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1    #1 04/11/2015 11h41

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Bonjour,

je profite de la sortie de cette étude riche d’enseignement pour vous demander à quel âge vous pensez vous sentir à l’aise financièrement?

Il semblerait que l’age moyen du rentier précoce serait celui où le stress financier est le plus important.

C’est à 40 ans qu’on se sent le moins à l’aise financièrement

Mots-clés : aisé, richesse, sentiment

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[+5 / -3]    #2 04/11/2015 14h06

Exclu définitivement
Réputation :   284  

Bonjour,

Pour ce qui me concerne, je me suis toujours senti financièrement à l’aise depuis que j’ai perçu mon 1er salaire, soit 11225 F en 1986 ; maintenant que je ne travaille plus et que mes revenus ont baissé, je me sens toujours aussi à l’aise.

Après avoir consulté ce lien, une autre question me vient à l’esprit : pourquoi le lecteur quarantenaire du Figaro se sent-il aussi peu à l’aise financièrement ?

A priori, il s’agit pourtant d’une personne exerçant une profession intellectuelle à haut revenu (profession libérale, cadre supérieur) devant lui procurer à tout le moins une certaine aisance ; dans le cas contraire on se demande bien pourquoi il achèterait et lirait le Figaro. Pour un couple de lecteurs du Figaro, cas le plus fréquent à cet âge, son revenu mensuel peut raisonnablement être estimé à 10 000 € a minima ; comment donc peut-on ne pas se sentir à l’aise avec des rentrées de cet ordre ?

Si ce couple ne se sent pas à l’aise, c’est vraisemblablement parce que ses sorties de trésorerie sont proches, voire même supérieures à ses ressources :

- achat à crédit et sur 30 ans d’une résidence principale d’au moins 100m2 (il faut bien recevoir) dans le 7ème arrondissement parisien, à Versailles ou à Saint-Maur, pour habiter entre soi avec une population dont on partage le mode de vie et les valeurs,

- embauche d’une employée de maison à temps plein qui brique l’appartement familial et récupère les petits à la sortie de l’école,

- achat  également à crédit d’un véhicule neuf haut de gamme pour rivaliser valablement avec le cousin, le collègue ou le confrère, cela sans oublier l’acquisition d’une "citadine" pour que Madame puisse aller faire ses courses chez Lancel ou aux Galeries Lafayette, sans devoir emprunter les transports en commun, sales et peu surs,

- inscription des enfants à l’école privée pour leur éviter les mauvaises fréquentations (chacun le sait, les écoles publiques de Versailles ou Saint-Maur sont infestées de voyous),

- vacances à La Baule, Deauville ou Saint-Tropez du 1er au 20 août, séjour de ski à Courchevel pour les fêtes de fin d’année, là où l’on est certain de se retrouver entre gens du même monde.

Tous décaissements cumulés, on arrive vite à 10000 € et même bien au-delà suivant la taille de l’appartement ou la cylindrée du véhicule ; le standing a un prix et on est parfois contraint de manger des nouilles au retour de La Baule pour pouvoir acquitter le solde de l’impôt sur le revenu.

Quand on vit de la sorte, même en lisant le Figaro, on ne peut en effet devenir rentier que le jour ou l’on aura hérité de ses parents, ce qui explique d’ailleurs que le lecteur septuagénaire du Figaro se sente pour sa part très à l’aise.

Si jamais un lecteur quarantenaire du Figaro parcourt ce forum, je lui livre bien volontiers ma recette personnelle pour accéder à l’aisance financière avant même le cap des 40 ans :

- habiter Créteil, où l’on trouve des quartiers très agréables, des commerces au moins aussi bien achalandés qu’à Versailles, des lieux de culte pour satisfaire toutes les confessions,

- inscrire ses enfants à l’école de la République : c’est gratuit et les professeurs qui y enseignent ont passé et réussi des concours nationaux pour y parvenir,

- entretenir soi-même sa maison et son jardin : c’est en général mieux fait et toujours moins coûteux qu’avec un jardinier ou une femme de ménage,

- rouler avec une voiture de 20 ans d’âge : le charme désuet de l’ancien vaut largement le rutilant des 4x4 ou berlines allemandes flambant neuves,

- aller en vacances dans le Massif Central : l’air y est pur, les randonnées à pied ou en vélo magnifiques, les restaurants copieux et bon marché,

- n’acheter aucun journal, même pas le Figaro, se satisfaire des gratuits.

