuil d’immunité collective atteint dès 17% (attention au final le virus infecte bien plus de personnes mais commence progressivement à s’éteindre tout seul à partir de ce seuil).

Mon graphique était bien plus conservateur / prudent et se contentait de montrer qu’en prenant les 2/3 de la population française, on restait dans la partie très basse de l’exponentielle.

Dernière modification par Nicofil (15/05/2020 17h02)

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[+1]    #2860 15/05/2020 18h15

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Les derniers chiffres de l’Insee sont sortis :
Évolution du nombre de décès quotidiens et cumulés depuis le 1er mars − Nombre de décès quotidiens | Insee
C’est plutôt encourageant, nous nous retrouvons dans une situation où le nombre de décès quotidiens est inférieur aux 2 dernières années, conséquence d’une activité ralentie. Cela se traduit nettement chez les plus jeunes, finis les accidents de la route en sortie de boite contre lesquels aucun gouvernement n’aura jamais eu de résultats satisfaisants.

Cela confirme le chiffre émis plus tôt de 60% des décès du Covid 19 qui s’ajoutent à la mortalité en temps "normal".
Sur 27000 décès recensés, 17000 ont donc été s’ajouter en plus des décès les 2 dernières années.
Ce chiffre de 27000 ne tient pas compte des décès à domicile liés au Covid mais ça ne change pas la (sur)mortalité générale.


Parrainage BOURSORAMA code : LIKA0507 - BforBank YYXC - TOTAL ENERGIE : 112210350

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#2861 15/05/2020 20h04

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Une chose est sûr le coronavirus aura cassé les motivations de beaucoup et seul les plus motivés auront su continuer leur chemin….

J’ai vu ces deux derniers mois beaucoup d’investisseurs renoncer à leurs projets…

Personnellement, j’ai mis les bouchés double et pris le risque de me lancer dans un nouvel investissement immobilier ainsi que multiplié par 4 mon exposition au marché boursier.

J’espère que ça paiera…on fera bien

Dernière modification par Rick (15/05/2020 20h18)

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#2862 15/05/2020 21h27

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Paradoxical dynamics of SARS-CoV-2 by herd immunity and antibody-dependent enhancement

The outbreak of SARS-CoV-2 in Wuhan, China caused a pandemic of COVID-19. However, it remains enigmatic why the mortality rate is variable among countries. Here we show that at least three types of SARS-CoV-2 virus, type S, K, and G. have spread globally and formed complex infectious trends in terms of transmissibility and virulence. Type K establishes herd immunity and protects against the most virulent type G. Immunity to type S is involved in aggravating type G infections through antibody-dependent enhancement (ADE). Epidemiological tools based on influenza and SARS-CoV-2 epidemic curves explain why COVID-19 mortality varies among Japan prefectures and European countries, and warns of high fatality in the United States. An equation was developed to quantify the severity of COVID-19. Our tools and equations also detect new infectious disease explosions and bioterrorism early, and guide containment of the virus with therapeutic approaches and local policies efficiently inducing herd immunity.

Visiblement le développement de l’épidémie est plus complexe qu’ la simple gestion que l’on peut en faire.
Un peu d’humilité et de modestie ne peuvent nuire.

Perso, je trouve le papier crédible, mais je ne sais pas juger si la taille des échantillons est suffisante pour tirer de telles conclusions

Dernière modification par phili75 (15/05/2020 21h33)

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[+2]    #2863 16/05/2020 13h16

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Il y a un sujet sur lequel je n’ai pas pu trouver jusqu’à présent des études sérieuses, bien que ce point soit un peu évoqué sur divers blogs, et dans diverses publications : "quel sera l’impact du Covid-19 sur l’inflation ?"

On peut déjà remarquer qu’il y aura un certain impact (inflationniste) du fait qu’il va falloir vivre avec le virus pendant un certain temps (au moins des mois, peut-être des années) avec les conséquences de la distanciation sociale qui vont avec, en particulier :
   - surcoût des mesures de désinfection, au niveau des produits et prestations directement liées
   - diminution de la productivité induite, si les mêmes structures permettent de "servir" moins de clients

Quelques exemples : le coiffeur qui augmente ses prix pour tenir compte des kits désinfection, l’entreprise de BTP qui augmente ses prix pour tenir compte des mesures prises avec le Covid-19, le dentiste qui devra augmenter ses prix pour tenir compte des produits en plus et des temps "perdus" pour désinfecter ses installations entre 2 patients, le restaurant qui devra augmenter son prix pour tenir compte du fait que son local peut accueillir 2x moins de clients, etc.

