@oliv21 : Ok, cette information et potentielle affaire n’est pas du tout nouvelle.
Mais si on veut aller au fond des choses : qui achetait le pétrole de Daesh transporté par camions? L’Europe.
Je me souviens d’avoir lu un article relatant que les files de camions étaient tellement longues qu’elles étaient visibles par satellite. Evidemment l’OTAN a laissé faire ces expéditions. C’est d’ailleurs la Russie qui a dénoncé cette situation, pas les occidentaux.
Et la Turquie contrôle TOUT ce qui se passe sur son territoire. Je pense d’ailleurs que la Turquie a sifflé la fin de la partie le jour où elle n’a plus voulu que le pétrole kurde transite aussi sur son territoire…
Donc à mon humble avis, il n’y aura jamais d’enquête. Ceux qui soulèvent ces questions dans les médias sont certainement pilotés par la Russie. Il y a certains sujets qu’il ne vaut mieux pas trop creuser. Il ne faut pas oublier qu’au début du conflit, l’Europe et surtout la France soutenaient ISIS. A l’époque, Fabius a déclaré que al-Qaïda était le meilleur allié de la France dans la région (il faut le faire!).
De plus Rubis aurait-il pu vendre 45% de Rubis Terminal s’il y avait un tel risque en Turquie? Certainement pas.
Le plus gros terminal indépendant de produits pétroliers en Méditerranée : c’est un très bel actif, surtout quand les traders sont à la recherche de capacités de stockage comme en 2020.
Quand au statut de commandite, franchement c’est ainsi depuis la création de l’entreprise en 1990. Pourquoi aujourd’hui ce montage qui a fait ses preuves poserait problème? Ces dirigeants se sont montrés ultra-compétents. L’avantage de remettre en cause la commandite serait de pousser les commandités à vendre ou démanteler Rubis au prix fort.
Evidemment, en suivant la mentalité française habituelle on peut s’indigner que le commandité principal réussisse à glaner plus de 20 millions d’euros certaines années. Mais au final, cela n’a pas vraiment d’impact significatif sur la valorisation de la société. Et au moins, on peut lui accorder le mérite de le faire d’une manière publique et transparente.
Au final, le marché a décidé de voir le verre à moitié vide pour Rubis. Normal, ce n’est pas une action ESG et les gérants ne la veulent plus. Elle ferait descendre le rating ESG de leurs fonds.
Hors aujourd’hui, tout doit passer au vert pour sauver la planète!
Mais pour Rubis, c’est difficile de faire du Greenwashing. Il y a bien le GPL et le stockage de biocarburants, le stockage de produits chimiques, beaucoup de dirigeants féminins, mais au global cela reste très mince par rapport à l’activité en croissance de distribution de pétrole dans les pays en voie de développement.
Dernière modification par etzanas (15/10/2020 09h40)