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#3 04/11/2015 14h12

Membre (2012)
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D’apres l’article les 70 ans semblent prometteur :-D

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2    #4 04/11/2015 14h19

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stokes a écrit :

Après avoir consulté ce lien, une autre question me vient à l’esprit : pourquoi le lecteur quarantenaire du Figaro se sent-il aussi peu à l’aise financièrement ?

La quatrième phrase du lien en question est "Selon le dernier «portrait social» de la France publié ce mercredi par l’Insee". Vous n’avez pas dû le consulter très longtemps pour poser cette question.

Il n’est de toute façon pas utile d’étaler tant de caricatures les unes à la suite des autres, ça ne sert pas la cause que vous pensez servir.

En ce qui concerne l’étude en question, rien de très étonnant.
La quarantaine est le milieu de notre vie: autant éloignée du foyer parental que de la retraite, avec des enfants en milieu de croissance, etc.
Comme d’habitude, c’est surtout l’évolution de cette courbe qui est intéressante, plutôt qu’un cliché unique. A vois les années prochaines, si cet indicateur est mis à jour.


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

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#5 04/11/2015 14h28

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swantonbomb a écrit :

Bonjour,

je profite de la sortie de cette étude riche d’enseignement pour vous demander à quel âge vous pensez vous sentir à l’aise financièrement?

Il semblerait que l’age moyen du rentier précoce serait celui où le stress financier est le plus important.

C’est à 40 ans qu’on se sent le moins à l’aise financièrement

Bonjour, j’ai entendu cela ce matin à la radio, et je ne suis pas du tout d’accord dans mon cas je me sentais moins à l’aise financièrement à 35 ans qu’à 40 ans (aujourd’hui), et encore moins à l’aise financièrement bien sûr (c’est le sens normal il me semble) à 30 ans ou 25 ans…
Aujourd’hui à 40 ans, je suis clairement moins stressé qu’à 35 ans à ce sujet, simple constat.

robert22 a écrit :

D’apres l’article les 70 ans semblent prometteur :-D

Oui cela me donne envie de rire aussi, encore faut-il que la santé suive, entre rentier à 35/40 ans et rentier à 70 ans, a priori les soucis ne sont pas les mêmes. Du fait du vieillissement naturel, c’est quand même normal plutôt de viser la rente pour l’âge de 35/40 ans (je vais être extrême, j’aurais aimé l’être à 20/25 ans au lieu de 35 ans mais quand on démarre avec rien comme patrimoine/épargne, c’est quand même difficile d’arriver à être rentier en seulement quelques années), pour avoir plus de chances d’en profiter pleinement pendant au moins quelques décennies smile

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#6 04/11/2015 14h35

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Je n’ai pas la prétention de servir quelque cause que ce soit ; je lis dans cet article :

«Cette période est aussi celle où les dépenses de consommation sont les plus importantes, souligne Amandine Schreiber, co-auteur de l’étude de l’Insee, du fait à la fois de la charge de famille et de la situation d’emploi: on dépense davantage en transports ou pour s’habiller…»

Le manque d’aisance réel ou supposé résulte bien d’une structure de consommation excessive par rapport aux revenus, déséquilibre qu’il n’est quand même pas très difficile de corriger : si l’habillement ou les transports coutent trop cher, il faut se déplacer en métro et acheter ses vêtements sur les marchés, ce qui n’est tout de même pas un sacrifice insurmontable, sauf bien sur si l’on souhaite à tout prix maintenir un standing de vie digne de la classe sociale à laquelle on s’identifie.