Tous ces surcoûts vont devoir quelque part être répercutés dans les prix de détail des marchandises et services vendus, et le "business model" de certaines activités va devoir largement évoluer.

En parrallèle, nul doute qu’on peu compter sur l’ingéniosité humaine pour inventer pleins de choses qui augmenteront la productivité, et qu’on peut aussi anticiper une baisse (ou changement de nature) de la demande pour certains biens ou services, qui pourrait avoir un impact déflationiste.

Il reste à mesurer l’impact global que tout ceci aura. Mais assurément, on a actuellement plus d’incertitudes à ce niveau qu’il y a 6 mois.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#2864 16/05/2020 13h54

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Hello GBL,

Je me suis posé la même question dés le début du confinement. Mon analyse est probablement très simpliste, mais la voici.

Cette situation complique le geste de consommation. Nous avons donc stoppé ou fortement réduis la consommation de produits et services non essentiels.
Il s’ensuit donc aujourd’hui, une accumulation de stocks, qu’il faut écouler. La baignoire est pleine, le robinet est quasiment coupé et la bonde n’évacue plus autant qu’avant.
Afin d’inciter à vider la baignoire qui menace de déborder, les prix baissent à cour terme.
J’ai redémarré la bagnole ce matin, le litre de SP95 à 1.17 ce matin, au lieu de 1.3 il y a 2 mois (-10% savahnt que l’amortisseur à la baisse que sont les taxes est colossal)

Ensuite, cette situation devrait renchérir les coûts de production et de distribution des biens et services pour les raisons que vous avez évoquées. L’effet volume à la baisse devrait aussi jouer pour les biens et services non essentiels. Cela devrait je pense se retrouver dans le prix final.

Je crains donc une déflation à court terme afin de vider les stocks constitués avant la crise, et également pour tenter de faire revenir le client. Ensuite, une inflation sur l’ensemble des produits et services, d’autant plus accentuée que le produit ou service en question est essentiel ou non pour le quidam ou l’entreprise cliente.

Maintenant, vous soulignez le fait que l’humain devrait inventer, créer et développer des méthodes pour améliorer sa productivité et sa structure de coût. Très certainement, je n’avais pas formalisé cette hypothèse aussi clairement dans ma réflexion. Je pense que vous avez raison, et ce seront les futurs vainqueurs en bourse. Je prends note d’être attentif à ce sujet dans l’étude des sociétés que je projette de mettre ou conserver dans mon portefeuille.
Cela me fait penser à un exemple. Mon employeur (secteur informatique), a pu et mis rapidement 95% de ses effectifs en télétravail. Ce n’était pas la culture de l’entreprise. Mais beaucoup de personnes réticentes, et même au niveau du haut management, ont constaté que sur ces 2 mois, l’entreprise a plutôt bien travaillé, avec un niveau de productivité élevé et une très bonne continuité des services pour nos clients. Bien sur, ce n’est pas simple, probablement pas pérenne en l’état à long terme,  mais l’entreprise et le management ont su prendre les décisions et gérer la boutique au mieux. A partir de la, une réflexion est ouverte par la direction et les partenaires sociaux pour réfléchir à des solutions de ce type de manière plus pérennes et mieux encadrées afin de préparer le potentiel FMO (Futur Mode of Operation).
Donc comme vous dites, il y aura ceux qui sauront et pourront s’adapter à la hausse des coûts de productivité, et ceux qui ne sauront pas ou ne pourront pas du fait de leur activité.

Mais pour conclure, après la période des soldes et de déstockage, j’envisage une reprise de l’inflation.

A+
Zeb


Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.

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[+2]    #2865 16/05/2020 20h45

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Bonjour à tous,

Je ne sais pas si l’info est passée et si elle intéresse ici mais l’enseigne Alinéa depose le bilan suite au covid (cette crise n’a fait qu’enfoncer le clou).
Coronavirus : l’entreprise d’ameublement Alinéa dépose le bilan

Ils ne seront pas seuls, mais ça commence déjà.

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#2866 17/05/2020 09h36

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Je ne pensais pas qu’Alinea était en difficulté.

C’est une enseigne que je ressentais comme souvent appréciée dans les villes moyennes où il n’y a pas Ikea, aussi bien des investisseurs LMNP que des jeunes qui s’installent.

