Suez Environnement : analyse d'une action et suivi d'une OPA
Cette discussion, débutée en 2012, porte sur l'action Suez Environnement, analysée par plusieurs membres sur une période de près de dix ans. Les participants débattent de la rentabilité, de la croissance et de la structure financière de l'entreprise, soulignant des points positifs et négatifs. Des analyses approfondies, basées sur des données financières, sont présentées, mettant en lumière une profitabilité médiocre, un endettement important et une croissance limitée sur le marché européen, considéré comme mature. La discussion souligne également la complexité de l'analyse du bilan, notamment concernant la valorisation des concessions et la gestion des capitaux propres.
Un des aspects clés de la discussion concerne le rendement du dividende, souvent mis en avant comme un point positif malgré le payout ratio élevé. Cependant, plusieurs membres expriment des réserves quant à la soutenabilité du dividende à long terme, compte tenu de la rentabilité limitée et de l'endettement. Les avis divergent sur le potentiel de croissance à long terme de Suez, certains participants étant plus optimistes que d'autres concernant les perspectives internationales, notamment en Afrique. La gestion du risque est également abordée, avec la mention de risques politiques et réputationnels, notamment liés à la présence de l'entreprise dans des marchés émergents.
À partir de 2017, la discussion inclut le suivi de l'augmentation de capital liée au rachat de GE Waters et l'impact de cette acquisition sur la performance financière de Suez. Un profit warning en 2018 déclenche un débat sur la réaction du marché et la valorisation de l'action. L'OPA de Veolia sur Suez, annoncée en 2020 et finalisée en 2021, domine la fin de la discussion. Les membres analysent les différents aspects de l'OPA, notamment le prix proposé et l'implication des pouvoirs publics, soulignant l'incertitude et la complexité des négociations entre les différents acteurs.
Plusieurs tendances notables émergent de cette discussion : une recherche de valeurs refuges par certains investisseurs, l'importance du rendement des dividendes dans un contexte de taux bas, et un intérêt croissant pour les questions de gouvernance et de responsabilité sociale des entreprises (RSE), illustré par l'analyse critique de la gouvernance de Suez.
Enfin, l'importance de la diversification du portefeuille d'investissement est implicitement soulignée tout au long de la discussion, certains membres exprimant une préférence pour des entreprises du même secteur, mais avec une meilleure performance financière ou une gouvernance plus transparente.