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#1 25/05/2016 16h52
- ArnvaldIngofson
- Membre (2016)
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Introduction en bourse d’une société "La Française de l’Energie" porteuse d’un projet "ambitieux et novateur pour nos territoires" : l’exploitation du gaz de houille.
Le concept paraît intéressant, du point de vue économique comme écologique.
Des avis ?
Voir article ici :
La Française de l’Energie annonce aujourd’hui le lancement de son introduction en bourse sur le marché réglementé d’Euronext à Paris
Business Wire a écrit :
BOURSE
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Publié le 24/05/2016 à 06:00
LA FRANÇAISE DE L’ENERGIE LANCE SON INTRODUCTION EN BOURSE SUR LE MARCHÉ RÉGLEMENTÉ D’EURONEXT À PARIS
Regulatory News:
La Française de l’Energie (« La Française de l’Energie » ou la « Société ») (Paris:LFDE) annonce aujourd’hui le lancement de son introduction en bourse sur le marché réglementé d’Euronext à Paris (« Euronext (ENX-38,28 € 0,45 %) Paris »).
L’Autorité des marchés financiers (l’ « AMF ») a apposé le 23 mai 2016 le visa numéro 16-194 sur le prospectus relatif à l’introduction en bourse de La Française de l’Energie, composé du document de base enregistré le 14 mars 2016 sous le numéro I.16-009, d’une note d’opération et du résumé du prospectus (inclus dans la note d’opération).
L’exploitation du gaz de houille, un projet ambitieux et novateur pour nos territoires
Désignée jeune entreprise innovante par Bpifrance depuis juin 2013, La Française de l’Energie est devenue un acteur de référence dans le secteur du gaz en France. La Française de l’Energie a identifié un potentiel encore inexploité à ce jour : la production du gaz contenu dans le charbon des anciens bassins houillers français. La Société a certifié ses premières réserves de gaz de charbon dans le bassin lorrain et prépare la construction de sa première plateforme de production dans la région.
Par ailleurs, à la suite de l’acquisition en cours de la société Gazonor, les premiers revenus seront générés grâce à la production de gaz de mine dans le Nord-Pas-de-Calais. La Française de l’Energie entend également accélérer cette activité via la valorisation de ce gaz de récupération en électricité propre. Cette optimisation de la production existante devrait permettre de couvrir les frais de fonctionnement du Groupe.
Le Groupe La Française de l’Energie (incluant Gazonor et Concorde) (le « Groupe ») a constitué un large portefeuille de permis de recherche et d’exploitation en France, qui couvre la majorité des ressources de gaz de charbon identifiées en France. Ces permis, situés au plus près des réseaux de gazoducs et de transports européens, lui confèrent un avantage économique pour l’exploitation du gaz de charbon, dans des régions fortement consommatrices de gaz et pourvues d’un tissu de clients industriels parmi le plus dense d’Europe.
Le Groupe détient, à la suite de la certification de ses ressources en gaz par le BEICIP-Franlab (IFP Energies Nouvelles), l’équivalent de près de 6 fois la consommation annuelle française de gaz naturel. Le Groupe entend développer et produire cet important volume de gaz sur les 20 prochaines années en se concentrant dans un premier temps sur la région Lorraine avec le lancement de sa première plateforme de production prévue dans les 18 prochains mois. La stratégie du Groupe est de remplacer une partie du gaz importé et consommé en France par un gaz « made in France » de qualité et fournir une énergie locale compétitive grâce aux circuits courts d’approvisionnement.
Un marché potentiel très important
4ème plus important marché de gaz en Europe pour sa consommation, la France importe aujourd’hui près de 100% de ses besoins en gaz (principalement en provenance de Norvège, Russie, Pays-Bas, Algérie et Qatar).
La Française de l’Energie entend développer et produire une énergie 100% française et compétitive. Cette production locale de gaz offre une alternative unique aux clients pour diversifier leurs sources d’approvisionnement tout en réduisant le risque géopolitique.
L’importance de ses ressources et la qualité de son gaz font aujourd’hui de La Française de l’Energie un acteur important dans le cadre de la transition énergétique, d’autant plus que les besoins en gaz devraient continuer à augmenter en Europe. Selon la feuille de route Energie 2050 de la Commission européenne, la consommation de gaz en Europe devrait augmenter de 4,5% entre 2014 et 2020, la tendance devant se poursuivre au moins jusqu’en 2035.
Un gaz « nouvelle génération » compétitif et à faible empreinte environnementale
Le gaz de charbon produit par la Française de l’Energie est un gaz d’excellente qualité et à haut pouvoir calorifique, composé à 96% de méthane alors que le gaz d’importation ne l’est qu’à hauteur de 93%(1). De par son rendement, sa proximité avec les infrastructures et sa structure de coûts compétitive, La Française de l’Energie estime que son exploitation devrait être rentable dans toutes les configurations de marché.