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#2867 17/05/2020 10h53

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Je suis familier du magasin d’Aubagne
Connaissant bien les actionnaires familiaux, ils ne devraient pas lâcher cette affaire et réagir

Dernière modification par Job (17/05/2020 10h53)


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#2868 17/05/2020 11h35

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zeb, le 16/05/2020 a écrit :

Je crains donc une déflation à court terme afin de vider les stocks constitués avant la crise,

Je crois qu’on peut assister à cela mais à son contraire aussi. J’achète pas mal de matériel pro et semi-pro. J’ai assisté à divers scénarios fonction des stocks intermédiaires/fabriquant et de leur activité. Pour certains produits, il y a eu un effet d’aubaine dont ont bien profité les fabricants (raréfaction de l’offre liée aux difficultés logistiques des intermédiaires). Certains se sont mis totalement hors marché pour différentes raisons (protection de leur personnel, respect des conditions de chômage technique… ). A ce jour, j’observe un allongement des délais (effet de reappro) mais aussi une baisse des prix. Cet effet ne se constate pas encore en france (deconfinement trop récent) contrairement à l’Allemagne. Je vous invite à regarder sur des comparateurs de prix comme idealo où vous aurez l’historique des prix sur 18 mois dans les principaux pays européens. On voit nettement la hausse sur les prix durant le confinement (produits bosch, makita…), suivi d’une baisse depuis une semaine en Allemagne (pas encore en france).

Dans d’autres domaines (vente immobilière), je constate un allongement parfois incompréhensible des délais en tout genre. Il faudra encore beaucoup de semaines avant qu’on revienne à une activité identique avant deconfinement.


Faire et laisser dire

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#2869 17/05/2020 13h23

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Bonjour

A ce stade, il me parait certain que pour les entreprises, la marge des entreprises sera aussi impactée par le coût des mesures de prévention contre covid-19, la modification de l’organisation de travail ou la diminution du nombre de client, parfois obligée dans certains magasins. Or on est dans une période à demande faible. J’ajouterais un autre impact fort : La défaillance de créancier! Elle peut
entraîner une contagion redoutable. Le  défaut de paiement est en effet un élément destructeur sournois pour les entreprises. L’après, celui du chômage partiel ou des aides diverses, peut tout autant apporter des enseignements que l’ont peut craindre. Faire retravailler des salariés et donc l’augmentation des charges, sans garantie de la demande sera un défi redoutable pour de nombreux chefs d’entreprise.   

Bien à vous

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[+1]    #2870 17/05/2020 14h25

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Bernardo,

initiative intéressante de l’assurance maladie en direction des entreprises :

subvention de 50% des achats pour prévention covid à hauteur maximum de 1000€ pour une boîte.

de quoi financer du gel, des gants (devenus dur à trouver dans les grandes tailles ) et toujours bienvenue !

Beaucoup d’inquiétudes dans le milieu des dirigeants de petites boites, c’est sûr, pour autant je relativise car même par beau temps, une grande majorité se plaint encore…

Pour ma part, je mets une grosse pression sur les délais de paiements, le rallongement récent de 30 à 90 jours du délai pour se déclarer en cessation de paiement me semblant un encouragement dangereux à jouer avec le feu !

Clairement, la reprise est difficile autant côté clients qui ont peu de visibilité, que des salariés dont une petite partie (souvent les mêmes qui posent problème, ne généralisons pas, ce serait mensonger…) freine des 4 fers pour retourner au boulot : cette brochette chez moi sera bien évidemment la première à nous quitter en cas de redimensionnement de la voilure à la baisse.


Profiter de ne rien foutre….

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#2871 17/05/2020 14h28

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Il est bien évident que l’adoption de mesures prévention aura un impact sur la rentabilité des entreprises, puisqu’elles devront :
- faire un certain nombre d’investissements pour s’équiper et se mettre aux normes ;
- et adapter (notamment dans l’industrie) leurs chaînes de production, que ce lié au rythme aux éventuelles carences de fournisseurs, ou pour appliquer correctement les mesures de précaution.

Je ne sais pas si cela a été mentionné dans cette discussion, mais l’assurance maladie prévoit une subvention pour aider les TPE et PME à prévenir le Covid-19 au travail.

Cette aide ne sera bien évidemment pas à la hauteur des investissements que devront réaliser les entreprises, mais c’est toujours ça de pris.

