#76 27/01/2021 10h23
- Wounka
- Membre (2020)
- Réputation : 20
Bonjour,
La liste des immeubles est dans le rapport annuel.
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SCPI en 2021 et au-delà : analyse des risques et opportunités d'investissement
Cette discussion porte sur l'avenir des SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) dans le contexte de la crise du COVID-19 et des évolutions du marché immobilier. Les membres échangent sur les risques liés à l'investissement en SCPI, notamment la baisse potentielle des dividendes et de la valeur des parts, ainsi que les difficultés de liquidité sur le marché secondaire. Des inquiétudes sont exprimées concernant l'impact du télétravail et de la transformation du commerce sur les rendements des SCPI, notamment celles spécialisées dans les bureaux et les commerces.
Plusieurs participants soulignent l'importance de la gestion du risque et de l'horizon d'investissement. L'argument principal en faveur du maintien des investissements en SCPI repose sur la nature long terme de cet actif. Certains membres défendent l'idée que les fondamentaux de l'immobilier restent solides à long terme, et que les fluctuations à court terme ne remettent pas en cause la pertinence de l'investissement pour un horizon de 25 ans ou plus. Cependant, d'autres mettent en garde contre le risque de perte d'opportunité, soulignant la possibilité d'investissements plus rentables sur d'autres marchés.
La discussion aborde également les aspects techniques de la valorisation des SCPI, notamment la fixation du prix des parts et la valeur de reconstitution. Un débat s'engage sur l'obligation ou non pour les sociétés de gestion de vendre des actifs en cas de forte demande de retrait. Les participants partagent leurs expériences personnelles, certains ayant arbitré leurs positions en SCPI pour investir sur d'autres marchés, comme les ETF, tandis que d'autres maintiennent leurs positions en raison de leur confiance dans les fondamentaux du marché immobilier et leur horizon d'investissement à long terme.
Enfin, la discussion explore la comparaison entre les SCPI et les foncières cotées, soulignant les différences de volatilité et de liquidité entre ces deux types d'actifs. L'impact du crédit sur la rentabilité des investissements en SCPI est également abordé, certains participants soulignant l'importance de l'effet de levier, tandis que d'autres mettent en garde contre les risques liés à l'endettement.
L'analyse de la situation économique et du marché immobilier, notamment les taux de vacance des bureaux et des commerces, est un fil conducteur de la conversation. L'évolution du télétravail et la transformation digitale du commerce sont considérées comme des facteurs d'influence sur les perspectives de rendement des SCPI. La diversification du portefeuille d'investissement est enfin évoquée comme une stratégie pour minimiser les risques.
Bonjour,
La liste des immeubles est dans le rapport annuel.
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Il faut aller regarder dans le Rapport Annuel (et pour certaines SCPI sur le site internet de la société de gestion), pas dans les bulletins trimestriels (ou semestriels), ou figure la liste exhaustive des biens detenus à la fon de l’exercice (actuellement, on a les RA2019, avec l’inventaire à fin 2019).
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Pour tenter d’y voir plus clair les données de Barclays/Les Echos offre et demande comparées sur les surfaces de bureaux en Ile de France (actif souvent le plus présent dans de nombreuses SCPI).
Les revenus y ont progressé jusqu’en septembre.
Depuis des surfaces nouvellement construites ont du mal à trouver locataires (60% d’entre elles) et n’ont pas été pré-louées.
Barclays estime qu’en 2021 les bureaux non loués pourraient représenter 7 à 8 % du parc locatif, le quartier de La Défense étant particulièrement vulnérable.
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Merci pour cette article qui ne base sur aucun chiffre concret pour étayer son hypothèse de perspective 2021….
Je n’en retiendrais donc que la dernière phrase qui résume tout "l’investissement immobilier doit s’envisager sur le long terme"
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MSCI à calculé son index MSCI France Biannual Property Index pour le premier semestre 2020 qui répond partiellement à la question "Quel avenir pour les SCPI en 2021 avec le COVID-19 ? au pire moment de la crise de la Covid.
Pour mémoire il mesure la performance globale (rendement locatif + appréciation du capital, mesurés hors effet de l’endettement) sur 741 actifs pour 49.5Milliards d’Euros à fin juin.
D?après MSCI, le rendement global de l’immobilier français s?affiche à +0,6 % au 1er semestre 2020 - Primaliance
Il en ressort sans surprise une baisse de rendement global à +0.6% (1.8% de rendement des loyers - 1.2% de rendement du capital) contre 8.4% au global en 2019.
