Votre "article" (sur votre site, bourré de publicités) me semble plus relever du publireportage (vous n’avez AUCUN esprit critique sur ce que les personnes de CORUM ont pu dire, et l’introduction est à cette image avec votre "Cet événement a offert un aperçu fascinant des tendances, des opportunités et des défis …") que du résumé objectif ou un minimum critique.
Je vous encourager à faire preuve, à l’avenir, d’un peu plus d’esprit critique…
Ainsi, on pourrait assez largement discuter les affirmations telles que :
- "le rendement global des investissements est orienté à la hausse …. c’est le reflet de l’expertise de la société de gestion dans la sélection de biens immobiliers de qualité à des prix attractifs". En réalité, ça ne me semble être le reflet d’aucune expertise, mais juste un constat de l’évolution du marché, partagé par la quasi totalité de ceux qui l’observent. Et, comme remarqué dans un message un peu plus haut, on peut s’interroger sur pourquoi, quand les taux de rendement de marché augmentent, les actifs déjà au patrimoine des SCPI de CORUM ne devraient pas voir leur valeur affectée (à la baisse) lorsque les loyers qu’ils dégagent ne sont pas en augmentation significative (et les récentes distributions des SCPI CORUM n’indiquent nullement une forte augmentation des loyers, avec plutôt une baisse par rapport à l’année passée);
- "le marché immobilier britannique est moins vulnérable à la hausse des taux d’intérêt" …. qui semble largement contredit par la baisse déjà significative constatée sur ce marché (en relation avec la hausse des taux d’intérêts).
- "Ceci (des baux de 18 ans) n’est pas possible en France, où les baux sont plus classiquement des 3-6-9". Certes, les baux commerciaux sont en France classiquement des 3-6-9, mais …. il est néanmoins "possible" de conclure des baux bien plus longs en France (et d’ailleurs certaines SCPI en ont, par ex avec des locataires dont l’existence même est largement liée à leur bail, comme un exploitant de thermes, ou un exploitant d’EHPAD), par exemple des baux commerciaux avec une durée ferme jusqu’à 12 ans (sans possibilité de sortie après 3, 6, ou 9 ans), ou des baux “emphytéotiques” jusqu’à 99 ans.
- l’impact du taux de change EUR/GBP sur la valeur de Corum XL est systématiquement (depuis des années) présentée par CORUM comme un point positif, comme si ce taux ne pouvait à l’avenir qu’évoluer en faveur des associés. Or, de fait, ce taux fluctue de manière assez peu prévisible, et je pense que croire qu’il ne pourrait qu’aller dans le "bon sens" est très naïf (et contredit depuis pas mal de temps par la réalité).
- "Un taux d’occupation élevé est synonyme de stabilité des revenus et de réduction du risque de vacance locative, ce qui est essentiel pour les investisseurs." : Non, un taux d’occupation élevé à un moment donné ne garanti nullement qu’il ne baissera pas à l’avenir (c’est plutôt une durée ferme longue des baux, combinée à une solidité des locataires, qui peut atténuer ce risque), ni que les revenus locatifs seront stables (ce n’est pas le taux d’occupation qui empêchera un locataire de donner congé, ou de ne plus être en mesure de payer son loyer), ou que le risque de vacance locative est faible (le taux d’occupation n’empêche pas un locataire de donner congé). Il n’y a que si ce taux était de 0% qu’on serait sur qu’il ne pourrait pas baisser…
Ainsi, on pourrait se souvenir que :
- Corum XL est fortement exposé au Royaume Uni depuis des années (et votre "Une des informations clés révélées concerne Corum XL et son positionnement au Royaume-Uni" apparait très naïf)
- les annonces de prévision de rendement ne sont pas une "observation importante" et encore moins une surprise : depuis leur origine, toutes les SCPI de CORUM ont dépassé chaque année leur objectif de rendement … à mon avis parce que cet objectif de rendement a été choisi suffisamment bas pour que ça ne soit au final pas si difficile que ça (et que le rendement pris en compte est le rendement brut (y compris de fiscalité étrangère, et sur les plus-values) et inclut les plus-values, ce qui pourrait être discutable).
- la "pratique d’une expertise pré-achat systématique" n’est nullement une nouveauté chez CORUM (c’est ce qui se fait depuis une décennie), ni une originalité (à votre avis, aucune autre SCPI ne fait ceci ?).
Attention : je ne souhaite pas critiquer particulièrement CORUM AM, qui a fait certains choix audacieux (et pour certains très différents du consensus des autres SdG de SCPI, sachant d’ailleurs que certaines SdG se sont depuis alignés sur certains choix de CORUM) depuis le lancement de CORUM Origin, et démontré sa capacité à correctement gérer ses SCPI jusqu’à maintenant. Par contre, je critique le fait de boire comme du petit lait, et de reproduire, sans aucun esprit critique (et peut-être même en la déformant un peu… peut-être par manque de compréhension), la communication de CORUM AM, qui reste quand même discutable sur un certain nombre de points.