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#1 10/05/2020 00h01

Membre (2020)
Réputation :   1  

Bonjour,
Je souhaite continuer dans mes investissements locatifs que j’ai débuté il y a dix ans.

J’ai commencé par acheter un appartement en loi Scellier en 2010, ce qui m’a permis de ne pas payer d’impôts sur le revenu depuis 10 ans, et j’ai encore une réserve intéressante qui me permettra de ne pas en payer pendant encore 5 ans environ.
Bilan de l’opération : très bien pour trouver des locataires et les garder, très bien pour la sécurisation des revenus, très bon produit car neuf et sans problèmes pour l’instant, le côté "clinquant" attire beaucoup (pour moi c’est du m’a-tu-vu mais bon)
En revanche très mauvaise opération financière, studio acheté hors de prix à 107k. A l’époque mon premier investissement, je n’avait pas toutes les clés encore. Il faut bien débuter. Je possède toujours cet appartement et souhaite le conserver. A l’état actuel prêt de 83k (09/16) reste dû 70k remboursement mensuel 411 taux 1.7 % fin 09/2036. Loyer actuel avec charges : 390. Loué nu, passage en meublé cet été (si départ locataire) avec loyer à 420€. Valeur estimée : 80k

Deuxième investissement réalisé en 2012, achat d’un studio meublé, acheté bien moins cher mais attire moins les locataires, mais pas de vacances locatives  depuis mon achat, prêt de 62k (09/16) reste dû 52k remboursement mensuel 304 taux 1.7 % fin 09/2036 Loyer actuel avec charges : 405€ Valeur estimée : 70k

Troisième investissement réalisé en 2019, dans le même immeuble que mon premier investissement,
prêt de 79k (05/19) reste dû 76k remboursement mensuel 304 taux 1.45 % fin 05/2039 Loyer actuel avec charges : 303€ loué nu aussi puisque locataire toujours présent depuis l’achat, prévision loyer cet été si départ locataire : 390€ Valeur estimée : 75k

Tout ceci sous le régime LMNP, les nus transformés en meublé y seront intégrés.

Résidence principale, propriétaire depuis 2011, valeur estimée 350k, Prêt de 257k (09/16) rest dû 230k remboursement mensuel 1337€ taux 1.64 % fin 09/2036

Petits plus :
Panneaux photovoltaïques 9k (60m²) depuis décembre 2014, génère en moyenne 3800€ de revenus l’année, fin de contrat avec edf : 2034.
Petit compte titre (5000€) et pea (1000€)
Assurance-vie (3000€)

Côté salaire, gain pour Mr 3000€ en moyenne par mois 13ème inclus, pour Mme 1150€ 13ème inclus. CAF 130€

Discours des banquiers sur un futur nouvel achat locatif (dernière "prise de température en 05/2019) : pour la plupart "au revoir" directement, pour certains trop d’endettement, pour d’autres trop d’encourt.

Quel stratégie pourrais-je adopter afin d’acquérir mon prochain studio que j’aimerai être dans le même immeuble que le 1er et 3ème, dans les 80k, revenus de 420€ par mois, sans apports comme les 3 autres ?
Je ne souhaite pas vendre ma résidence principale actuelle, beaucoup de frais fait récemment sans être amorti, et travaux encore en cours. De plus emplacement au top.
Quel discours dois-je proposer au banquier hormis l’expérience, la faculté de travailler dans le service public, la ponctualité depuis dix ans dans le remboursement de mes prêts ? Surtout maintenant suite au durcissement des conditions d’octroi de crédit.

Mots-clés : appartement, lmnp (loueur en meublé non professionnel), taux

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#2 10/05/2020 01h50

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titi333 a écrit :

Discours des banquiers sur un futur nouvel achat locatif (dernière "prise de température en 05/2019) : pour la plupart "au revoir" directement, pour certains trop d’endettement, pour d’autres trop d’encourt.

Pouvez-vous nous donner le % de votre endettement par rapport à vos revenus ?


Ericsson…!  Qu'il entre !

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[+6]    #3 10/05/2020 02h49

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Si je lis bien votre message #1, vous remboursez actuellement 411+304+303+1337=2355€ chaque mois, et vos revenus sont de 4280€ par mois + 1098€ de loyers (brut).

En comptant 70% des loyers, votre ratio d’endettement est donc de  2355 / (4280 + 70% de 1098) = 47%
C’est beaucoup, et ça dépasse largement les normes définies fin 2019 (avant le Covid-19) pour que les banquiers évitent de mettre leurs clients en zone de risque. Tenir compte du revenu des panneaux photovoltaïque n’y changerait pas grand-chose.

Votre encours de crédit est de 70k +52k +76k +230k = 428k, plus de 7 années de vos revenus. C’est aussi "beaucoup".

Votre "patrimoine" immobilier, net de dette, si on se fie à vos estimations, est de 80-70 +70-62 +75-76 +350-257 = 110k. C’est faible (surtout si on compare à l’encours de crédit). Et il est principalement constitué de la valeur de votre RP nette de l’emprunt restant. Il n’y a aucun de vos biens locatifs qui pourrait être cédé en dégageant une trésorerie substantielle. Encore moins en considérant que si la cession était "urgente", ou "forcée", le prix de vente serait sans doute inférieur à la valeur que vous estimez. Et imaginez l’impact si les prix de l’immobilier venaient à baisser de 20%…

Par ailleurs, votre épargne (9000€) est modeste, ce qui illustre le fait que votre ’’reste à vivre’’ doit être proche du budget requis pour maintenir votre train de vie, et que votre capacité d’épargne est également modeste.

Autrement dit, vous êtes déjà "à la limite", et tout incident sérieux pourrait très rapidement vous mettre dans la zone rouge. Ne serait-ce que 10 ou 20k de travaux à financer (et ce n’est pas le plus grave qui puisse arriver) vous forceraient sans doute à emprunter… Votre banquier ne vous rendrait sans doute pas service en vous finançant un nouvel investissement, et vous ferait prendre des risques que vous ne semblez pas correctement mesurer.

À votre place, j’attendrais quelques années avant d’envisager un autre investissement, car d’ici là :
   - vous aurez pu vous constituer une épargne un peu plus solide (si vous maitrisez bien votre budget);
   - votre patrimoine, net de dettes, devrait valoir plus, ce qui vous donnerait plus de marge de manoeuvre.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#4 10/05/2020 08h15

Membre (2019)
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titi333 a écrit :

Bonjour,
Troisième investissement réalisé en 2019, dans le même immeuble que mon premier investissement,
prêt de 79k (05/19) reste dû 76k remboursement mensuel 304 taux 1.45 % fin 05/2039 Loyer actuel avec charges : 303€ loué nu aussi puisque locataire toujours présent depuis l’achat, prévision loyer cet été si départ locataire : 390€ Valeur estimée : 75k

Compte tenu de la situation, la 1ere chose à faire est de régler ce problème là.
Car à l’heure actuelle vous perdez de l’argent sur cet achat !

