Je suppose que la raison est que le prix auquel les parts pouvaient être vendues sur le marché secondaire était largement inférieur au montant que les associés escomptent récupérer après vente des immeubles de la SCPI (900€/part a été évoqué dans la discussion, vs un peu plus de 500€ net vendeur sur le marché secondaire en 2018, avant le vote de la mise en liquidation).
On est en présence d’une SCPI à capital fixe, créée en 1978, avec un patrimoine acquis il y a des décennies, une capitalisation d’un peu plus de 100 M€, et un marché secondaire assez étroit avant le vote de la liquidation (qui est une porte de sortie comme une autre), et fermé depusi lors.
Pour beaucoup de SCPI à capital fixe, qui ne se développent plus (et ont des associés souvent agés, et peu de renouvellement à ce niveau), le marché secondaire est devenu de plus en plus étroit (par manque d’acheteurs), et présente une décote conséquente sur la valeur de réalisation.
A côté de ceci, on a des SCPI à capital variable, qui attirent beaucoup de capitaux neufs (et versent de bonnes commissions aux réseaux de collecte), avec souvent un prix de part au dessus de la valeur de reconstitution (elle-même bien au dessus de la valeur de réalisation).
Parfois, la logique de certains acheteurs de parts m’échappe (et dans le cas présent, je ne pense pas que le marché ait raison avant tout le monde, dans sa manière de déterminer les prix…).
D’autres SCPI dans une situation similaire envisage une porte de sortie similaire…