Dans votre situation (marié, régime légal = communauté réduite aux acquêts), le propriétaire du bien acheté sera la communauté (sauf si vous réemployez des biens propres, et respectez toutes les formes pour le faire, mais vous ne semblez pas avoir de biens propres de montant significatif, donc on oublie), et Madame sera partie prenante.
Mais rien ne vous empêche de décrire votre situation à la banque (de ce que j’ai compris : Monsieur a des revenus, ses mensualités représenteront moins de 33% de ses revenus, Madame est étudiante sans revenu avec un crédit étudiant qu’il faudra rembourser dans quelques années, mais on peut escompter qu’alors Madame aura des revenus aussi, et ce crédit est sans doute remboursable sur un faible nombre d’années d’où des mensualités relativement importantes), et de les convaincre de ne prendre en compte que la situation financière de Monsieur, et de ne faire prendre une assurance que sur la tête de Monsieur (seule source des revenus devant servir à rembourser l’emprunt).
Le crédit étudiant a été accordé sans que Madame ait de revenus, en "pariant" sur ses futurs revenus pour le rembourser. Il serait assez peu logique que la banque en tienne compte et oublie ces futurs revenus de Madame à présent….. (même si parfois un banquier peut ne pas être logique).
Je répète une fois de plus : la banque utilise divers critères pour décider d’accorder ou pas un prêt, et le fameux ratio de 33% entre échéance et revenus n’est qu’un indicateur parmi d’autres, surtout utilisé pour une situation classique avec des revenus ’normaux’ et assez stables pour une acquisition de résidence principale. Le montant de l’apport est aussi un critère important (car il impacte pas mal le risque du banquier, si d’aventure le bien devait être revendu pour solder le prêt en cas de défaillance de l’emprunteur).
Lorsque les revenus ont toutes les chances d’augmenter (situation d’un étudiant qui va travailler une fois ses études terminées, ou lorsque le bien acquis va générer des loyers), l’importance de ce ratio diminue pas mal et le banquier évaluera les risques surtout selon l’employabilité probable de l’étudiant, ou la rentabilité de l’investissement locatif.