Le bilan carbone global de la production et de l’acheminement du gaz de charbon de La Française de l’Energie est également favorable d’environ 3,4 g de CO2 / kWh, soit une empreinte environnementale dix fois inférieure en moyenne à celle du gaz importé, qui s’établit à environ 32 g de CO2 / kWh(1).
Une énergie à l’impact socio-économique positif
L’extraction à grande échelle et à un prix compétitif d’un gaz local et accessible permettra de revitaliser les anciens bassins houillers français où la Société opère en renforçant l’attractivité des régions pour les industries consommatrices en gaz telles que la chimie, la métallurgie, l’automobile ou encore l’agroalimentaire.
L’objectif de La Française de l’Energie est de mettre en place des contrats d’approvisionnement compétitifs avec différents partenaires locaux ou régionaux afin de générer des sources de revenus stables durant la période d’exploitation.
La commercialisation du gaz donnera lieu à la création d’emplois dans la région.
Des atouts stratégiques
Le Groupe bénéficie de l’une des équipes de direction technique les plus expérimentées du secteur européen du gaz de charbon, détenant des compétences et un savoir-faire dans le domaine de l’évaluation, du développement, de l’exploitation et de la valorisation des ressources gazières.
Le management et les équipes de la Française de l’Energie collaborent régulièrement avec des experts reconnus au sein du secteur et ont ainsi développé des bases industrielles solides, ce qui permet au Groupe de bénéficier du soutien des pouvoirs publics et politiques. Ce soutien, à la fois national et régional, a été formellement ratifié dans le pacte « Etat-Région Lorraine » signé en 2013 par le Préfet, le Premier Ministre et le Président du Conseil Régional de Lorraine, s’engageant en faveur de la création de la vallée de l’énergie en Lorraine.
La Française de l’Energie utilise une technologie prouvée de forage dirigé pour créer des drains latéraux multiples, permettant de capter, à travers le réseau de fissures naturelles du charbon, le gaz présent dans celui-ci, sans aucun recours à des techniques invasives.
L’acquisition de Gazonor permettra également à La Française de l’Energie de disposer de revenus réguliers au travers de sa production de gaz de mine dans le Nord-Pas-de-Calais (environ 4,5 millions d’euros générés sur l’année 2014-2015).
Une stratégie résolument tournée vers la production en Europe
La Française de l’Energie est aujourd’hui prête à entrer dans une nouvelle étape de son développement en renforçant ses moyens techniques et financiers en vue d’une mise en production de ses ressources de gaz en Lorraine. La Société se donne pour objectif de disposer d’ici fin 2018 de plus de 15 puits de production en activité en Lorraine, ce qui lui permettrait de générer une production de plus de 700 millions de m3 sur 12 ans à compter de cette date. La Française de l’Energie entend aussi dans le même temps continuer à faire croître la taille de ses réserves.
Par ailleurs, La Française de l’Energie prévoit d’augmenter sa production de gaz de mine dans le Nord-Pas-de-Calais et d’améliorer son taux de marge opérationnelle sur ses activités dans la région, notamment en tirant profit de la qualification du gaz de mine comme énergie « de récupération », le rendant ainsi admissible à un tarif de rachat garanti par l’Etat français. Dès 2017, le Groupe pourrait équiper trois de ses sites de captage avec des unités de production d’électricité.
Aujourd’hui essentiellement implantée en France, La Française de l’Energie souhaite à terme se développer au niveau européen à proximité de ses implantations locales actuelles, notamment en Allemagne et en Belgique, et a pour ambition de devenir un acteur de référence du gaz en France et en Europe.
La Française de l’Energie s’introduit en bourse pour :
Devenir un acteur de référence de l’énergie et produire à terme 5% de la consommation annuelle de gaz en France
Financer les dépenses de mise en production des activités de gaz de charbon en Lorraine
Financer l’acquisition de Gazonor dans le Nord-Pas-de-Calais et la conversion de gaz de mine en électricité (l’autorisation réglementaire applicable en matière de droit miner a été réputée obtenue le 23 mai 2016).
Un projet déjà en partie financé, preuve de sa maturité
La Française de l’Energie a fortement réduit le risque d’exécution de son projet puisqu’il a obtenu la confiance de la société RGreen Invest qui s’est engagé à financer sur une période de 8 ans jusqu’à 60 million d’euros du programme de développement du Groupe et en particulier certains besoins de financement des activités de valorisation du gaz de mine en électricité verte dans le Nord-Pas de Calais.
Ce financement démontre la confiance de la société RGreen Invest, un des acteurs français les plus dynamiques en matière de financement dans le secteur des énergies renouvelables, dans les projets du Groupe.
La poursuite des programmes de développement en Lorraine et chez Gazonor représente un montant total d’investissement sur les 3 prochaines années compris entre 77 millions d’euros et 122 millions d’euros. Le financement de RGreen Invest permettra de fournir une grande partie de ces financements, le solde provenant des cash flows générés par Gazonor dès 2016 et éventuellement d’autres sources de financements.
