Merci à tous de ces quelques réponses
GoodbyLenine a écrit :
votre ratio d’endettement est donc de 2355 / (4280 + 70% de 1098) = 47%
Exact, c’est ce que trouve la plupart des banquiers, ce qui permet de répondre à Job sur :
Job a écrit :
Pouvez-vous nous donner le % de votre endettement par rapport à vos revenus ?
Ce qui m’agace particulièrement, c’est ce fameux chiffre fictif des banquiers puisque pour moi, la logique voudrais plutôt que l’on mette un revenu d’un appartement en face d’un crédit appartement. Mais aucuns ne calculent comme ça.
GoodbyLenine a écrit :
En comptant 70% des loyers, votre ratio d’endettement est donc de 2355 / (4280 + 70% de 1098) = 47%
C’est beaucoup, et ça dépasse largement les normes définies fin 2019 (avant le Covid-19) pour que les banquiers évitent de mettre leurs clients en zone de risque.
même en prenant les projections de loyers cet été, mon ratio ne baissera que d’un petit point. C’est le problème des banquiers, qui ne mettent pas une recette en face d’une dépense et qui ne prennent que 70% des revenus alors qu’objectivement la réalité n’est pas 70%. Impossible de jouer là-dessus ? J’ai essayé mais sans succès. Un certains nombres d’arguments ne sont pas pris en considération tels que le fait de déclarer en LMNP et d’avoir des revenus photovoltaïques. Si l’on prend chaque petits bouts et qu’on les ajoutent, le ratio peut tomber mais je suis plus face à une logique comptable que sur le l’Humain avec les banquiers. Ceci dis :
GoodbyLenine a écrit :
Votre encours de crédit est de 70k +52k +76k +230k = 428k, plus de 7 années de vos revenus. C’est aussi "beaucoup"
Je n’avais pas perçu cela, je n’avais pas creusé, pour eux cela se présente en années de revenus. Je comprend mieux l’histoire de l’encours.
GoodbyLenine a écrit :
Votre "patrimoine" immobilier, net de dette, si on se fie à vos estimations, est de 80-70 +70-62 +75-76 +350-257 = 110k. C’est faible (surtout si on compare à l’encours de crédit). Et il est principalement constitué de la valeur de votre RP nette de l’emprunt restant. Il n’y a aucun de vos biens locatifs qui pourrait être cédé en dégageant une trésorerie substantielle. Encore moins en considérant que si la cession était "urgente", ou "forcée", le prix de vente serait sans doute inférieur à la valeur que vous estimez. Et imaginez l’impact si les prix de l’immobilier venaient à baisser de 20%…
Très intéressant, il faudrait donc du patrimoine net pour peser dans la balance.
GoodbyLenine a écrit :
Par ailleurs, votre épargne (9000€) est modeste, ce qui illustre le fait que votre ’’reste à vivre’’ doit être proche du budget requis pour maintenir votre train de vie, et que votre capacité d’épargne est également modeste.
Exact, vous avez bien ciblé LE point qui me fait défaut.
Il est vrai que je n’ai pas abordé ce point car assez complexe, celui de l’épargne personnelle. Elle est faible entre autre pour la raison suivante : afin de financer mon photovoltaïque, j’ai voulu faire un crédit en remboursement annuel à la banque, qui, à l’époque, nous était accordé. Mais une sombre histoire plus ou moins familial a fait que je me suis retrouvé non pas à contracter un prêt à ma banque mais un prêt dans l’urgence chez cetelem pour payer les ouvriers. Je me suis donc retrouvé avec 34000€ de dette en plus, à 3,04%, sur 60 mois. Reste à rembourser 19200€. Mais cela la banque ne l’a jamais su et ne le saura jamais, lorsque j’ai fait passer mon projet en 2019 la banque ne l’a pas vu. Ce crédit sera remboursé, j’attend juste d’arriver à 1000€ pour éviter les pénalités de remboursement anticipées, somme que j’ai et qui est réservée à cet effet, raison pour laquelle je ne l’ai pas abordée dans mon épargne. Je ne peut le rembourser immédiatement car n’ayant que 10000€ pour l’instant. Je n’aborde ce chapitre que pour faire comprendre pourquoi l’épargne n’est pas énorme. SI on ajoute 2 enfants, ça deviens compliqué d’épargner en plus. Je pourrais aborder le pourquoi de cette situation si cela intéresse certains mais je ne sais pas si c’est le bon fil pour le faire ? Fin de la parenthèse.
