+1 avec Bifidus
Si je veux être gentil avec cette société, je dirais qu’elle a déçu tant de fois et tant de personnes depuis tellement longtemps, que tous ces points négatifs sont pricés dans le cours et qu’elle ne peut donc que rebondir fortement quand il y aura de bonnes nouvelles.
Parmi les déçus, le fonds Apax, qui a conservé la mort dans l’âme son ancienne participation vedette, pendant 10 ans (inhabituel et signe d’une incapacité à bien revendre - les fonds veulent d’habitude vendre après 3-5 ans et n’attendent jamais 10 ans) et qui a distribué ses titres à ses actionnaires à lui, pour s’en débarrasser, démarche négative très rare, car aucun acheteur n’était disposé à les acheter à à Apax à un bon prix.
Par ailleurs, Albioma attire la poisse année après année (or, on n’est jamais malchanceux à répétition par le seul effet du hasard):
- grèves ou tornades ou pannes longues dans ses centrales dans les DOM,
- quand ils choisissent un grand pays pour investir hors de France, c’est le seul grand pays qu’il aurait fallu éviter, le Brésil, avec la forte récession et la forte dévaluation du real qui est arrivée deux ans plus tard, etc.
- quand ils choisissent une diversification sectorielle, c’est une voie sans intérêt, la méthanisation Heureusement, même eux s’en sont rendu compte et ont arrêté les frais.
Enfin, son président se croit à la tête d’un grand groupe et fixe sa rémunération en conséquence, qui est donc trop forte. Mauvais signe.
Mais bon, tout espoir n’est pas perdu. Surtout si les choses s’arrangent au Brésil, qui manque d’électricité et donc constitue un bon marché une fois la récession terminée et le pétrole plus cher. Et si l’outil industriel en France est fiabilisé et les nouveaux investissement commencent à rapporter.
Il faut donc entrer à ce moment, et pas trop tôt.