Mon fils qui travaille dans un restau sous les Menuires, dit qu’une des stations de ski locale ferme, et qu’il saura demain si son restau ferme prochainement.
Au boulot (institut d’éducation motrice) les gamins sont presque tous rentrés chez eux, lundi j’y retourne mais on sera en sous activité et on va discuter de notre activité. Chômage technique ? Nous sommes assignables sur d’autres sites du groupe où je bosse, mais faire 70 bornes pour aller bosser me branche moyen. Surtout si c’est pour ne pas savoir quoi faire.
Bref on pilote bien à vue.
Les IME ferment, donc transports aux chômage, personnel au chômage, restaurations au chômage.
Cela dit cette crise nous met face à toutes les insuffisances structurelles de nos systèmes. On a voulu du pas cher, flexible, sans emprise matérielle, ben on a le retour de la pièce.
Dire que quand j’avais bossé dans un hôpital local suisse, sur trois étage on en avait un vide réservé en cas de conflit militaire (c’était en 1998), ici on est loin de ce genre de prévoyance, mais qui pourrait être utile aujourd’hui.
Mais j’ai trop la flemme d’avoir peur, c’est trop fatigant, et puis si je me laissais aller à ça, avec tout ce qu’on peut voir dans le boulot, plus rassurer la peur des gens en face de nous, je crois que j’aurais dû mourir une dizaine de fois d’un triple infarctus foudroyant, et là, bah je ne suis pas d’humeur !
Alors si vous choisissez l’angoisse, juste vérifiez si ça vous est utile. Si oui, alors vous avez raison. Mais si ça ne vous donne aucune piste pour résoudre votre situation, alors ça ne sert à rien, il vaut mieux l’accepter telle qu’elle est et voir que l’angoisse est alors quelque chose de vain.