En effet, le fait que ce travail de l’INSEE soit mis en exergue dans le Figaro me fait quelque peu sourire : je n’achète jamais ce journal mais il m’arrive de le consulter chez le médecin ou le dentiste, les suggestions d’achat de vêtements, véhicules, voyages…y sont pour le moins dispendieuses.

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#7 04/11/2015 15h23

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stokes a écrit :

le fait que ce travail de l’INSEE soit mis en exergue dans le Figaro me fait quelque peu sourire

Ce travail est repris à peu près partout. C’est LA news de la journée (il faut pardonner les journalistes: aucun avion n’est tombé aujourd’hui)

stokes a écrit :

si l’habillement ou les transports coutent trop cher, il faut se déplacer en métro et acheter ses vêtements sur les marchés, ce qui n’est tout de même pas un sacrifice insurmontable

Il se trouve que l’INSEE fait ses études sur l’ensemble de la population. Une bonne partie de la population fait déjà les choses dont vous parlez.

Pour des infos complètes:
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/FPO … enages.pdf

On y voit en particulier les graphiques par quintilles de niveau de vie. Avec évidemment une très faible proportion du plus riche quintille qui affirme "y arriver difficilement".
On y voit surtout que l’étude résumée par les journalistes en un unique graphique est en fait extrêmement fouillée, s’intéressant à de nombreux facteurs (emploi, age, niveau de vie, …) et montrant l’évolution depuis de nombreuses années (en fait, la faible évolution)


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#8 04/11/2015 15h32

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Faith a écrit :

On y voit surtout que l’étude résumée par les journalistes en un unique graphique est en fait extrêmement fouillée, s’intéressant à de nombreux facteurs (emploi, age, niveau de vie, …) et montrant l’évolution depuis de nombreuses années (en fait, la faible évolution)

Merci pour ce lien. Il y a en effet un gouffre entre la qualité et l’intérêt de cette étude et le résumé qui en est fait par les journalistes du Figaro ou d’ailleurs.

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#9 04/11/2015 15h33

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Bonjour,

A l’âge où l’on divorce !
En clair, à l’âge où on a un peu de…Liberté. Et de conscience de sa chance (sinon c’est donner du caviar aux cochons comme on dit).


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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#10 04/11/2015 15h39

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stokes a écrit :

Bonjour,

Pour ce qui me concerne, je me suis toujours senti financièrement à l’aise depuis que j’ai perçu mon 1er salaire, soit 11225 F en 1986 ; maintenant que je ne travaille plus et que mes revenus ont baissé, je me sens toujours aussi à l’aise.

Après avoir consulté ce lien, une autre question me vient à l’esprit : pourquoi le lecteur quarantenaire du Figaro se sent-il aussi peu à l’aise financièrement ?

A priori, il s’agit pourtant d’une personne exerçant une profession intellectuelle à haut revenu (profession libérale, cadre supérieur) devant lui procurer à tout le moins une certaine aisance ; dans le cas contraire on se demande bien pourquoi il achèterait et lirait le Figaro. Pour un couple de lecteurs du Figaro, cas le plus fréquent à cet âge, son revenu mensuel peut raisonnablement être estimé à 10 000 € a minima ; comment donc peut-on ne pas se sentir à l’aise avec des rentrées de cet ordre ?

Si ce couple ne se sent pas à l’aise, c’est vraisemblablement parce que ses sorties de trésorerie sont proches, voire même supérieures à ses ressources :

- achat à crédit et sur 30 ans d’une résidence principale d’au moins 100m2 (il faut bien recevoir) dans le 7ème arrondissement parisien, à Versailles ou à Saint-Maur, pour habiter entre soi avec une population dont on partage le mode de vie et les valeurs,

- embauche d’une employée de maison à temps plein qui brique l’appartement familial et récupère les petits à la sortie de l’école,

- achat  également à crédit d’un véhicule neuf haut de gamme pour rivaliser valablement avec le cousin, le collègue ou le confrère, cela sans oublier l’acquisition d’une "citadine" pour que Madame puisse aller faire ses courses chez Lancel ou aux Galeries Lafayette, sans devoir emprunter les transports en commun, sales et peu surs,

- inscription des enfants à l’école privée pour leur éviter les mauvaises fréquentations (chacun le sait, les écoles publiques de Versailles ou Saint-Maur sont infestées de voyous),

- vacances à La Baule, Deauville ou Saint-Tropez du 1er au 20 août, séjour de ski à Courchevel pour les fêtes de fin d’année, là où l’on est certain de se retrouver entre gens du même monde.