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#5 10/05/2020 09h37

Membre (2019)
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Bonjour,

Vous savez que vous avez un profil "limite" (donc risqué ! ) et vous ne souhaitez pas apporter d’apport pour votre prochain locatif… ce qui augmente encore le coté risqué, car c’est la banque qui, en vous finançant à 110%, prend l’intégralité du risque.

Personnellement, j’arrive à un taux d’endettement de 35.6% mais quand bien meme, comme la souligné GoodByLénine, vous etes très vulnérable en cas d’imprévu (locataire défaillant ou travaux importants) compte tenu de votre faible trésorerie.

Il ne convient pas seulement de tenir "un discours" au banquier pour que votre dossier passe, il faut aussi joindre les actes !

Si le banquier refuse votre dossier, c’est qu’il a un doute sur votre solvabilité ou sur votre capacité de remboursement.
D’autre part, 99% de votre patrimoine est immobilier, si les prix chutent ou si une crise immobilière arrive, l’intégralité de votre patrimoine sera affecté, et si vos banques veulent actionner leur garanties si vous faites défaut, il n’est meme pas sur qu’elles pourront récuperer l’intégralité de leur argent compte tenu qu’elles vous ont financé à 110% et sur des durées longues.

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#6 10/05/2020 12h21

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Je suis bien sûr  d’accord avec ce que je lis au dessus.
Vous avez fait le choix comme beaucoup de crédits très longue durée qui offrent une impression de facilité dont il convient de se méfier.
Manifestement des biens financés depuis déjà 10 ans ne génèrent pas de valeur patrimoniale : votre patrimoine net est faible proportionnellement à votre endettement.

Vous posez la question du discours à proposer à votre banquier.
Dans le contexte d’incertitude que nous connaissons, je doute qu’un banquier se limite à un discours mais recherche plutôt un moyen d’objectiver votre solvabilité et le risque.
Pour l’une comme pour l’autre, fonction publique ou pas, vous êtes très endetté et devenu comme beaucoup un profil risqué dans un contexte d’incertitude généralisée.

Vos arguments sont subjectifs et certainement séduisant en période où tous les robinets sont grand ouverts et les feux au vert, quitte à vous proposer de monter des structures plus ou moins écrans.

À part prouver que vos ratios d’endettement seraient bons, que vous pourriez apporter une garantie béton, que vos revenus nets augmenteraient de manière pérenne et l’absence de risque de votre projet, je ne vois pas.
Il y a donc un travail à faire sur votre situation : améliorer vos revenus ? Vous désendetter ? Un capital mystère à nantir ? Pas sûr que cela suffise.

Mon banquier me parlait cette semaine d’une forte volatilité des taux de crédit et d’un vrai resserrement des conditions d’attribution faute de visibilité.
Reconsidérer la notion de risque s’impose pour tous.

Exemple : Pourriez-vous supporter financièrement une vacance locative ? (imaginons un ou des locataires qui quittent un logement et la nécessité d’en trouver de nouveaux en plein confinement).

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[+2]    #7 10/05/2020 12h51

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ISTJ

C’est impossible d’enchaîner les biens avec des rentabilités comme celle que vous présentez…

Vous achetez 80k€ (avec frais de notaire?) puis vous louez 420€ par mois, on déduit les charges vu que c’est un immeuble, puis le foncier et on est surement à mois de 5% de rendement….

Donc avec les 0.70% du revenu foncier pris par les banques, ça ne passe pas sans augmenter vos revenus personnels pour chaque nouvel achat…

Personnellement , j’ai toujours visé des rentabilités autour de 10% brut et des emprunts avec mensualités me permettant de dégager un bon cashflow afin de pouvoir dupliquer les achats immobiliers.

Maintenant, je commence juste à viser des produits plus patrimoniaux dans des grandes villes et du coup avec rentabilité autour de 5% brut.

Je fais ça maintenant car je ne veux plus augmenter mon parc immobilier mais plutôt le diversifier.

Mais pour ce qui est de grossir la valeur de mon parc immobilier à rendement:

Je vends par exemple un studios du début, puis achète à crédit une petite maison et apporte en apport le montant des travaux avec la plus-value de celui ci.

Du coup, je grossis mon patrimoine en passant d’appartements à des maisons sans augmenter le nombre de mes crédits et je réalise du déficit foncier avec les travaux.

Je precise que je suis dans une région qui permet de faire ce genre d’opération car on peut trouver des maisons en ruines pour quelques dizaines de milliers d’€.

Je fais également beaucoup de travaux moi même et vu que c’est moi qui les finance, il n’y a pas de souci avec la banque vu que non englobés dans le crédit.


En espérant que mon exemple puisse vous donner des pistes de travail pour vos prochains investissements.

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#8 10/05/2020 13h21

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Comme vous le dites au début du message, vous ne payez pas d’impôts et vous n’en paierez pas avant cinq ans, c’est ce qui vous permet d’être relativement tranquille.
Avant de songer à accroitre votre patrimoine immobilier, je vous encourage à penser comment le gérer quand les impôts vont vous rattraper, vous serez encore loin de la fin des emprunts.
Faites déjà une simulation des impôts que vous aurez à payer dans 6 ans, ils viendront amputer votre reste à vivre.
En immobilier, tout particulièrement, il ne faut jamais raisonner hors fiscalité.

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[+1]    #9 10/05/2020 23h40

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Merci à tous de ces quelques réponses

GoodbyLenine a écrit :

votre ratio d’endettement est donc de  2355 / (4280 + 70% de 1098) = 47%

Exact, c’est ce que trouve la plupart des banquiers, ce qui permet de répondre à Job sur :

Job a écrit :

Pouvez-vous nous donner le % de votre endettement par rapport à vos revenus ?

Ce qui m’agace particulièrement, c’est ce fameux chiffre fictif des banquiers puisque pour moi, la logique voudrais plutôt que l’on mette un revenu d’un appartement en face d’un crédit appartement. Mais aucuns ne calculent comme ça.

