Un autre exemple :
Exemple3 : M.AchèteCash1, fils d’une personne bien nantie qui lui prête 100k€ sans intérêt s’ils les investi dans un projet immo, souhaite en investir dans un bien immobilier en très bon état (pas de travaux à prévoir avant longtemps), avec un loyer brut de 10% du prix d’achat (zone "campagne"). Il n’envisage pas d’autres achats plus tard, mais prévoit juste d’arrondir un peu ses fins de mois difficiles avec les loyers encaissés.
L’achat cash et régime micro est la meilleure solution pour lui :
- il paie moins d’impôts en micro (les amortissements n+charges restent faibles…);
- il n’a pas du tout envie de tenir une comptabilité.
Vous allez me dire que mes exemples ne sont que des cas particuliers… Je suis d’accord. Mais la vie est pleine de cas particuliers, et on pense parfois un peu trop que tous les cas sont semblables au notre.
Philippe30 a écrit :
Trouvez une banque quand on peux faire un apport en cash n’est pas difficile.
Pour un salarié, en CDI, avec de l’ancienneté, etc. (comme Philippe60) sans doute est-ce vrai.
Mais pour une personne qui ne peut pas justifier de ressources régulières relativement assurées et importantes, permettant de rembourser le prêt, la difficulté peut être importante, voire insurmontable ! Les exemples sont nombreux, entre le pro de l’interim, celui qui enchainent des CDD depuis des années, l’intermittent du spectacle, le chômeur qui a juste un capital, etc. Autres cas avec difficultés : personne trop agée (allez faire à 65 ans un emprunt sur 20 ans, etc), ou difficilement assurable (guéri d’un cancer, etc.) en dépit des mécanismes prévus pour ce cas, etc.
ZX-6R a écrit :
L’expert comptable est gratuit quand on adhèse à un CGA. (Sauf si on paye son expert plus de 915 euros, mais dans ce cas cela signifie qu’on gère plus de 10 biens)
Je serais ravi de faire la connaissance de cet expert-comptable qui travaille gratuitement dans ces conditions !
Plus sérieusement, sauf erreur de ma part, j’ai l’impression que vous assimiler des charges (l’expert -comptable, + la cotisation au CGA) qui vous permettent de diminuer vos impôts (d’une partie seulement du montant de ces charges, et seulement si un jour le déficit reporté sert à quelque chose) à une gratuité, ce qui me semble un raccourci un peu rapide.
ZX-6R a écrit :
moi a écrit :
- les amortissements présentent peu d’intérêt pour lui, car ce qu’ils lui font économiser, il devra le repayer sous forme d’impôts sur les plus-values lors de la revente.
FAUX, l’imposition des PV est celle des particuliers, l’amortissement ne rentre pas en compte pour le calcul de la PV.
Effectivement, c’est bien la situation actuelle, pour quelqu’un vendant son bien actuellement. Mais il faut bien constater que cette situation semble reposer sur une logique un peu "bancale", et que le risque de voir la doctrine fiscale évoluer sur ce point est loin d’être négligeable (rdv lors de la revente…).
Philippe30 a écrit :
Concernant la partie amortissement pour une location meublée d’un bien personnel , peu de personnes prennent en compte la valeur nette comptable lors de la revente , ce type de calcul ne s’avère obligatoire que dans le cas d’une SCI à l’IS.
Ce type de calcul est aussi nécessaire sans être une SCI à l’IS, si on est LMP l’année de la revente (et alors dans certains cas, la PV est exonérée : si on exerce cette activité depuis 5 ans au moins, et que les recettes sont < 96 000€).