Tous décaissements cumulés, on arrive vite à 10000 € et même bien au-delà suivant la taille de l’appartement ou la cylindrée du véhicule ; le standing a un prix et on est parfois contraint de manger des nouilles au retour de La Baule pour pouvoir acquitter le solde de l’impôt sur le revenu.

Quand on vit de la sorte, même en lisant le Figaro, on ne peut en effet devenir rentier que le jour ou l’on aura hérité de ses parents, ce qui explique d’ailleurs que le lecteur septuagénaire du Figaro se sente pour sa part très à l’aise.

Si jamais un lecteur quarantenaire du Figaro parcourt ce forum, je lui livre bien volontiers ma recette personnelle pour accéder à l’aisance financière avant même le cap des 40 ans :

- habiter Créteil, où l’on trouve des quartiers très agréables, des commerces au moins aussi bien achalandés qu’à Versailles, des lieux de culte pour satisfaire toutes les confessions,

- inscrire ses enfants à l’école de la République : c’est gratuit et les professeurs qui y enseignent ont passé et réussi des concours nationaux pour y parvenir,

- entretenir soi-même sa maison et son jardin : c’est en général mieux fait et toujours moins coûteux qu’avec un jardinier ou une femme de ménage,

- rouler avec une voiture de 20 ans d’âge : le charme désuet de l’ancien vaut largement le rutilant des 4x4 ou berlines allemandes flambant neuves,

- aller en vacances dans le Massif Central : l’air y est pur, les randonnées à pied ou en vélo magnifiques, les restaurants copieux et bon marché,

- n’acheter aucun journal, même pas le Figaro, se satisfaire des gratuits.

Étonnante votre analyse, toute en modération et en subtilité.

Il y a une file sur le sujet qui évalue le coût du travail. Atteindre ces niveaux de rémunération suppose un volume de travail et donc une dispo de temps moindre. Dès lors vous pouvez tenter le home made à tout prix mais il y a un principe de réalité, vous ne pouvais tout faire seul.

En outre il ne vous aura pas échappé la flambée fiscale. De tels salaires vous conduisent à des prélèvements mensuels de 2000 à 3000 euros mensuels minimum.

Donc le ressenti ainsi exprimé peut s’expliquer. Et pourtant j’habite à Créteil (où la Taxe d’habitation est supérieure à celle de St Maur) et je roule dans une voiture japonaise de 10 ans, et je n’ai pas de jardinier. Je vais en vacances dans le LOT.

Bref les choses sont toujours un peu plus contrastées.


Parrainage INGDIRECT code:MZSDAZU-IGRAAL http://fr.igraal.com/#parrain=padddy

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#11 04/11/2015 17h47

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Bonsoir,

Le lien entre niveau de revenu et temps passé au travail n’est pas si évident que vous l’affirmez : à l’âge de 40 ans, un bon médecin spécialiste, un avocat chevronné, un cadre compétent dans un domaine technique "pointu" peut facilement atteindre un niveau de revenu fort confortable sans vraiment se tuer à la tâche. Le niveau de revenu que j’avais envisagé dans ma peu subtile contribution, de l’ordre de 10k€ pour un couple, me semble très raisonnable parmi la population les lecteurs quarantenaires du Figaro. Il n’y a aucune honte à faire son ménage ou son jardin, même lorsqu’on est médecin ou avocat.

Je ne pense pas avoir oublié l’aspect fiscal : relisez ce que j’ai écrit sur les malheureux contraints de manger des nouilles (ou des pommes de terre) pour pouvoir payer le solde d’IR de septembre. En tout état de cause, les impôts sont tout sauf une surprise : il faut évidemment en tenir compte dans l’établissement d’un budget prévisionnel.

