Investissement régulier en SCPI : analyse d'une stratégie

Cette discussion porte sur la stratégie d'investissement d'un membre, Chris33, souhaitant acquérir régulièrement des parts de SCPI en usufruit. Il vise à compléter un investissement important en SCPI déjà réalisé, financé par un crédit, en investissant des sommes plus modestes (3000€ par trimestre) provenant de ses revenus supplémentaires. L'objectif principal est de réduire le cash-flow négatif engendré par son investissement initial, sur une période de 10 ans.

GoodbyLenine, un autre participant, soulève des questions quant à la pertinence de cette stratégie. Il souligne que l'ajout d'un investissement régulier en usufruit de SCPI ne réduit pas l'effort financier initial, mais représente plutôt un investissement supplémentaire. Il met en avant la complexité administrative liée à la gestion de multiples investissements et remet en question le choix de l'usufruit, proposant une alternative plus simple, comme l'achat de parts de foncières, tout en soulignant l'illiquidité et la sensibilité du rendement de l'usufruit aux variations des distributions.

Les arguments clés portent sur la gestion du risque, la liquidité et la complexité administrative. GoodbyLenine souligne les difficultés potentielles liées à l'acquisition régulière de parts d'usufruit à un montant précis, et préconise plus de flexibilité pour profiter de meilleures opportunités. La discussion met également en lumière l'importance de peser le rendement potentiel par rapport à l'effort administratif et temporel exigé par la gestion de tels investissements.

Une tendance notable est la recherche d'une diversification du portefeuille d'investissement, même si la stratégie de Chris33 peut être perçue comme une complexification plutôt qu'une véritable diversification. Le débat met en évidence le besoin d'évaluer soigneusement les implications financières et administratives de toute stratégie d'investissement avant sa mise en œuvre, notamment le rendement espéré versus les coûts et contraintes associés.