GoodbyLenine a écrit :
Autrement dit, vous êtes déjà "à la limite", et tout incident sérieux pourrait très rapidement vous mettre dans la zone rouge. Ne serait-ce que 10 ou 20k de travaux à financer (et ce n’est pas le plus grave qui puisse arriver) vous forceraient sans doute à emprunter… Votre banquier ne vous rendrait sans doute pas service en vous finançant un nouvel investissement, et vous ferait prendre des risques que vous ne semblez pas correctement mesurer.
J’entends le discours et je comprends. Cela fiche un coup au moral quand on sais que mon objectif est d’avoir 10 studios pour correspondre à mon salaire actuel.
GoodbyLenine a écrit :
À votre place, j’attendrais quelques années avant d’envisager un autre investissement, car d’ici là :
- vous aurez pu vous constituer une épargne un peu plus solide (si vous maitrisez bien votre budget);
- votre patrimoine, net de dettes, devrait valoir plus, ce qui vous donnerait plus de marge de manoeuvre.
Oui, j’entends aussi cela, il est certain que la liquidation ce ce crédit un peu "toxique" du photovoltaïque me permettra cela. J’ai prévu à terme de mettre 400€ de côté par mois sur assurance vie sur les 620€ que je rembourse actuellement. Les 220€ restant serviront comme épargne de précaution placés sur livret A rapidement accessible.
M0rganL a écrit :
titi333 a écrit :
Bonjour,
Troisième investissement réalisé en 2019, dans le même immeuble que mon premier investissement,
prêt de 79k (05/19) reste dû 76k remboursement mensuel 304 taux 1.45 % fin 05/2039 Loyer actuel avec charges : 303€ loué nu aussi puisque locataire toujours présent depuis l’achat, prévision loyer cet été si départ locataire : 390€ Valeur estimée : 75k
Compte tenu de la situation, la 1ere chose à faire est de régler ce problème là.
Car à l’heure actuelle vous perdez de l’argent sur cet achat !
Oui, je croise les doigts pour que mon locataire s’en aille cet été (c’est bien la première fois que je souhaite cela) pour le passer en meublé à 390€ et le déclarer en LMNP
Vonhaken a écrit :
Personnellement, j’arrive à un taux d’endettement de 35.6% mais quand bien meme, comme la souligné GoodByLénine, vous etes très vulnérable en cas d’imprévu (locataire défaillant ou travaux importants) compte tenu de votre faible trésorerie.
Il ne convient pas seulement de tenir "un discours" au banquier pour que votre dossier passe, il faut aussi joindre les actes !
Pour l’instant, sur les trois studios, aucune vacance locative et aucun impayé. Je rencontre systématiquement les locataires et ne prend que des étudiants avec parents cautionnaires et sur très bons dossiers, je ne suis pas à l’abri, mais ça se passe bien.
De plus je suis dans une zone très tendue, lorsque je propose à la location j’ai déjà eu 150 appels sur mon portable en 3 jours (c’est dire !)
Range19 a écrit :
À part prouver que vos ratios d’endettement seraient bons, que vous pourriez apporter une garantie béton, que vos revenus nets augmenteraient de manière pérenne et l’absence de risque de votre projet, je ne vois pas.
Il y a donc un travail à faire sur votre situation : améliorer vos revenus ? Vous désendetter ? Un capital mystère à nantir ? Pas sûr que cela suffise.
Mon banquier me parlait cette semaine d’une forte volatilité des taux de crédit et d’un vrai resserrement des conditions d’attribution faute de visibilité.
Reconsidérer la notion de risque s’impose pour tous.
Exemple : Pourriez-vous supporter financièrement une vacance locative ? (imaginons un ou des locataires qui quittent un logement et la nécessité d’en trouver de nouveaux en plein confinement).
Intéressant, mais malheureusement pas d’héritage en vue pour l’instant. Bon si le miracle se produit la première chose que je fait c’est rembourser ma résidence principale c’est certain, mais ce n’est pas pour demain et sans doute jamais (l’héritage, pas le remboursement, on se comprend ahah !)