GoodbyLenine a écrit :

En comptant 70% des loyers, votre ratio d’endettement est donc de  2355 / (4280 + 70% de 1098) = 47%
C’est beaucoup, et ça dépasse largement les normes définies fin 2019 (avant le Covid-19) pour que les banquiers évitent de mettre leurs clients en zone de risque.

même en prenant les projections de loyers cet été, mon ratio ne baissera que d’un petit point. C’est le problème des banquiers, qui ne mettent pas une recette en face d’une dépense et qui ne prennent que 70% des revenus alors qu’objectivement la réalité n’est pas 70%. Impossible de jouer là-dessus ? J’ai essayé mais sans succès. Un certains nombres d’arguments ne sont pas pris en considération tels que le fait de déclarer en LMNP et d’avoir des revenus photovoltaïques. Si l’on prend chaque petits bouts et qu’on les ajoutent, le ratio peut tomber mais je suis plus face à une logique comptable que sur le l’Humain avec les banquiers. Ceci dis :

GoodbyLenine a écrit :

Votre encours de crédit est de 70k +52k +76k +230k = 428k, plus de 7 années de vos revenus. C’est aussi "beaucoup"

Je n’avais pas perçu cela, je n’avais pas creusé, pour eux cela se présente en années de revenus. Je comprend mieux l’histoire de l’encours.

GoodbyLenine a écrit :

Votre "patrimoine" immobilier, net de dette, si on se fie à vos estimations, est de 80-70 +70-62 +75-76 +350-257 = 110k. C’est faible (surtout si on compare à l’encours de crédit). Et il est principalement constitué de la valeur de votre RP nette de l’emprunt restant. Il n’y a aucun de vos biens locatifs qui pourrait être cédé en dégageant une trésorerie substantielle. Encore moins en considérant que si la cession était "urgente", ou "forcée", le prix de vente serait sans doute inférieur à la valeur que vous estimez. Et imaginez l’impact si les prix de l’immobilier venaient à baisser de 20%…

Très intéressant, il faudrait donc du patrimoine net pour peser dans la balance.

GoodbyLenine a écrit :

Par ailleurs, votre épargne (9000€) est modeste, ce qui illustre le fait que votre ’’reste à vivre’’ doit être proche du budget requis pour maintenir votre train de vie, et que votre capacité d’épargne est également modeste.

Exact, vous avez bien ciblé LE point qui me fait défaut.
Il est vrai que je n’ai pas abordé ce point car assez complexe, celui de l’épargne personnelle. Elle est faible entre autre pour la raison suivante : afin de financer mon photovoltaïque, j’ai voulu faire un crédit en remboursement annuel à la banque, qui, à l’époque, nous était accordé. Mais une sombre histoire plus ou moins familial a fait que je me suis retrouvé non pas à contracter un prêt à ma banque mais un prêt dans l’urgence chez cetelem pour payer les ouvriers. Je me suis donc retrouvé avec 34000€ de dette en plus, à 3,04%, sur 60 mois. Reste à rembourser 19200€. Mais cela la banque ne l’a jamais su et ne le saura jamais, lorsque j’ai fait passer mon projet en 2019 la banque ne l’a pas vu. Ce crédit sera remboursé, j’attend juste d’arriver à 1000€ pour éviter les pénalités de remboursement anticipées, somme que j’ai et qui est réservée à cet effet, raison pour laquelle je ne l’ai pas abordée dans mon épargne. Je ne peut le rembourser immédiatement car n’ayant que 10000€ pour l’instant. Je n’aborde ce chapitre que pour faire comprendre pourquoi l’épargne n’est pas énorme. SI on ajoute 2 enfants, ça deviens compliqué d’épargner en plus. Je pourrais aborder le pourquoi de cette situation si cela intéresse certains mais je ne sais pas si c’est le bon fil pour le faire ? Fin de la parenthèse.

GoodbyLenine a écrit :

Autrement dit, vous êtes déjà "à la limite", et tout incident sérieux pourrait très rapidement vous mettre dans la zone rouge. Ne serait-ce que 10 ou 20k de travaux à financer (et ce n’est pas le plus grave qui puisse arriver) vous forceraient sans doute à emprunter… Votre banquier ne vous rendrait sans doute pas service en vous finançant un nouvel investissement, et vous ferait prendre des risques que vous ne semblez pas correctement mesurer.

J’entends le discours et je comprends. Cela fiche un coup au moral quand on sais que mon objectif est d’avoir 10 studios pour correspondre à mon salaire actuel.

GoodbyLenine a écrit :

À votre place, j’attendrais quelques années avant d’envisager un autre investissement, car d’ici là :
   - vous aurez pu vous constituer une épargne un peu plus solide (si vous maitrisez bien votre budget);
   - votre patrimoine, net de dettes, devrait valoir plus, ce qui vous donnerait plus de marge de manoeuvre.

Oui, j’entends aussi cela, il est certain que la liquidation ce ce crédit un peu "toxique" du photovoltaïque me permettra cela. J’ai prévu à terme de mettre 400€ de côté par mois sur assurance vie sur les 620€ que je rembourse actuellement. Les 220€ restant serviront comme épargne de précaution placés sur livret A rapidement accessible.

M0rganL a écrit :

titi333 a écrit :
Bonjour,
Troisième investissement réalisé en 2019, dans le même immeuble que mon premier investissement,
prêt de 79k (05/19) reste dû 76k remboursement mensuel 304 taux 1.45 % fin 05/2039 Loyer actuel avec charges : 303€ loué nu aussi puisque locataire toujours présent depuis l’achat, prévision loyer cet été si départ locataire : 390€ Valeur estimée : 75k

Compte tenu de la situation, la 1ere chose à faire est de régler ce problème là.
Car à l’heure actuelle vous perdez de l’argent sur cet achat !

Oui, je croise les doigts pour que mon locataire s’en aille cet été (c’est bien la première fois que je souhaite cela) pour le passer en meublé à 390€ et le déclarer en LMNP

Vonhaken a écrit :

Personnellement, j’arrive à un taux d’endettement de 35.6% mais quand bien meme, comme la souligné GoodByLénine, vous etes très vulnérable en cas d’imprévu (locataire défaillant ou travaux importants) compte tenu de votre faible trésorerie.

Il ne convient pas seulement de tenir "un discours" au banquier pour que votre dossier passe, il faut aussi joindre les actes !

Pour l’instant, sur les trois studios, aucune vacance locative et aucun impayé. Je rencontre systématiquement les locataires et ne prend que des étudiants avec parents cautionnaires et sur très bons dossiers, je ne suis pas à l’abri, mais ça se passe bien.
De plus je suis dans une zone très tendue, lorsque je propose à la location j’ai déjà eu 150 appels sur mon portable en 3 jours (c’est dire !)

Range19 a écrit :

À part prouver que vos ratios d’endettement seraient bons, que vous pourriez apporter une garantie béton, que vos revenus nets augmenteraient de manière pérenne et l’absence de risque de votre projet, je ne vois pas.
Il y a donc un travail à faire sur votre situation : améliorer vos revenus ? Vous désendetter ? Un capital mystère à nantir ? Pas sûr que cela suffise.

