FCP a écrit :
Et n’oublions pas que si la performance de CORUM Origin est supérieure à la moyenne des SCPI, c’est qu’elle est plus risquée.
Sur ceci nous ne sommes pas d’accord :
i) ce n’est pas parce qu’une SCPI a des performances médiocres qu’elle est moins risquée, ni l’inverse.
ii) je ne pense pas que CORUM Origin soit "plus risquée que la moyenne des SCPI".
Vous oubliez de nombreux facteurs qui impactent significativement le degré de risque d’une SCPI (et le niveau de performance, sans nécessairement qu’il soit corrélé au niveau de risque), en particulier :
1- la diversification des actifs (de leur géographie, typologie, etc.), et des locataires
2- la taille de la SCPI (une certaine taille critique est nécessaire pour obtenir une certaine diversification, et aussi pour pouvoir s’appuyer sur des outils et une équipe de gestion solide)
3- la pertinence des choix de la SdG. Je n’ai pas voulu écrire "compétence", mais ça n’en est pas loin, et entre les SdG, toutes ne se valent clairement pas, au niveau de la manière de
a- sourcer des biens,
b- qualifier un bien et le locataire qui l’occupe,
c- gérer les biens dans le temps (suivi du bien et du locataire, travaux, relocation ou renégociation du bail si nécessaire, et aussi décision de vendre et capacité à bien vendre),
d- utiliser des outils et process efficaces qui permettent de suivre son activité, de réagir en cas de besoin, et de faire des reportings (internes à la SdG, au CS, aux associés, au grand public), tout ceci avec le moins de délai/retard possible,
e- communiquer, ce qui n’est pas à jauger au nombre de paillettes (sachant qu’un institutionnel bien établi n’a pas besoin des mêmes paillettes qu’une start-up se lançant dans un domaine et n’ayant aucune notoriété, ou qu’un acteur en plein développement), mais sur le critère "on ne raconte pas de bobards, on fait ce qu’on a dit, on annonce avant ce qu’on va faire, on explique pourquoi on le fait",
f- traiter les demandes des associés (souscriptions, paiement des dividendes, cessions, questions, etc.),
g- maitriser sa collecte, pour s’assurer d’en avoir assez, comme pour éviter d’en avoir trop au point de ne pas pouvoir bien investir les fonds,
h- etc.
, tout ceci avec plus ou moins de sous-traitance ou de maitrise internalisée du "métier"; Aucune SdG n’est parfaite ou n’a jamais fait d’erreur, mais les associés ont payé un prix bien plus élevé pour les erreurs -parfois répétées- de certaines, et ces erreurs n’étaient pas corrélées avec des rendements les plus élevés)
4- l’alignement des intérêts des associés et de la SdG (il n’est jamais total, mais pour certaines SCPI et/ou SdG, il pose plus question que pour d’autres).
5- l’âge de la SCPI : une SCPI jeune sera plus risquée, car son succès ou son échec dépend de beaucoup plus de facteurs qu’une SCPI ancienne et bien établie (pour laquelle on peut avec moins d’incertitude prévoir les performances à venir). Ceci recoupe d’autres aspects : jeune signifie souvent : moins diversifié, sans la taille critique, SdG dont on connait peu la pertinence des choix, et un patrimoine actuel qui ne représente qu’une fraction très limitée du patrimoine à terme, dans N années. Ainsi : "Corum Origin en 2014" était plus risquée que "Corum Origin en 2022".
FCP a écrit :
Je conseille donc de ne pas mettre tout son argent dans cette seule SCPI, mais de diversifier dans d’autres.
Sur ceci nous sommes d’accord.