Puisque Cristalline semble bien connaître Saint-Maur, elle n’ignore pas que de nombreux ménages se saignent aux 4 veines pour habiter dans cette ville où ils achètent un pavillon ou plus souvent un 3 pièces en s’endettant sur 25 ou 30 ans, cela pour avoir la satisfaction de vivre avec les classes sociales les plus élevées. Cette satisfaction a un prix : une fois honorées les charges mensuelles de remboursement, il ne reste pas forcément en caisse de quoi mener une vie digne d’un saint-maurien. S’ils avaient acquis le même bien à Créteil, juste de l’autre côté de la Marne, ils disposeraient d’un bien plus spacieux et il leur resterait de quoi payer des cours d’équitation à leurs enfants.

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#12 01/12/2015 11h21

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Bonjour à tous,

Personnellement, depuis que j’ai été embauché dans l’agence pour laquelle je travaille actuellement, je me sens beaucoup plus à l’aise d’un point de vue financier.
Durant ma période de jeune diplômée, j’ai tout de même eu quelques moments difficiles. Après c’est un peu subjectif. Certaines personnes se sentiront à l’aise avec beaucoup moins de moyens que d’autres.
De plus, depuis que j’ai investi dans un logement en location lmnp avec ma sœur, j’ai un revenu complémentaire chaque mois qui m’aide grandement. Cependant, je pense que l’on est plus à l’aise d’un point de vue financier lorsque l’on est senior. Une grande partie des crédits sont remboursés et les enfants sont partis de la maison du coup, les dépenses sont considérablement restreintes.
Ce n’est que mon simple avis.

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#13 01/12/2015 11h34

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Iqce a écrit :

A l’âge où l’on divorce !

que nenni, quid de la pension alimentaire qui grève le budget ?
Perso, c’est chronologique, par le mariage d’abord, puis à plus grande échelle quand j’ai hérité de mon père, sans oublier les séquences boursières à la hausse sur plusieurs années qui vous donnent un peu plus de mou


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#14 01/12/2015 12h16

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Je me suis toujours senti à l’aise financièrement depuis que j’ai eu mon 1er CDI et que j’ai alors commencé à mettre de l’argent de côté.

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#15 01/12/2015 12h21

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Moi, des que j’ai quitte la France. Et encore plus apres avoir quitte l’Europe (et ses taxes infernales).

Rob

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#16 01/12/2015 13h30

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Le jour ou j’ai remboursé ma première maison par anticipation, j’ai eu un vrai ouf. J’ai d’ailleurs démissionné ans la foulée.

Richard

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#17 01/12/2015 14h39

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Le rapport Pouvoir/Responsabilité illustré :



Saturday Morning Breakfast Cereals <i>en francais</i> ! :: trahi par la noisette

Les Céréales du Dimanche Matin est un webcomic sur les sciences, la physique, la science fiction, toutes les sciences académiques, mais aussi la vie, la mort, la famille, la religion, le sexe et un tas d’autres choses.


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#18 01/12/2015 14h53

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Et bien moi, je me sens beaucoup moins à l’aise financièrement à 45 ans qu’à 30 ans.
Je suis surement plus philosophe mais les fins de mois sont dures avec une profonde baisse de mon pouvoir d’achat (stagnation de mon salaire depuis 10 ans, hausse des taxes impôts, hausse coût de la vie, hausse des dépenses dues à mes enfants).

Avant je ne faisais pas gaffe financièrement, maintenant je fais attention à mes dépenses.

Juste pour info quand même, 1% de la population française gagne plus de 4000€.

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2    #19 01/12/2015 15h05

Exclu définitivement
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Bonjour,

Beaucoup de monde sur ce forum et même ailleurs souhaite pouvoir se "sentir à l’aise financièrement", ce qui est d’ailleurs bien humain ; certains membres semblent y être parvenus, cela sans nécessairement disposer de revenus énormes, mais en sachant adapter leur structure de consommation à ce revenu. Cela ne doit donc pas être un objectif hors de portée, même dans notre pays à petits salaires.