Concernant l’évolution des valorisations :
- 3.4% pour le commerce
- 5.2% pour les centres commerciaux
Pour les bureaux grand écart de valorisation selon des localisations :
+1.1% dans Paris
-3.9% croissant ouest/La défense
- 0.3% logistique et les locaux d’activité
Concernant le rendement global (loyers + valorisation)
+2.1% pour la logistique
+1.1% les bureaux
-1.6% les commerces
Message édité par l’équipe de modération (29/01/2021 12h15) :
Note GBL : c’est une reformulation d’une information qui date de septembre 2020 (source). On aura sous peu les chiffres du S2/2020…
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Perial a sorti un communiqué avec ses prévisionnels pour 2021.
Communiqué de presse du 27 janvier 2021
Dernière modification par maxicool (31/01/2021 15h51)
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Article sur la possible annulation des loyers commerciaux impayés du 1er confinement…..[url=https://business.lesechos.fr/entrepreneurs/juridique/0610347188085-confinement-les-bailleurs-commerciaux-devront-ils-renoncer-aux-loyers-impayes-du-printemps-341842.php#utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=nl_lee_hebdo&utm_content=20210131&xtor=EPR-6135-[20210131]article ici[/url]
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Que se passerait-il pour les commerces fermés ayant déjà payé leur loyer du 1er confinement ? Une rétroactivité serait-elle possible ?
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Il n’y a qu’en France que l’on trouve normal de ne pas payer ses loyers …
Le jugement repose sur la "destruction de la chose louée". Les bailleurs vont sans doute aller en appel ou encore plus loin vu l’enjeu.
Assez étrange de considérer la chose louée a minima "partiellement détruite" vu que le locataire en avait la jouissance…
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Il me semble que des "loyers déjà payés" ne sont pas des "loyers impayés". Donc la question ne se pose pas vraiment, sans parler de toute l’insécurité que ça pourrait générer, ou ke fait que les arguments de droits évoqués indiquent aussi que ke bail serait resilie (je doute que l’enseignement concernee souhaite voir ses baux résiliés)…
Cette décision en première instance, isolée, sera sans doute contestée en appel, et ca pourrait finir en cassation dans quelques années.
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Asn540 a écrit :
Il n’y a qu’en France que l’on trouve normal de ne pas payer ses loyers …
Le jugement repose sur la "destruction de la chose louée". Les bailleurs vont sans doute aller en appel ou encore plus loin vu l’enjeu.
Assez étrange de considérer la chose louée a minima "partiellement détruite" vu que le locataire en avait la jouissance…
A noter un arrêt de la Cour de cassation de 2018 (Cour de cassation, civile, Chambre civile 3, 8 mars 2018, 17-11.439, Publié au bulletin)
"Que doit être assimilée à la destruction en totalité de la chose louée l’impossibilité absolue et définitive d’en user conformément à sa destination ou la nécessité d’effectuer des travaux dont le coût excède sa valeur"
Evidemment, on n’est pas dans ce cas-là, mais on voit bien le "glissement".
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Sauf qu’on était :
- ni dans l’impossibilité absolue : vente à emporter, livraison
- ni dans l’impossibilité définitive : réouverture en juin
Je suis d’accord avec GbL qu’il me semble peu probable que le jugement de première instance puisse tenir…
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Sans doute n’est-il pas inutile d’envisager les taux de vacance des bureaux en Europe (principal actif des SCPI) avant d’y investir.
Source Les Echos/Moody’s
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Pour La Défense, c’est impressionnant, mais ces chiffres prennent sans doute en compte les projets en cours de construction comme Trinity.
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C’est toute la difficulté d’interprétation de chiffres bruts, dont on ne connait pas la manière dont ils ont été "sortis".
On peut noter toutefois un taux de vacance trés faible, en général. Je ne comprends pas le distinguo entre "Paris (quartier d’affaires)" et "Paris - La Defense".
Généralement, le quartier de bureau à La Défense est appelé "Paris - Quartier Central d’Affaire". Qui pourrait m’expliquer la différence ?
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"Paris - La Defense" est une appellation très abusive même si reconnue par la poste.
Géographiquement La Défense n’est pas à Paris mais à plus de 1 km à l’Ouest, entre les 2 il y a Neuilly-sur-Seine.
Le « Quartier central des affaires » de Paris est composé, selon la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, du 8e arrondissement et d’une partie des 1er, 2e, 9e, 16e et 17e arrondissements.
QCA
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WhiteTiger a écrit :
Qui pourrait m’expliquer la différence ?
Je m’interroge également sur la question.