Mon banquier me parlait cette semaine d’une forte volatilité des taux de crédit et d’un vrai resserrement des conditions d’attribution faute de visibilité.
Reconsidérer la notion de risque s’impose pour tous.

Exemple : Pourriez-vous supporter financièrement une vacance locative ? (imaginons un ou des locataires qui quittent un logement et la nécessité d’en trouver de nouveaux en plein confinement).

Intéressant, mais malheureusement pas d’héritage en vue pour l’instant. Bon si le miracle se produit la première chose que je fait c’est rembourser ma résidence principale c’est certain, mais ce n’est pas pour demain et sans doute jamais (l’héritage, pas le remboursement, on se comprend ahah !)
Supporter une vacance locative, ça c’est LE point noir c’est certain. La réponse est évidemment non. Pour l’instant. C’est la raison pour laquelle j’ai pris ces logements, être certain de ne pas avoir de vacances.

Rick a écrit :

Vous achetez 80k€ (avec frais de notaire?) puis vous louez 420€ par mois, on déduit les charges vu que c’est un immeuble, puis le foncier et on est surement à mois de 5% de rendement….

Oui 80k avec frais de notaire.

Rick a écrit :

Personnellement , j’ai toujours visé des rentabilités autour de 10% brut et des emprunts avec mensualités me permettant de dégager un bon cashflow afin de pouvoir dupliquer les achats immobiliers.

oui mais là où j’investis pour les étudiants, il est impossible de trouver un logement mis en vente à 35000€ pour 20m² afin de le louer 400€ et de trouver une rentabilité de 10%, on est plus dans le double voir plus, sauf à trouver de grandes surfaces que je divise afin de faire un immeuble de studios. Ça c’est la solution ultime mais il me faut un banquier qui me prête plutôt dans les 400000€ et dans ce cas je ne peux plus faire l’opération seul. Et si on achète en commun, même ami proche, qui sait ce que demain nous réserve ? Mais j’adorerais !

Rick a écrit :

Je vends par exemple un studios du début, puis achète à crédit une petite maison et apporte en apport le montant des travaux avec la plus-value de celui ci.

Pas possible de parier sur les maisons sans risquer la vacance locative, c’est séduisant mais un de mes voisins est une maison en location qui est régulièrement vide. Si je veux acheter une maison dans la ville où j’investi c’est minimum 350k pour une ruine. Donc gros apport pour travaux.

Rick a écrit :

Je precise que je suis dans une région qui permet de faire ce genre d’opération car on peut trouver des maisons en ruines pour quelques dizaines de milliers d’€.

Ce qui n’est malheureusement pas mon cas…et si je vise plus loin je suis trop loin en cas de pépin locataire ou travaux à faire. Et pas dans une grande ville donc retour à la case vacances locatives.

Rick a écrit :

Je fais également beaucoup de travaux moi même et vu que c’est moi qui les finance, il n’y a pas de souci avec la banque vu que non englobés dans le crédit.

C’est également mon cas, mais comme dit plus haut trouver la maison dans la ville où j’investit relève du miracle ! (surtout une ruine, ce qu’on recherche tous)

toufou a écrit :

Comme vous le dites au début du message, vous ne payez pas d’impôts et vous n’en paierez pas avant cinq ans, c’est ce qui vous permet d’être relativement tranquille.
Avant de songer à accroitre votre patrimoine immobilier, je vous encourage à penser comment le gérer quand les impôts vont vous rattraper, vous serez encore loin de la fin des emprunts.
Faites déjà une simulation des impôts que vous aurez à payer dans 6 ans, ils viendront amputer votre reste à vivre.
En immobilier, tout particulièrement, il ne faut jamais raisonner hors fiscalité.

Ah oui, ça c’est un point également que je n’avais pas songé… en tout cas dans le principe de se dire dans 6 ans je devrais obligatoirement payer des impôts. Je me suis plutôt dis qu’au moment où j’arriverai au bout du "compteur" à 0, je referais une autre opération de défiscalisation, il existera bien un nouveau Scellier ou Duflot dans 6 ans. A voir, je vais tout de même faire le calcul.

Si l’on résume, impossible de faire varier le discours des banques sur des aspects trop humains, il vaut mieux des faits comptables. Pour l’instant je ne peux jouer que sur le temps, ce qui m’inquiète beaucoup car risque de me faire rater de bonnes opportunités vu les taux actuels et me fait perdre du temps sur mon objectif de 10 studios payés à 50 ans de façon à arriver à mon salaire actuel. Mais à priori, je n’ai pas vraiment le choix. Ce qui reviens à me reposer la question : aurais-je dû acheter ma RP vu cet objectif que je n’avais pas au moment de cet achat ou rester locataire dans un logement plus petit à 800€ par mois ? Je ne regrette pas mon confort de vie dans ma maison, mais dommage de rater l’objectif pour l’instant !

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#10 11/05/2020 07h08

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titi333, le 10/05/2020 a écrit :

Si l’on résume, impossible de faire varier le discours des banques sur des aspects trop humains

Disons pour être direct que ce que vous appelez "l’aspect humain" ce sont des calculs d’endettement alambiqués qui vous arrangent.
Votre objectif de 10 studios pour percevoir l’équivalent de votre salaire est louable mais il semble que vous n’ayez pas apprécié les revenus après charges et impôts avec justesse.
Toufou vous recommande fort justement d’intégrer la fiscalité dans un prévisionnel, vous verrez alors votre erreur de calcul et pourquoi vous pourriez vous retrouver en difficulté.

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[+4]    #11 11/05/2020 08h14

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titi333, le 10/05/2020 a écrit :

pour moi, la logique voudrais plutôt que l’on mette un revenu d’un appartement en face d’un crédit appartement

C’est ce qu’on appelle une entreprise : on calcule les recettes et les charges de cette entreprise spécifique, indépendamment du revenu de l’entrepreneur ou des associés de l’entreprise.
Or, les revenus fonciers sont une catégorie de l’IRPP, et sont un revenu du patrimoine, donc pas une entreprise.
Les conditions de crédit aux entreprises sont bien plus draconniennes que celles du crédit immobilier au particulier, qui sont extraordinairement laxistes, donc vous n’avez pas à regretter un autre mode de calcul.

C’est le problème des banquiers, qui ne mettent pas une recette en face d’une dépense et qui ne prennent que 70% des revenus alors qu’objectivement la réalité n’est pas 70%. Impossible de jouer là-dessus ?