Dif tor heh smusma
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#2 25/05/2016 17h32
- Tahure
- Membre (2014)
- Réputation : 170
J’ai survolé un peu le dossier mais je vais laisser tomber car le dossier ne me semble pas limpide et je suis déjà bien chargé dans le secteur énergie.
Quelques observations de ma part :
Quid de l’accord passé avec la région Lorraine maintenant disparue ?
Quid de RGreen qui semble être un gestionnaire de FCPI et qui risque l’argent des autres mais pas le sien a priori sur ce projet ?
Quid d’un possible mauvais amalgame politico-ecolo avec le débat gaz de houille/schiste/charbon ?
Bonne chance en tout cas à cette société dans une région qui en a bien besoin.
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#3 25/05/2016 17h49
- ArnvaldIngofson
- Membre (2016)
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Quid de l’accord passé avec la région Lorraine maintenant disparue ?
La région Lorraine disparaît mais s’intègre dans un ensemble plus grand (assez sottement appelé "Grand Est"), il y certainement continuité des contrats.
Quid de RGreen qui semble être un gestionnaire de FCPI et qui risque l’argent des autres mais pas le sien a priori sur ce projet ?
C’est le principe d’un FCPI.
Quid d’un possible mauvais amalgame politico-ecolo avec le débat gaz de houille/schiste/charbon ?
Là il y a un risque !
En terme de communication, c’est déjà bien de ne pas reprendre le nom traditionnel "Grisou". Les explosions, appelées « coups de grisou », ont causé de nombreuses victimes dans les mines profondes du monde entier.
Je pense que les écolos sauront faire la différence gaz de houille/gaz de schiste/charbon.
En complément, on parle de Gazonor ici :
Gazonor
Autre complément, La Française de l’énergie arrive en Bourse : l’interview de Julien Moulin, son Président :
La Française de l’énergie arrive en Bourse : l’interview de Julien Moulin, son Président
Dernière modification par ArnvaldIngofson (25/05/2016 19h42)
Dif tor heh smusma
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#4 06/06/2016 12h49
- ArnvaldIngofson
- Membre (2016)
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Il faut se décider aujourd’hui ; souscrire ou pas ?
Trouvé 2 avis sur le web.
Le Revenu :
Le Revenu a écrit :
En haut de fourchette, la capitalisation boursière de la société atteindrait 192,8 millions d’euros maximum. Pour l’exercice au 30 juin 2015, le groupe a enregistré en « pro forma » une perte opérationnelle de 2,3 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 4,9 millions.
Mais la valorisation boursière du groupe dépendra du montant des réserves exploitables et de la montée en puissance des flux de trésorerie. Celles-ci sont estimées par des experts entre 500 millions et 1 milliard d’euros. Pour l’exercice au 30 juin 2020, la génération de cash flow devrait être proche de 20 millions d’euros.
Nous conseillons de souscrire pour le long terme.
Française de l’Energie entre en Bourse : faut-il souscrire ?
boursier.com :
boursier.com a écrit :
Beaucoup d’incertitudes demeurent encore sur le dossier qui se lance dans une conjoncture pénible pour les acteurs énergéticiens, avec globalement des surcapacités en Europe. Peu de comparables pour tenter une valorisation. Hormis une acquisition au Royaume-Uni en septembre 2015 : celle d’Alkane Energy par Balfour Beatty, les deux étant cotés à Londres. L’acquéreur a proposé l’équivalent d’un peu plus de 80 ME. Environ 4 fois l’activité et 11 fois l’EBITDA. Dans l’immédiat, difficile de payer La Française de l’Energie 160 ME en milieu de fourchette… En outre, la quasi-totalité des dernières introductions ont prouvé qu’il ne servait à rien de se précipiter sur les dossiers, jugés souvent bien trop chers par les investisseurs qui savent que le cours de Bourse présente des points d’entrée dans les semaines et mois qui suivent… Nous préférons passer notre tour dans l’immédiat et attendre une concrétisation plus avancée du développement.
Conseil sur l’introduction en Bourse de La Française de l’Energie
Score final : 1 partout. Nous voilà bien avancés.
Conclusion perso : il est urgent d’attendre, à suivre …
Dif tor heh smusma
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#5 06/10/2021 14h12
- GrandDuc
- Membre (2019)
- Réputation : 45
5 ans apres l’introduction à 27 euris, le cours est à 21.4
Les ratios semblent encore eleves avec 35 M€ de revenus en 2022 contre une capitalisaation de 110 M€.
La croissance est cependant tres forte et les prix du gaz s’envolent. Pris une petite ligne avant de creuser plus en avant ce dossier.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
Hors ligne
Consultez les ratios boursiers et l’historique de dividendes de La Française de l'Energie sur nos screeners actions.
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