En dehors de la géographie et de l’ambiance très différente qui ne plait pas à tout le monde, je tenterais bien sans aucune certitude (pour bon nombre de bâtiments): une emprise au sol de bâtiments vastes conçues sur le principe de la tour de verre avec ouvertures uniquement en périphérie favorisant les open space mais difficilement cloisonnable en bureaux individuels ? (pas très glamour en temps de virus)
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WhiteTiger a écrit :
Généralement, le quartier de bureau à La Défense est appelé "Paris - Quartier Central d’Affaire". Qui pourrait m’expliquer la différence ?
Voici la réponse avec une carte interactive :
Secteurs Immostat
( source : Immostat - GIE qui regroupe les données des plus grands brokers immobiliers qui font de la recherche).
La définition de certains secteurs diffèrent à la marge selon les acteurs et Immostat est en quelque sorte le consensus de marché.
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Graphique très intéressant mais passer de 5 à 7% de vacance moyenne signifie passer de 95% à 93% d’occupation, soit une baisse de 2/95ème soit environ 2%. C’est plutôt très optimiste comme baisse. Ma boite passe en ce moment au flex office avec un taux de 0.6, ça fera 40% des locaux libérés, si ne serait-ce qu’un quart des sociétés font ça on pourrait assister à 10% de bureaux libérés donc une baisse de 2% est plutôt conservateur.
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Certains lorgnent déjà sur ces surfaces à transformer, comme Novaxia :
Boursorama
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Bonjour
Étudiant l’opportunité d’investir sur des SCPIs à crédit, je me permets de relancer ce fil de discussion.
En effet, à la lecture des rapports annuels 2020 (au moins pour les sociétés que j’ai présélectionnées), le cataclysme annoncé n’a pas (encore?) eu lieu alors que 2020 a forcément été marquée par la crise Covid.
Certaines sociétés affichent encore même des décotes par rapport aux valeurs de reconstitution à dire d’expert (pas forcément simple à dater / contextualiser ceci dit) et même une revalorisation des valeurs de part en moyenne de 1,12% sur 2020 (selon www.pierrepapier.fr).
Entre temps les SIIC ont également retrouvé des couleurs, même si elles restent encore loin de leurs sommets pré-Covid, réduisant le "grand écart" de 2020 annonciateur de dévalorisation inévitable pour les Cassandre des SCPI.
Un an après le couteau n’est-il "juste" pas encore tombé pour les SCPIs?
Ou leur structure particulière (bien soutenue par les aides de l’État aux entreprises) a encore une fois montré sa capacité à "amortir" les soubresauts de l’immobilier?
Dernière modification par artno (25/08/2021 18h46)
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Le couteau est bien tombé sur les SCPI de commerces et celles spécialisées sur les hôtels. Pour les SCPI fixes concernées jusqu’à -20% de baisse pour certaines variable arrêt ou appauvrissement des collectes.
Les SCPI de santé et de logistique/activités sont sortie gagnantes au niveau des souscriptions.
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Je me permets une réflexion personnelle concernant l’investissement dans les SCPI qui semble parfaitement se concrétiser avec la crise covid : pour un premier investissement, une bonne SCPI diversifiée me paraît idéal. (Pour ma part, trop tard pour le premier investissement !).
Une crise entraîne trois effets principaux :
- des actifs se valorisent et deviennent à la mode. Ceux-ci voient mécaniquement leur rendement diminuer. Exemple : santé et logistique en ce moment, mais aussi commerces de grande distribution bien situés.
- des actifs se dévalorisent et beaucoup d’investisseurs s’en détournent, les prix diminuent et le rendement augmente mécaniquement. Exemple : certains commerces de qualité injustement boudés.
- des actifs suscitent de nombreux questionnement et autant de projections sur leur futur locatif. Exemple : les différentes typologies de bureaux.
On se retrouve donc avec :
- des SCPI spécialisées en santé et logistique qui collectent massivement et achètent cher. Leur rendement vont sans doute diminuer. Celles qui sont spécialisées en hôtellerie se bloquent et devissent.
- Des SCPI de commerces dont les valeurs de reconstitutions diminuent et dont la collecte se tarie. Elles auraient des opportunités d’investissements pour augmenter leur rendement, mais ne le peuvent pas faute de souscriptions.
- Des SCPI de bureaux qui rassurent et inquiètent à la fois (à chacun son opinion).
- des SCPI diversifiées qui bénéficient de tout à la fois, continuent pour la plupart la collecte, et peuvent investir tout à la fois sur les actifs "sécurisés" ou du moins "à la mode" du moment, et parier sur des actifs deévalorisés pour profiter de la détente des rendements.
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