Effectivement, 70 % est faux car le vrai chiffre de revenu net de tout est généralement bien inférieur à 70 % du revenu brut.
Le particulier "subventionne" son activité revenus fonciers, en oubliant systématiquement des charges et en considérant d’autres charges comme allant de soi (par exemple les nombreux déplacements pour rechercher un bien, puis pour le gérer). En fait, ces charges, non affectées à l’activité de location, sont donc prises sur le budget général du ménage. Si on devait compter tout (sans même parler de rémunérer son temps de travail), on verrait des chiffres impressionnants.
Par exemple, quelqu’un qui est en SCI IS peut et doit noter toutes ses dépenses liées à l’activité de la SCI. Il demande une facture au nom de la SCI, à la moindre dépense. Dès qu’il se déplace, il fait une note de frais. A la fin du mois et à la fin de l’année, il fait "ah oui, tant que ça ? Je n’ai jamais imaginé que je dépensais tant, à l’époque où l’étais en revenus fonciers".

Bref, vous utilisez des arguments fallacieux pour dire que c’est de la faute du banquier, alors que les conditions de crédit sont très avantageuses pour le particulier. La vérité, c’est que vous êtes à la limite du surendettement et que vos biens sont peu rentables.

Comme le dit Rick : "C’est impossible d’enchaîner les biens avec des rentabilités comme celle que vous présentez…"

Ce n’est pas le moment d’investir à nouveau, c’est le moment de réfléchir longuement et profondément pour réorienter votre stratégie.

PS: j’ajoute qu’il faudra peut-être revendre un ou plusieurs de ces biens, pour repartir sur d’autres plus rentables, plus faciles à gérer, etc. Pour autant, le Scellier, comme vous le dites, apporte de gros avantages fiscaux. Il faut bien peser le pour et le contre, sur cette approche revendre/garder. Idéalement, il faut chiffrer précisément ce que coûte rapporte chaque solution, sans rien oublier.

Dernière modification par Bernard2K (11/05/2020 12h43)


Les vacances sont finies, au travail !

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#12 11/05/2020 09h59

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Bernard2K a écrit :

Effectivement, 70 % est faux car le vrai chiffre de revenu net de tout est généralement bien inférieur à 70 % du revenu brut.

Je confirme, je viens de finir les impôts de mon immeuble en foncier : 10% brut théorique (sur base prix+frais de notaire.
En vlaeur déclaré : -0,4%, et en reprenant le capital remboursé, je suis à -4% de rendement sur 2019.
Alors certes il y a une explication logique et cohérente pour cette année (travaux et loyer décalé), mais concrètement ça signifie sortir quelques milliers d’€ pour faire la jointure.

Et j’ai pas inclus les frais comme évoqué par Bernard2k.

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[+1]    #13 11/05/2020 10h39

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@titi333

Vous avez fait le premier pas et procéder aux premiers achats qui ne sont pas forcement les plus optimisés , nous sommes tous passés par cette phase.

L’idée est de faire le point sur vos achats et de prendre en compte le fait qu’il ne sont pas rentables
dans une optique de rente.

Dans l’immobilier vous avez plusieurs voies possibles , la défiscalisation , on prend du neuf cher et l’on est content de pouvoir déduire de ses impôts la survalorisation du bien lors de l’achat.
A la revente au terme de 9 -10 ans quand tous les propriétaires revendent le bien a déjà moins de valeur….. et c’est le début des travaux dans la copropriété.

Vous avez eu des réponses en terme de stratégie fiscale et de rénovation.

L’idée de vouloir monter sur trop de studios n’est pas une bonne stratégie ( j’ai suis aller à 10 studios )  car les charges de copropriétés deviennent vite importante.
Le turn over est plus important sur les petites surfaces.
Cela induit des vacances locatives , des coups de peinture plus fréquent et autres travaux annexes.

On ne sait pas trop dans quel secteur vous êtes , l’immobilier semble cher chez vous , une petite géolocalisation permet de mieux appréhender les options possibles.

Lassiez passer du temps et regarder une plus grande surface avec des travaux qui viendront en déduction de vos revenus locatifs.
Il est possible d’envisager d’aller vers un secteur moins cher même si c’est un peu plus loin de chez vous.

Pour être bien en terme de rentabilité une règle simple Prix achat / 10 = loyer annuel , c’est à dire du 10 % brut après on affine avec les charges , le foncier etc ….

Dans vos achats vous êtes parti sur des prix trop élevés avec des rentabilités de 5 % , c’est trop juste et il est logique que la banque ne vous suive plus.

Dans un monde idéal le locataire paye régulièrement, si vous n’avez eu de problèmes de paiement tant mieux mais d’un autre coté c’est dommage car cela permet d’intégrer ce risque qui n’est pas mineur en terme de traitement  psychologique quand vous savez que vous hébergez gratuitement une personne qui se douche à vos frais …. ( eau dans les charges )

La banque sur des rentabilités faibles ne vous suivra plus , pour acheter mes studios au début et j’avais des rentabilités de 9-10 %  , j’ai dû diversifié mes emprunts dans plusieurs banques ….

Cette méthode de diversification ne tient la route que si votre gestion locative est sûre sinon c’est la chute assurée.

Dans ce que j’ai vu de vos achats , vous avez encore pas mal d’emprunt et de capital à rembourser , je ne veux pas vous démoraliser mais pour moi vous êtes au limite de vos achats dans votre situation et aucune banque ne suivra sauf si apport important.

C’est le sens de ce qui a été écrit au dessus , achats de petite surface puis revente pour acheter plus gros , c’est le principe qui rassure la banque et vous permet de monter en puissance progressivement.


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#14 11/05/2020 21h59

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Bernard2K a écrit :

Or, les revenus fonciers sont une catégorie de l’IRPP, et sont un revenu du patrimoine, donc pas une entreprise.

Très bien, je n’avais pas saisi cela, ce qui me fait mieux comprendre ce mode de calcul.

Bernard2K a écrit :

Le particulier "subventionne" son activité revenus fonciers, en oubliant systématiquement des charges et en considérant d’autres charges comme allant de soi (par exemple les nombreux déplacements pour rechercher un bien, puis pour le gérer)

C’est vrai aussi. Cela ne s’applique pas trop dans mon cas car je ne fait que du vélo, mais c’est un point intéressant

Bernard2K a écrit :

Bref, vous utilisez des arguments fallacieux pour dire que c’est de la faute du banquier, alors que les conditions de crédit sont très avantageuses pour le particulier. La vérité, c’est que vous êtes à la limite du surendettement et que vos biens sont peu rentables.