Supporter une vacance locative, ça c’est LE point noir c’est certain. La réponse est évidemment non. Pour l’instant. C’est la raison pour laquelle j’ai pris ces logements, être certain de ne pas avoir de vacances.
Rick a écrit :
Vous achetez 80k€ (avec frais de notaire?) puis vous louez 420€ par mois, on déduit les charges vu que c’est un immeuble, puis le foncier et on est surement à mois de 5% de rendement….
Oui 80k avec frais de notaire.
Rick a écrit :
Personnellement , j’ai toujours visé des rentabilités autour de 10% brut et des emprunts avec mensualités me permettant de dégager un bon cashflow afin de pouvoir dupliquer les achats immobiliers.
oui mais là où j’investis pour les étudiants, il est impossible de trouver un logement mis en vente à 35000€ pour 20m² afin de le louer 400€ et de trouver une rentabilité de 10%, on est plus dans le double voir plus, sauf à trouver de grandes surfaces que je divise afin de faire un immeuble de studios. Ça c’est la solution ultime mais il me faut un banquier qui me prête plutôt dans les 400000€ et dans ce cas je ne peux plus faire l’opération seul. Et si on achète en commun, même ami proche, qui sait ce que demain nous réserve ? Mais j’adorerais !
Rick a écrit :
Je vends par exemple un studios du début, puis achète à crédit une petite maison et apporte en apport le montant des travaux avec la plus-value de celui ci.
Pas possible de parier sur les maisons sans risquer la vacance locative, c’est séduisant mais un de mes voisins est une maison en location qui est régulièrement vide. Si je veux acheter une maison dans la ville où j’investi c’est minimum 350k pour une ruine. Donc gros apport pour travaux.
Rick a écrit :
Je precise que je suis dans une région qui permet de faire ce genre d’opération car on peut trouver des maisons en ruines pour quelques dizaines de milliers d’€.
Ce qui n’est malheureusement pas mon cas…et si je vise plus loin je suis trop loin en cas de pépin locataire ou travaux à faire. Et pas dans une grande ville donc retour à la case vacances locatives.
Rick a écrit :
Je fais également beaucoup de travaux moi même et vu que c’est moi qui les finance, il n’y a pas de souci avec la banque vu que non englobés dans le crédit.
C’est également mon cas, mais comme dit plus haut trouver la maison dans la ville où j’investit relève du miracle ! (surtout une ruine, ce qu’on recherche tous)
toufou a écrit :
Comme vous le dites au début du message, vous ne payez pas d’impôts et vous n’en paierez pas avant cinq ans, c’est ce qui vous permet d’être relativement tranquille.
Avant de songer à accroitre votre patrimoine immobilier, je vous encourage à penser comment le gérer quand les impôts vont vous rattraper, vous serez encore loin de la fin des emprunts.
Faites déjà une simulation des impôts que vous aurez à payer dans 6 ans, ils viendront amputer votre reste à vivre.
En immobilier, tout particulièrement, il ne faut jamais raisonner hors fiscalité.
Ah oui, ça c’est un point également que je n’avais pas songé… en tout cas dans le principe de se dire dans 6 ans je devrais obligatoirement payer des impôts. Je me suis plutôt dis qu’au moment où j’arriverai au bout du "compteur" à 0, je referais une autre opération de défiscalisation, il existera bien un nouveau Scellier ou Duflot dans 6 ans. A voir, je vais tout de même faire le calcul.
Si l’on résume, impossible de faire varier le discours des banques sur des aspects trop humains, il vaut mieux des faits comptables. Pour l’instant je ne peux jouer que sur le temps, ce qui m’inquiète beaucoup car risque de me faire rater de bonnes opportunités vu les taux actuels et me fait perdre du temps sur mon objectif de 10 studios payés à 50 ans de façon à arriver à mon salaire actuel. Mais à priori, je n’ai pas vraiment le choix. Ce qui reviens à me reposer la question : aurais-je dû acheter ma RP vu cet objectif que je n’avais pas au moment de cet achat ou rester locataire dans un logement plus petit à 800€ par mois ? Je ne regrette pas mon confort de vie dans ma maison, mais dommage de rater l’objectif pour l’instant !