1 #201 14/07/2023 06h56
- Caratheodory
- Membre (2019)
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Je trouve de salubrité publique que la rentabilité des banques de détail soit la plus faible possible, en contrepartie d’un risque aussi faible que possible pour leurs activités de crédit, et à condition que leur solidité garantisse qu’elles puissent assurer le bon fonctionnement de leurs opérations de paiement et d’encaissement.
Je vais même jusqu’à avoir 0.4% de mon patrimoine en parts sociales de la banque populaire. C’est un très mauvais placement, nettement moins bon que le livret A, mais ça me plaît de contribuer ainsi, de façon infinitésimale, à minimiser la rentabilité des banques de détail capitalistes en permettant aux banques mutualistes de casser les prix sur le crédit immobilier.
Je n’ai pas du tout les mêmes préventions quant à la rentabilité des banques d’investissement et des gestionnaires d’actifs. C’est un autre métier, intrinsèquement beaucoup plus risqué.
Mon point de vue est que moins on est riche moins il faut prendre de risque. Je pense que les 50% les moins riches de la population ne doivent absolument prendre aucun risque dans la gestion des leurs finances (et ouvrir un LEP si éligible) et que tout le monde doit pouvoir bénéficier de services de paiement fiables à coût minime pour ses dépenses courantes. Je ne prends moi-même absolument aucun risque sur l’argent dont j’ai besoin pour payer les dépenses courantes. C’est même allé un peu trop loin, il a fallu que je me reconfigure mentalement pour pouvoir seulement ouvrir un PEA.
Évidemment le taux de rendement réel du livret A devient franchement mauvais. C’est déjà mieux que le compte espèces du PEA, les sicav monétaires et les fonds euros. Mais -3% en réel ça pique quand même un peu. C’est comme ça qu’on va payer le quoi qu’il en coûte. Voyons ça comme de l’imposition furtive.
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