Il ne faudrait tout de même pas exagérer. En arguments fallacieux ce serait mon discours sur toute la ligne, donc je ferais fausse route, pourquoi donc acheter des biens pour les proposer à la location si ils sont peu rentables ? Autant laisser et ne rien faire ? Pas d’accord. Pour l’instant de toute façon je ne cherche pas la rentabilité à tout prix mais plutôt le confort de studios qui se louent très facilement lorsqu’il y a de la vacance locative, afin de liquider les crédits lorsqu’ils seront terminés et de profiter ensuite (et de surcroît ne pas subir les réformes des retraites successives actuelles, je choisirai si je veux partir et quand je veux partir)

Philippe30 a écrit :

Lassiez passer du temps et regarder une plus grande surface avec des travaux qui viendront en déduction de vos revenus locatifs.
Il est possible d’envisager d’aller vers un secteur moins cher même si c’est un peu plus loin de chez vous.

De toute évidence, il va falloir laisser passer du temps oui. Mais j’en reviens à cette question de la fameuse rentabilité à 10%, obtenue grâce à de plus grandes surfaces. Je ne voit qu’une seule chose, acheter à la campagne une maison avec beaucoup de travaux, afin de la louer assez cher. 700€ pour une maison à la campagne c’est très cher, mais cela signifierai qu’il faut que je l’achète 80k max frais de notaire inclus, ce qui me permettrai d’afficher une rentabilité de 10,5%. Je ne compte pas les travaux, et je ne compte pas les vacances locatives qui cette fois-ci seront looooongues !

Philippe30 a écrit :

Pour être bien en terme de rentabilité une règle simple Prix achat / 10 = loyer annuel , c’est à dire du 10 % brut après on affine avec les charges , le foncier etc ….

Oui c’est la différence entre rendement net et brut, beaucoup me parlent ici de rendements brut.

Philippe30 a écrit :

La banque sur des rentabilités faibles ne vous suivra plus , pour acheter mes studios au début et j’avais des rentabilités de 9-10 %  , j’ai dû diversifié mes emprunts dans plusieurs banques ….

Oui, j’aurais aimé pouvoir le faire. C’était en quelle époque ? Je pense aux années 70 ou 80 ou c’était "open bar" sur les logements et le salaire.

J’ai besoin que vous me donniez des exemples concrets de vos biens immobiliers affichant une rentabilité de 10% brut voir net et sans vacances locatives ? Cela me permettrai de me donner quelques idées.

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#15 11/05/2020 23h10

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titi333 a écrit :

Oui, j’aurais aimé pouvoir le faire. C’était en quelle époque ? Je pense aux années 70 ou 80 ou c’était "open bar" sur les logements et le salaire.

J’ai vendu en début d’année (début mars 2020) un de mes biens avec un rendement brut (frais de notaire inclus) acheteur  à 10%.
Je viens de revérifier mes chiffres, vous m’avez fait douter!

Dernière modification par gunday (11/05/2020 23h10)

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#16 11/05/2020 23h33

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Les exemples à 10% sont très nombreux dans les études de cas sur ce forum. Mon immeuble acheté en mars 2019 était de mémoire autour de 12% mais ce n’est pas ’rare’ sur ce forum. Les récits de cricri tournent plutôt autour de 20% brut…

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#17 12/05/2020 06h38

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titi333 a écrit :

Oui, j’aurais aimé pouvoir le faire. C’était en quelle époque ? Je pense aux années 70 ou 80 ou c’était "open bar" sur les logements et le salaire.

J’ai besoin que vous me donniez des exemples concrets de vos biens immobiliers affichant une rentabilité de 10% brut voir net et sans vacances locatives ? Cela me permettrai de me donner quelques idées.

Pour les dates c’était il y a 15 ans avec des taux d’emprunt à 4.5 % et 5 % soit vers 2004 …..
Regardez ma présentation , celle de ZX6R , celle de Cricri.

Je vous ai demandé votre localisation , c’est mieux pour situer le type de bien adapté ( grandes villes avec studio , secteur province avec grand appartements )

En quoi une exemple d’un de mes achat peux vous servir ?
Tout est indiqué dans la présentation qui contient plusieurs pages alors pour faire une synthèse.
J’ai acheté mes studios entre 30 et 40 K€ qui ont été loué à 300 € mensuels.
Certains ont été refait , d’autres rafraichis voilà les exemples concrets qui permettent de dégager de la rentabilité.

La maison à la campagane n’a aucun sens car vous ne louerez pas , il faut être dans une ville de province avec un appartement, je n’ai pas lu dans les avis que l’on ait parlé d’une maison.

Vous souhaitez continuer sur les studios et vous indiquez que c’est mieux que de ne rien faire , visiblement ce n’est pas l’avis de la banque qui ne vous suit pas.
Et vous indiquez ne pas chercher la rentabilité …alors là c’est pas très compréhensible.

Vous semblez avoir quelques certitudes malgré de nombreux conseils différents

Regardez les rentabilités sur les immeubles de rapport ( 12 à 20 % ) qui vous enlèvent les charges de copropriété et vous donne la liberté de gestion intégrale du bien.

Dernière modification par Philippe30 (12/05/2020 06h40)


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#18 12/05/2020 07h01

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titi333, le 11/05/2020 a écrit :

Je pense aux années 70 ou 80 ou c’était "open bar" sur les logements et le salaire.

Si vous pensez vraiment que les années 70 ou 80 étaient open bar vous vous trompez certainement.

De manière générale, votre analyse de ce qu’est une rentabilité est assez erronée, vous limitez votre perception à : loyer = mensualité de crédit donc "je suis gagnant".
Des conseils vous sont donnés : une rentabilité insuffisante a des causes : soit on les accepte, ça a un coût et on en assume les conséquences, soit on revoit sa copie. à vous lire, vous considérez qu’il ne faut pas laisser passer des biens qui se louent facilement sans intégrer la notion de renta et de capacité à les acheter. C’est une position difficilement tenable.

Les conseils qui vous ont été donnés ici vont dans ce sens : votre situation actuelle est bloquante et se dégradera avec la fiscalité, donc votre banquier a raison donc soyez à minima patient…
ou
Revoyez votre copie et recherchez une solution rentable… ou pas, c’est votre problème.

Notez bien la convergence des avis qui vous sont donnés et votre obstination à considérer la situation injuste alors que vos arguments sont biaisés.

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#19 12/05/2020 09h30

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ENTJ

titi333, le 11/05/2020 a écrit :

J’ai besoin que vous me donniez des exemples concrets de vos biens immobiliers affichant une rentabilité de 10% brut voir net et sans vacances locatives ? Cela me permettrai de me donner quelques idées.

T4 acheté l’été dernier dans une grande ville, la rentabilité aurait été très moyenne si loué tel quel en nu à une famille : 6/7% brut (notaire inclus).
Mais juste en le meublant et en en faisant une coloc ça passe à 11% brut. Pour ce qui est des vacances locatives, je manque encore de recul, mais un seul départ en milieu d’année, remplacé le jour du départ du locataire sortant. Et malgrés le fait que les étudiants soient rentrés chez leurs parents avec le confinement ils continuent à payer et ne m’ont pas donné de préavis. Certainement dû à la très bonne situation de l’appartement : à quelques minutes à pied de la fac et appartement refait à neuf récemment et meublé avec goût.