En revanche, il faut prendre garde à ne pas oublier que l’objectif du patron (pour les salariés), du donneur d’ordres (pour les dirigeants de PME), et même des clients (pour les professions libérales), c’est précisément que vous ne vous sentiez pas à l’aise financièrement, faute de quoi vous risqueriez d’échapper à son emprise et à sortir du processus d’aliénation dans laquelle il a tout intérêt à vous enfermer.

Mettez-vous un instant à la place du salarié "à l’aise" : va-t-il faire des heures supplémentaires gratuites entre 19 et 21h dans l’espoir d’une augmentation de 0,5% ? Ira-t-il accomplir une mission à Valenciennes ou à Forbach le jour de l’anniversaire du petit dernier ? Va-t-il opiner du menton quand son chef lui expliquera qu’il doit se montrer encore plus performant ? Va-t-il accepter de passer ses journées en "open space" sous le regard de biais du chef et des collègues ?

Et le dirigeant de PME à l’aise : va-t-il consentir les remises délirantes qu’exige la grande surface pour mettre son produit en rayon ? Va-t-il accepter sans réagir la morgue de l’acheteur qui veut payer toujours moins cher et toujours plus tard ?

Et le médecin à l’aise ? Va-t-il se déplacer la nuit, le dimanche, afin de calmer les angoisses des hypocondriaques, cela pour seulement 30€ déplacement compris ?

Bref, dès lors que l’on est "à l’aise", on quitte la tribu des exploités de loin la plus nombreuse, ceux pour qui l’existence est une perpétuelle compétition de la "course du rat" ; voilà pourquoi il est de l’intérêt du patron ou du donneur d’ordres que vous ne le soyez jamais.

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#20 01/12/2015 16h05

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travaillieurs , travailleuses on vous ment on vous spolie!

Strokes, j’adore vos interventions Melanchonesque!  Je pense au contraire que c’’est tout l’inverse, les salariée bien payés dans les boites privés sont en général tout le temps sur les routes ou dans les avions et ne se mettent pas en gréve. Ils sont plutot du genre à en vouloir plus
Vous avez une vision de l’entreprise bien négative, je ne sais pas par ou vous étes passé dans votre parcours mais ça devait étre Zola! ou alors vous n’avez travaillé que dans la fonction publique et vous avez la vision de l’entreprise vu du coté CGT.

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#21 01/12/2015 16h18

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mercators a écrit :

Je pense au contraire que c’’est tout l’inverse, les salariée bien payés dans les boites privés sont en général tout le temps sur les routes ou dans les avions et ne se mettent pas en gréve. Ils sont plutot du genre à en vouloir plus

Vous ne parlez pas des mêmes personnes que stokes.
Il parle des gens "à l’aise financièrement", ce ne sont pas forcément ceux qui gagnent beaucoup.
Ce qui "sont du genre à vouloir plus" ne sont a priori pas à l’aise (de leur point de vue).

Autour de moi, je constate qu’effectivement, les gens qui se sentent à l’aise se désinvestissent progressivement. (mais je ne ferais pas de cette observation une règle absolue: ça dépend de l’intérêt du travail, de la mentalité, de l’évolution psychologique et philosophique de la personne)

Le post de stokes est effectivement excessif mais rend malgré tout bien compte de la société actuelle: la population est habituée à en vouloir plus. Cette habitude l’empêche de se séparer facilement du monde du travail (salarié)
Les blogs comme MrMoneyMustache montrent bien que lorsqu’on rompt avec la quête du "toujours plus", notre relation au travail change drastiquement.


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

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1    #22 01/12/2015 16h58

Exclu définitivement
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mercators a écrit :

travaillieurs , travailleuses on vous ment on vous spolie!

Strokes, j’adore vos interventions Melanchonesque!  Je pense au contraire que c’’est tout l’inverse, les salariée bien payés dans les boites privés sont en général tout le temps sur les routes ou dans les avions et ne se mettent pas en gréve. Ils sont plutot du genre à en vouloir plus
Vous avez une vision de l’entreprise bien négative, je ne sais pas par ou vous étes passé dans votre parcours mais ça devait étre Zola! ou alors vous n’avez travaillé que dans la fonction publique et vous avez la vision de l’entreprise vu du coté CGT.

