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OPCVM américains qui rapportent 10-12% par an avant impôts ?

Rendements boursiers : analyse comparative et perspectives d'investissement

Cette discussion porte sur les rendements boursiers, plus particulièrement sur la différence observée entre les performances déclarées par certains membres concernant les OPCVM américains (10-12% annuel avant impôts) et les estimations plus conservatrices (environ 7%) généralement admises. Les participants débattent des facteurs expliquant cet écart.

Un premier argument souligne l'importance de contextualiser les performances passées. Les performances passées ne garantissent pas les performances futures, et des rendements élevés peuvent être le résultat de périodes économiques spécifiques, comme des périodes de forte inflation, ou de la sélection d'actifs spécifiques. L'importance de considérer le rendement net d'inflation est également mise en avant, ce qui réduit significativement les rendements bruts.

Un autre participant met l'accent sur la gestion du risque. Il rappelle que les rendements élevés sont liés à une prise de risque importante. Il souligne les limites des indices boursiers qui ne reflètent que les succès, occultant les nombreuses faillites. Il propose une diversification du portefeuille entre des trackers monde et des fonds de gestion active plus conservateurs, pour limiter le risque tout en visant un rendement à long terme.

Enfin, la discussion évoque le contexte économique actuel. Les membres soulignent l'impact de la politique monétaire des banques centrales sur les marchés, en particulier la baisse des rendements obligataires, et mettent en garde contre une possible baisse des actifs risqués en cas de reprise de l'inflation. L'importance d'une vision à long terme est réaffirmée, ainsi que la nécessité d'une analyse rigoureuse des différentes options d'investissement.


#1 31/05/2020 20h38

Membre (2020)
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J’ai lu les anciennes discussions autour de ce forum et il semble que les gens voient un rendement annuel de 5% comme un bon résultat avant impôt. Pourtant, les Américains parlent de fonds communs de placement (mutual funds) qui apportent une moyenne annuelle (certaines années, elle est inférieure, certaines années, elle est plus élevée, mais disons une moyenne après 10 ans) de 12 à 15% annuel avant impôt.

Pourquoi la grande différence entre les deux valeurs?

Mots-clés : 12%, impôt, mutual funds


Je ne déteste pas le joueur, je déteste le jeu

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#2 31/05/2020 20h49

Membre (2018)
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Bonjour,

Je me permet de vous demander s’il vous est possible d’enrichir votre message avec des liens (lien hypertexte) au sujet des Mutual Fonds auxquels vous faites référence ?


Donne un cheval à celui qui dit la vérité, il en aura besoin pour s'enfuir.

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#3 31/05/2020 20h51

Membre (2011)
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12%, ça parait beaucoup.

Le bourse sur le long terme c’est plutôt du 7% dividendes inclus. Non garanti bien sûr.


Mon code parrain Corum : X2BNTB

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#4 31/05/2020 21h23

Membre (2011)
Top 50 Finance/Économie
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Dans les périodes de forte inflation, c’est parfaitement possible pour un fonds de dégager 12% par an. Peut-être les "Américains" (lesquels ?) parlaient-ils de performances passées, sur des périodes bien précises ?

En tout état de cause, ce qui compte, c’est la performance réelle, nette d’inflation. A ce moment là, il faut plutôt espérer du 6 % environ.

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#5 01/06/2020 09h14

Membre (2012)
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1. L’avenir proche a peu de chance de ressembler à l’historique des dernières années !
Les valorisation boursières ont explosées à la hausse portées par la baisse des rendements obligataires (à cause des banques centrales qui injectaient massivement des liquidités).
Aujourd’hui, ce moteur puissant est au mieux à l’arrêt. Pire, si l’inflation venait à reprendre, ils fonctionnerait en plein régime dans l’autre sens impliquant une baisse importante de tous les actifs risqués.

2. Un rendement n’existe que sur la base d’un risque. Si vous souhaitez du sans risque (c’est pas 100% sûr mais c’est le plus en relatif par rapport aux autres actifs), il faut vous tourner vers des obligations d’états qui ne rapportent actuellement plus rien.
A côté des GAFA qui ont une croissances et une valorisation insolentes, il y a  surement plein d’autres start-up qui n’ont pas eu le même succès avec de nombreuses faillites. Les indices ne conservent que les "gagnats" et tout le monde a oublié les perdants alors qu’ils ont bien existé. Cela implique que le rendement réel de l’économie est un peu inférieur aux indices.

3. Pour du très long terme, si vous ne voulez pas faire de gestion active, vous avez 2 possibilités :
- soit les trackers monde qui suivront la croissance de l’économie mondiale
- soit les fonds de gérant value spécialisés tels que le légendaire Warrent Buffet via sa société Berkshire Hathaway. Il sous performe le marché ces dernières années mais surperforme très largement sur le TLT. Sa gestion est très conservatrice (risques modérés) et s’enrichi lors des crises lorsqu’il peut acheter des sociétés très largement sous-évaluées.


"Espérez le meilleur, préparez le pire et attendez vous à être surpris" @StockPick_fr

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