La majorité des rendements dans cette villes sont sous les 5%, mais en cherchant bien et en connaissant la ville on peut toujours faire mieux que la moyenne. Ça n’est malgré tout pas suffisant pour des villes comme Lyon ou Paris j’en suis conscient. Mais dans la plupart des autres villes ça reste possible.

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#20 12/05/2020 09h56

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Kromoz0hm a écrit :

en cherchant bien et en connaissant la ville on peut toujours faire mieux que la moyenne. Ça n’est malgré tout pas suffisant pour des villes comme Lyon ou Paris j’en suis conscient. Mais dans la plupart des autres villes ça reste possible.

Oui, surtout si on cible les villes universitaires


Ericsson…!  Qu'il entre !

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[+1]    #21 12/05/2020 10h21

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Bonjour

Je reviens sur un point qui a attiré mon attention en début de file

J’ai commencé par acheter un appartement en loi Scellier en 2010, ce qui m’a permis de ne pas payer d’impôts sur le revenu depuis 10 ans, et j’ai encore une réserve intéressante qui me permettra de ne pas en payer pendant encore 5 ans environ.

Loué nu, passage en meublé cet été (si départ locataire) avec loyer à 420€. Valeur estimée : 80k

faites tres attention a cela je doute que cela soit possible.
Vous allez perdre l’avantage fiscal énoncé et certainement une remise en cause des derniers.

Loyer actuel avec charges : 303€ loué nu aussi puisque locataire toujours présent depuis l’achat, prévision loyer cet été si départ locataire : 390€ Valeur estimée : 75k

sur le meme principe , vous etes en zone tendue, la mise en place du nouveau loyer n’est pas libre ( il faudra pouvoir justifier de ces changements ). Pas impossible, moins risqué que le précédent point.

dernier point :

Ah oui, ça c’est un point également que je n’avais pas songé… en tout cas dans le principe de se dire dans 6 ans je devrais obligatoirement payer des impôts. Je me suis plutôt dis qu’au moment où j’arriverai au bout du "compteur" à 0, je referais une autre opération de défiscalisation, il existera bien un nouveau Scellier ou Duflot dans 6 ans. A voir, je vais tout de même faire le calcul.

Or vous mentionnez que vous l’avez payé tres cher que c’etait loin d’etre une bonne opération …

tous les points cités par les intervenants sont des conseils et precaution a suivre.
mais surtout ,  vous devez poser vos chiffres
- cash flow a venir
- depense
- impot

vous ajoutez un peu de vacances ou travaux si ce n’est pas arrivé cela arrivera , et vous voyez votre chemin pour les années a venir.
notamment la renta immobiliere s’erode, les depenses courantes augmentent ( les enfants etudient )

cdt

Dernière modification par Timinel (12/05/2020 10h42)

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#22 13/05/2020 14h15

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Nakor26 a écrit :

Les exemples à 10% sont très nombreux dans les études de cas sur ce forum

Oui de ce que j’ai pu voir ce sont beaucoup d’immeubles de rapport ou de logements de rapport. Là où je cherche, dans la ville de Grenoble, et en ciblant des étudiants, c’est difficile de trouver un immeuble de rapport qui intéresse les étudiants (secteur proche campus et gare) et encore plus dur de trouver ce genre de bien à moins de 600k, si je devais vendre mes trois appartements pour ensuite trouver cette pépite et obtenir un financement, je me dis que c’est là que je prend un énorme risque (perdre mes trois appartements pour ne pas en retrouver)
Sans doute que dans quelques année ma situation financière sera plus saine, mais en attendant là, tout de suite, maintenant vendre et trouver un immeuble de rapport me paraît très hasardeux.

Philippe30 a écrit :

Pour les dates c’était il y a 15 ans avec des taux d’emprunt à 4.5 % et 5 % soit vers 2004 …..
Regardez ma présentation , celle de ZX6R , celle de Cricri.

Ok, j’aurais aimé savoir si vous êtes parti de rien ou si vous aviez déjà un apport à ce moment-là ?

Philippe30 a écrit :

En quoi une exemple d’un de mes achat peux vous servir ?
Tout est indiqué dans la présentation qui contient plusieurs pages alors pour faire une synthèse.
J’ai acheté mes studios entre 30 et 40 K€ qui ont été loué à 300 € mensuels.
Certains ont été refait , d’autres rafraichis voilà les exemples concrets qui permettent de dégager de la rentabilité.

Oui, je suis allé faire un tour sur votre présentation, et c’est assez impressionnant ! Cela me permet aussi de me dire que l’impossible à trouver est finalement possible, donc à me motiver !

Philippe30 a écrit :

La maison à la campagane n’a aucun sens car vous ne louerez pas , il faut être dans une ville de province avec un appartement, je n’ai pas lu dans les avis que l’on ait parlé d’une maison.

Si si, Rick en a parlé plus haut :

Rick a écrit :

Du coup, je grossis mon patrimoine en passant d’appartements à des maisons sans augmenter le nombre de mes crédits et je réalise du déficit foncier avec les travaux.

Philippe30 a écrit :

Vous souhaitez continuer sur les studios et vous indiquez que c’est mieux que de ne rien faire , visiblement ce n’est pas l’avis de la banque qui ne vous suit pas.
Et vous indiquez ne pas chercher la rentabilité …alors là c’est pas très compréhensible.

Je voulais dire et donc préciser ma pensée : Il vaut mieux avoir déjà les 3 appartements sans forcement être à la recherche d’une rentabilité à tout prix, plutôt que de ne rien avoir. La banque suit ou ne suit pas lorsqu’on présente un projet, mais elle n’a pas forcement d’avis sur un portefeuille de patrimoine. En tout cas sur les différentes banques que j’ai consulté. Ceci dis je me passe volontiers des conseils du banquiers qui, au lieu de discuter très sérieusement sur les investissements locatifs, m’orientera à 99% sur leurs produits phare du moment (du genre assurance vie bidon à rendement négatif et à gros frais juste pour leur résultats personnels au sein de la banque, expérience vécue beaucoup de fois). Bien sûr si un banquier fait vraiment son travail il m’aurait conseillé un immeuble de rapport à juste titre, comme vous le faite tous, mais ils s’en gardent bien.
A l’époque où j’ai commencé à acheter un appartement en 2011, j’aurais surement dû immédiatement attaquer en immeuble de rapport, mais je n’ai pas eu suffisamment de conseils d’une part, et beaucoup de défiance des banquiers (déjà) alors que je n’avais aucun prêt à ce moment-là et gagnais déjà très correctement ma vie. J’ai plutôt eu le droit à certains discours : "vous êtes jeune et stupide" plutôt que "bien sûr, mais je vous conseille fortement de vous orienter vers les immeubles de rapport"

Range19 a écrit :

De manière générale, votre analyse de ce qu’est une rentabilité est assez erronée, vous limitez votre perception à : loyer = mensualité de crédit donc "je suis gagnant".

