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Robotique agricole : un nouveau monde à explorer

Investissement en robotique agricole : opportunités et risques

Cette discussion porte sur l'investissement dans le secteur de la robotique agricole, plus précisément sur les opportunités et les risques liés à ce marché émergent. Un participant introduit le sujet en mentionnant une entreprise de robotique agricole, Garford, et son impact positif sur l'utilisation de pesticides. Il souligne le potentiel de croissance à long terme de ce secteur, mettant en avant les aspects écologiques et le rendement financier potentiel.

Cependant, d'autres participants tempèrent cet enthousiasme. Il est souligné que la robotique agricole actuelle ne résout qu'une partie des problèmes liés à l'utilisation de pesticides, notamment la lutte contre les mauvaises herbes. L'efficacité de ces robots contre les moisissures et les insectes est remise en question, limitant ainsi le potentiel de marché à court terme. La gestion du risque est aussi un point clé de la discussion, les participants conseillant de ne pas miser toute son épargne sur ce type d'investissement.

La discussion aborde également la question de la diversification. Plusieurs entreprises de robotique agricole sont mentionnées, comme Naïo Technologies et Octopus Robots. La discussion met l'accent sur les défis auxquels ces sociétés font face, notamment l'accès au marché et la commercialisation à grande échelle. La possibilité d'un rachat par de grands acteurs du secteur, tels que John Deere ou CNH Industrial, est envisagée.

Enfin, les participants reconnaissent le potentiel de la robotique agricole pour la transition vers une agriculture plus durable, mais insistent sur la nécessité d'une analyse approfondie du marché et des entreprises concernées avant tout investissement. Le risque financier lié aux startups et au développement technologique est également mis en avant, incitant à la prudence et à la diversification du portefeuille.


1    #1 24/06/2019 13h49

Membre (2017)
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Bonjour à tous!

Je vous parle aujourd’hui de ’robotique agricole’ et de la nature des gains que l’on peut y obtenir et souhaite trouver une entreprise déjà cotée en bourse sur ce sujet.

Le jeudi 29 juin 2019, le journal des informations suisses a diffusé une vidéo d’un agriculteur suisse qui avait acheté une machine agricole (une sarcleuse) équipée d’une caméra optique pour 200 000 CHF qui lui a permis de ne plus utiliser de pesticides depuis 3 ans!. Le reportage dit que cette machine peut s’adapter à la culture de la betterave sucrière, aux céréales, aux oignons et au cèleri ce qui signifie que dans une dizaine d’années nous pourrions tous manger bio? Une augmentation de la qualité des eaux, une diminution des maladies professionnelles liées au pesticides et une baisse de la quantité de perturbateurs endocriens dans la population?

La société s’appelle ’garford farm machinery’ ( Garford Farm Machinery Ltd | Precision Guided Hoes & InRow Weeders ) et n’est malheureusement pas cotée en bourse. Mais je sais qu’il existe d’autres sociétés comme ça et j’avais lu il y a quelques temps un article dans le journal ’Les Echos à ce sujet. Il existe des vidéos sur youtube pour voir cette machine travailler.

Alors, c’est tellement génial que ça fait rêver et que c’est donc un peu risqué (voir la bande dessinée "Les Pieds Nickelés") mais ça peut faire des revenus symboliques extraordinaires puisqu’en devenant actionnaire de telles sociétés, on "sauve la planète" comme Superman!

Alors pour ouvrir ce fil de discussion, je vous invite à me faire part de votre opinion sur le sujet (et les actionnaires de Bayer sont les bienvenus!) en commençant par faire le point sur ce qui existe sur le marché boursier et agricole (les agriculteurs du forum ont un avis éclairé sur le sujet). Est-ce que oui ou non, une révolution technologique et écologique en agriculture a commencé ou est-ce que trop tôt et que l’on risque de charger son portefeuille avec des titres pleins de promesses et de désillusions?

Pline L’Ancien ( rendement et écologie!)

Mots-clés : actions, rendement, risques, robotique agricole, startups, écologie

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1    #2 24/06/2019 14h22

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PlineLancien a écrit :

Le reportage dit que cette machine peut s’adapter à la culture de la betterave sucrière, aux céréales, aux oignons et au cèleri ce qui signifie que dans une dizaine d’années nous pourrions tous manger bio?

Si j’en crois ce lien, les cultures recevant le plus de pesticides par hectare sont les fruits et les légumes (suivis par les vignes)… donc justement pas ceux ciblés par ce type de robotisation.
En effet, les mauvaises herbes ne sont qu’une petite partie des raisons poussant à l’usage de pesticides. La plupart sont utilisés contre: les moisissures, les maladies, les insectes.
Dans ces trois cas, la machine n’a que peu de pouvoir.

Cette technologie a effectivement un intérêt, mais a priori pas de l’ampleur que vous décrivez.
Elle pourrait réduire fortement l’usage d’herbicide. Une autre possibilité serait de mieux cibler l’épandage de fongicides/insecticides directement sur les plantes (d’après la galerie, ça semble être une solution proposée par Garford), mais reste à voir si le temps d’épandage est raisonnable (par rapport à un épandage classique (voir par avion…)

Ne misez pas toute votre épargne sur de telles entreprises: le potentiel de croissance me semble malgré tout limité.


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

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#4 24/06/2019 19h49

Membre (2017)
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ok, je regarderais les rapports annuels d’Octopus et Naïo Technologies. Il faut que je retrouve ma revue de presse qui contient les articles du journal Les Echos et qui parlait de la Californie.

Ok, je comprends que ça concerne que les mauvaises herbes et qu’il y a d’autres problèmes agricoles comme les moisissures et les insectes. Dommage…

C’est quand même une partie du problème qui pourrait être réglée. C’est encourageant mais c’est qu’une partie de la solution. Soupirs de se dire que ce n’est pas encore demain qu’on mangera tous bio!

Pour les startups françaises, j’ai souvent eu le cas de figure : ça marche et on est très souvent exproprié, ça échoue et on perd beaucoup. Mais parfois ça réussit et c’est une super aventure. Effectivement, je ne prends qu’un ticket à la fois et je sais que les rêves, ça peut coûter cher. Mais c’est bien aussi de rêver.

Pline L’Ancien (Un nouveau monde est possible!)

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#5 25/06/2019 09h58

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Ces petites sociétés finiront je pense par être rachetées par les geants du secteur des tracteurs qui ont déjà les relations et le réseau de magasins consulté par les agriculteurs, si la technologie est prête. Car eux seuls peuvent commercialiser en masse a tous les agriculteurs.

Je pense a John Deere, CNH industrial, Mahindra.

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#6 25/06/2019 10h18

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Bonjour Bullebier,

C’est plus que probable. Le sujet est toujours le même: l’accès au client et le réseau de distribution.

Niveau de risque maximal pour ces petites sociétés car elles n’ont pas le réseau, souvent elles brûlent du cash, elles doivent évangéliser le marché et cela prend du temps.

Après c’est comme d’habitude une question de techo, de barrières à l’entrée, de qualité d’équipe dirigeante, de profondeur du marché et d’effets de mode.

A suivre

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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