Vous avez raison sur ce 1er point : le cadre sup "winner" ne se met jamais en grève et ne se syndique pas quand bien même il soit absent de chez lui 15 heures par jour en comptant les heures passées dans le train et l’avion ; ce n’est pas l’envie qui lui en manque, mais il a trop peur d’être catalogué "gauchiste" et de retrouver placardisé sinon viré. Comme je l’ai expliqué dans mon 1er post qui n’a pas plu à tout le monde, ce type de personnage perçoit en règle générale un bon salaire mais n’est pas pour autant à l’aise car il dépense trop et mal à propos.

Vous avez aussi raison sur le second point : je ne suis jamais sorti du secteur public, mais hélas ma paresse n’a jamais trouvé à s’y épanouir contrairement aux idées reçues. Partout où je suis passé, j’ai constaté que le jeu de rôle imposait des heures supplémentaires gratuites : dans le lot quelques agents altruistes ayant le sens du service public, mais surtout une immense majorité d’individus serviles prêts à tout pour encaisser une malheureuse prime de quelques centaines d’euros. Dans la fonction publique, ce n’est pas la CGT mais plutôt FO le syndicat majoritaire. La maigreur des traitements fait en effet que bien peu d’agents se sentent à l’aise financièrement, ce qui est tout bénef pour l’Etat : moins il paye, plus les agents bossent pour essayer d’améliorer leurs primes "au mérite".

J’ai même eu connaissance d’un cadre s’étant littéralement tué au travail à 41 ans dans une filiale d’une grande entreprise de transport ferroviaire : le malheureux travaillait beaucoup jusqu’à la crise cardiaque qui l’a terrassé ; là où il se trouve désormais, l’aisance financière n’est plus un enjeu.

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#23 01/12/2015 17h10

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@strokes, vous me faites sourire, car c’est exactement cela.
Enfin delta du médecin, certains faisant cette profession pour aider son prochain.

Combien de salarié refusent de dire m* aux chefs par peur de son poste.
L’avantage d’avoir des sous qui rentrent à côté, c’est qu’on souris quand le chef devient menaçant, on se permet de l’ouvrir quand le chef ne veux pas entendre la cause du problème.
Et on se permet même d’être gauchiste parmi les cadres. smile

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2    #24 01/12/2015 18h42

Exclu définitivement
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Le propose de Stokes est certes caricatural (on achète pas une 100m² dans le 7e avec 10k€ par mois….). Je n’ai pas encore 40 ans cependant je ressens déjà ce phénomène qui est que malgré des revenus en forte hausse et régulièrement, l’arrivée  dans le foyer d’enfant(s) implique une baisse / stagnation du pouvoir d’achat.

Nous sommes au dessus du fameux 10k€/mois de revenus et avec un seul enfant et déjà je me rend compte que l’on est obligée de faire gaffe aux dépenses par exemple au lieu d’aller à Meribel nous irons à la plagne, st martin à noel pour le kite au lieu de Maurice et nous prenons une heure de moins la femme de ménage par semaine. Mon épouse essaye d’acheter lors des ventes privées chez claudine pierlot and co plutôt que simplement quand elle a décidé de faire une tournée avec ses amies

Bref cela peut sembler un peu égoiste mais c’est tres frustrant/déprimant quand on atteint des niveaux de salaire qu’on pensait confortable de se rendre compte qu’on a encore besoin de faire attention.

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#25 01/12/2015 21h00

Membre (2012)
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francoisolivier a écrit :

Juste pour info quand même, 1% de la population française gagne plus de 4000€.

Ce n’est pas tout à fait ça :
- 10% de la population gagne plus de 3’000/3’500€
- 1% de la population gagne plus de 7’000/8’000€

On peut le voir par exemple ici :http://www.inegalites.fr/spip.php?page=salaire
Mais on retrouve plus ou moins les mêmes chiffres à peu près partout

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