Je reprécise ma pensée, n’exagérons rien : je ne veux pas en vivre maintenant, je veux en vivre lorsque j’aurais finit de payer les mensualités de crédit. Bien sûr, une très bonne rentabilité est la cerise sur le gâteau, mais vendre maintenant serait à mon sens une folie comme suggéré par certains posts, d’autant plus que je le souhaite pas. On peut toujours trouver mieux, et les conseils que vous m’avez donné vont bien sûr dans ce sens. Mais je ne veut pas tout perdre non plus vous comprenez ? Prendre le risque de vendre les 3 ou même un ou 2 sans être suivi par la banque pour un immeuble par la suite.

Range19 a écrit :

vous considérez qu’il ne faut pas laisser passer des biens qui se louent facilement sans intégrer la notion de renta et de capacité à les acheter.

Il est certain que je n’avais pas la capacité de les acheter au début et même maintenant, cela signifierai que je serais arrivé sur le marché avec déjà 250k dans ma poche, dans ce cas j’aurais misé immédiatement sur un immeuble de rapport, et la banque m’aurais suivi sans hésiter. Mais je suis parti de rien, aucune aide et aucun apport. Il est vrai que je préfère profiter de l’effet levier du crédit et d’un locataire payant les mensualités avant de me soucier de rentabilité. Ca n’enlève pas le fait que vous avez tous raison sur la rentabilité et que les conseils donnés sont bons !

Timinel a écrit :

Loué nu, passage en meublé cet été (si départ locataire) avec loyer à 420€. Valeur estimée : 80k

faites tres attention a cela je doute que cela soit possible.
Vous allez perdre l’avantage fiscal énoncé et certainement une remise en cause des derniers.

Non car le contrat était de louer sur 9 ans minimum à loyer plafonné et nu. Le contrat étant terminé puisqu’acheté il y a plus de 9 ans, je peux le louer en meublé (info vérifié auprès des impôts)

Timinel a écrit :

sur le meme principe , vous etes en zone tendue, la mise en place du nouveau loyer n’est pas libre ( il faudra pouvoir justifier de ces changements ). Pas impossible, moins risqué que le précédent point.

Passage en meublé = justification, vérifié aussi auprès des impôts

Dernière modification par titi333 (13/05/2020 14h16)

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[+2]    #23 13/05/2020 16h49

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Bonjour

Etant donné que vous abordez le secteur de Grenoble proche gare, outre le fait que vous payez des sommes folles pour vos studios, vos loyers sont trop faibles également. J’ai plusieurs studios dans ce secteur et tous sont louer entre 430€ et 470€ en meublé. Moins de 15 jours de vacances locatives par an.

Pour info les appartements sont achetés entre 45 et 60 ke max.

C’est radical mais à votre place je vends tout pour me désendetter, en considérant que j’ai fais des erreurs , que j’ai appris de celles ci et que cela ne se reproduira pas, je me forme en lisant énormément ce forum ensuite je visite, je visite et je re visite puis je négocie, négocie et je re négocie mes prix d’achat.

Plan B je me tourne vers des SCPI ou un professionnel de l’investissement.

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#24 13/05/2020 16h55

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titi333 a écrit :

vérifié aussi auprès des impôts

Ce que les impôts vous indiquent concerne uniquement le fait que vous respectiez les contraintes fiscales.
Pas sûr qu’un juge confirmerait que vous respectez bien la Loi…
(ici, ce sont les contraintes de la loi Duflot en zone tendue, comme à Grenoble par exemple)


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#25 14/05/2020 01h35

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Laucyn a écrit :

J’ai plusieurs studios dans ce secteur et tous sont louer entre 430€ et 470€ en meublé

C’est bien ce que je compte faire comme indiqué au début de mon post, passage d’un loyer de 303 à 390€ et l’autre de 390 à 420€.
Mais de là à les louer entre 430 et 470, je ne sais pas… quelle surface avez-vous ? Et proposez-vous du meublé simple ou du meublé de standing (télévision fournie par ex)

Laucyn a écrit :

à votre place je vends tout pour me désendetter, en considérant que j’ai fais des erreurs , que j’ai appris de celles ci et que cela ne se reproduira pas

Donc quand on achète des studios avec une rentabilité de 4-5, c’est une énorme erreur qu’il ne faut plus commettre et il faut impérativement trouver des logements à minima 10% pour "considérer" à vos yeux que l’on a pas fait d’erreur et que l’on est dans la norme ? Certains me parlent d’arguments biaisés ou subjectifs, n’est-ce pas le cas sur votre suggestion ?
J’ai retenu la pépite de l’immeuble de rapport, c’est d’accord, mais de là à tout vendre en sachant que certains membres de ce forum ont beaucoup de mal à trouver ce genre de bien (lu dans les fils de discussion de ce forum) je redis que vendre serait une folie, imaginez une fois que j’ai vendu avec un taux d’endettement de 33% venir maintenant demander un prêt pour un immeuble de rapport à hauteur de 400k sachant que les conditions sont bien plus difficile qu’hier d’emprunter, même avec une renta de 10% et en partant sur un bien à 400k pour le transformer en 8 studios avec travaux, on est donc à 500k d’investissement, pour des loyers de 8x480 en étant hyper optimiste soit 46080 de loyers annuels, je rembourserais donc 1337 (RP) + 2522 (immeuble rapport) soit 3859€, puis en calculant le taux d’endettement cela ferais 3859 / (4280 + 70% de 3840) = 55%
Quel banque accepterais cela ? Sans parler de l’encours ?
Ce que je retient surtout est qu’il faudrait attendre un peu et générer du cash, solution qui me paraît la plus réaliste.

GoodbyLenine a écrit :

Ce que les impôts vous indiquent concerne uniquement le fait que vous respectiez les contraintes fiscales.
Pas sûr qu’un juge confirmerait que vous respectez bien la Loi…
(ici, ce sont les contraintes de la loi Duflot en zone tendue, comme à Grenoble par exemple)

C’est un changement de destination de local, il n’y a rien dans la loi qui m’empêche de réévaluer un loyer lorsqu’il y a changement de destination, à condition d’être dans les clous de la moyenne des loyers meublés dans la ville, ce que confirmera Laucyn ?

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