Enfin, sans forcément parler de défaillances de la part de clients, mais il est déjà à noter que dans mon secteur d’activité (en tous les cas, en ce qui concerne mon Cabinet) les délais de paiements ont significativement été allongés. C’était à prévoir, mais ça impacte nécessairement la trésorerie.

EDIT : En phase avec serenitis, qui m’a précédé de quelques minutes !

Dernière modification par Spotlight (17/05/2020 14h37)


"L'expérience est une lanterne que l'on porte sur le dos et qui n'éclaire jamais que le chemin parcouru" - Confucius

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[+3]    #2872 18/05/2020 10h52

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Ce papier du National Bureau of Economic Research, par Oscar Jorda (San Francisco Fed), Sanjay R. Singh et Alan M. Taylor, étudie les effets économiques de long-terme des grandes pandémies. Un résumé moins technique en est fait ici par les auteurs (je recommande le site voxeu.org pour les analyses de politique économique d’actualité).

L’étude couvre les 15 pandémies avec plus de 100 000 morts depuis la Peste noire (14e siècle).

La variable économique privilégiée par l’étude est le taux d’intérêt naturel, qui est le taux d’intérêt réel (= après inflation) sur des actifs "sans risque" (ou "sûrs") qui permet un équilibre entre les flux d’épargne et la demande d’investissement, avec des prix stables. Ce taux baisse structurellement en Europe depuis des siècles, pour des raisons notamment politiques et technologiques.

L’étude montre que le taux d’intérêt naturel en Europe tend à baisser (au-delà de la tendance baissière de très long-terme) après les grandes pandémies. L’explication serait une baisse de la demande d’investissement (liée à la destruction de population, donc de force de travail), alors que le capital n’est pas détruit par la pandémie : au contraire, les agents économiques tendraient à épargner davantage après une pandémie.

L’étude montre que ces effets ont été plus importants en France, en Italie et en Espagne qu’en Allemagne ou au Royaume-Uni. Mais cette hétérogénéité serait liée au timing différent de la pandémie dans les pays, à des différences dans les dégâts humains et dans le niveau d’industrialisation des économies. Donc sans doute pas généralisable au contexte actuel.

La destruction de force de travail par les pandémies tend à conduire à une hausse des salaires les décennies suivantes.

L’effet d’une pandémie sur le taux d’intérêt naturel serait l’opposé de celui d’une guerre : une guerre occasionne typiquement de grandes destructions de capital, qui conduirait à une hausse du taux naturel. A l’inverse une pandémie détruit la force de travail sans vraiment affecter le capital.

Si l’on en croit cette étude, la pandémie actuelle pourrait donc accentuer et prolonger la baisse des taux des actifs "sans risque" (obligations souveraines / fonds €) pour les prochaines décennies, renforçant ainsi la thèse d’une "stagnation séculaire". Les taux directeurs des banques centrales resteraient très bas pour longtemps, avec des QE à répétition.

Néanmoins, comme le notent les auteurs eux-mêmes, la pandémie actuelle pourrait être différente des pandémies historiques en ce sens qu’elle touche une pyramide des âges très différente, beaucoup plus âgée dans les pays développés. Les victimes du coronavirus sont en grande majorité des personnes âgées, sorties de la force de travail, donc les effets observés des précédentes pandémies ne sont pas forcément généralisables.

Oscar Jorda (San Francisco Fed), Sanjay R. Singh et Alan M. Taylor a écrit :

The great historical pandemics of the last millennium have typically been associated with subsequent low returns to assets. Measured by deviations in a benchmark economic statistic, the real natural rate of interest, these responses indicate that pandemics are followed by sustained periods – over multiple decades – with depressed investment opportunities, possibly due to excess capital per unit of surviving labour, and/or heightened desires to save, possibly due to an increase in precautionary saving or a rebuilding of depleted wealth.

A further implication of our analysis in the current low interest rate environment pertains to the secular stagnation hypothesis (Hansen 1939, Summers 2014). If the historical trends we have highlighted play out similarly in the wake of COVID-19 – adjusted to the scale of this pandemic – then secular stagnation would remain a concern for monetary and fiscal stabilisation policy for the next two decades or more.

Central banks in the advanced economies have lowered interest rates down to, or below, zero and conducted large scale asset purchases in anticipation of the financial fallout from economy-wide lockdowns. A sustained period of low real interest rates likely will provide welcome fiscal space for governments to mitigate the consequences of counter-pandemic stimulus interventions. In fact, issuances of safe government debt may help avert the further downward trend in real interest rates. 

Even so, a major caveat of extrapolating from historical trends is that past pandemics occurred at time when virtually no members of society survived to old age. The Black Death and other plagues hit populations with the great mass of the age pyramid below 60, so this time may be different.

Perso, autant je rejoins les auteurs sur l’idée que les taux d’intérêt "sans risque" vont probablement rester bas pour longtemps (pour des raisons diverses non liées au coronavirus), autant je suis sceptique sur l’idée qu’une pandémie, hors catastrophes majeures du type Peste noire, puisse avoir des effets très durables sur les comportements de consommation et d’épargne, a fortiori si les décès touchent essentiellement des agents économiques non-productifs (no offence).

A mon avis, l’effet de long-terme le plus important d’un choc exogène, que ce soit une pandémie ou une guerre, c’est l’accélération de la hausse de la productivité : une guerre ou une pandémie oblige l’appareil productif à s’adapter en urgence. Au début, par des rustines de fortune. Puis, au fur et à mesure, par des avancées technologiques réelles. La 2e Guerre Mondiale a ainsi marqué des avancées technologiques majeures, qui ont commencé dans le secteur militaire avant de bénéficier au secteur civil. A mon avis, cette pandémie est l’occasion pour les entreprises de repenser en profondeur leur organisation et leur mode de travail - et cela aura, sur le long terme, des effets favorables sur la productivité.

Dernière modification par Scipion8 (18/05/2020 10h53)

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[+1 / -1]    #2873 18/05/2020 10h58

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Article intéressant où l’on apprend que le dépistage massif et le traitement par la bithérapie Azythromycine+Hydroxychloroquine a impact positif sur le taux de mortalité.

France Soir a écrit :

Efficacité des mesures, un point de vue factuel. Où a-t-on 30 fois moins de chance de mourir du Covid?
[…]
A Marseille avec le protocole HCQ+AZ et le dépistage, le taux est 30 fois moins important que dans le reste de la France.
[…]
Le large dépistage conduit dans les Bouches du Rhône permet de mettre les personnes positives sous traitement plus rapidement.  Cela les rend ainsi moins contagieuses, pour se traduire en conséquence par une diminution du taux de mortalité chez les personnes hospitalisées.

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#2874 18/05/2020 18h12

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Je finis par perdre le compte des milliards :
La France et l?Allemagne proposent un plan de relance européen de 500 milliards d?euros

Comme Scipion8, je pense qu’on ne verra pas une remontée substantielle des taux longs de si tôt. Ce ne serait juste pas tenable pour des États toujours plus endettés.

En France, il n’y aura probablement plus de grande réforme avant la fin du quinquennat, on peut donc oublier la réforme des retraites (tant mieux, vu ce qu’elle était devenue).

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#2875 19/05/2020 10h51

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Vibe, le 18/05/2020 a écrit :

Article intéressant où l’on apprend que le dépistage massif et le traitement par la bithérapie Azythromycine+Hydroxychloroquine a impact positif sur le taux de mortalité.

merci pour ce lien, que j’ai regardé avec attention.
je suis très réservé vis-à-vis de ces informations et de possibles conclusions.

Le graphique que vous postez ne peut être exploité en l’état car il ne considère pas l’âge des personnes testées.

Pour ce qui est des graphiques incluant des tranches d’âge, c’est mieux. Mais comme la comparison est faite avec les personnes testées positives, et dans la mesure où nous savons désormais qu’il y a beaucoup d’asymptomatiques (même chez des sujets assez âgés) ou des personnes malades qui sont restées à domicile sans être testées, la comparaison me semble dangereuse (et les conclusions encore plus).

Dans ce contexte, je préfère de loin restreindre l’échantillon aux cas hospitalisés par classe d’âge.

ce qui donne :



Pour les plus de 80 ans, la différence est faible entre ces régions
Pour les moins de 80 ans, les 3 premières régions ont des taux nettement plus élevés.
A contrario, Auvergne Rhone Alpes a des taux très proches de PACA.

Les 3 premières régions ont vu leurs réanimations totalement saturées.
Une possible explication de ces différences serait que la surcharge des réanimations ait induit une surmortalité des 40-70 ans (les 80-100 étant très peu envoyés en réanimation)

Malheureusement, je ne dispose pas des données par département et par tranche d’âge pour faire un focus plus précis.

A mon sens l’article de France soir n’est pas convainquant et je n’ai pas trouvé d’analyse permettant de conclure.

Dernière modification par olive1 (19/05/2020 11h15)

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