Si j’ai bien compris l’idée derrière la "TVA sociale" (TVA sociale ? Wikipédia), il y aurait une hausse de la TVA sur certains biens (produits en France ou importés), et diminution de cotisations sociales sur les revenus du travail (effectué en France).
Un Exemple (les chiffres sont juste des exemples) : Un salarié avec un salaire brut de 2000€ touche actuellement 1500€ net, et dépense 200 € en impôts sur le revenu et 1300€ en "consommation". Avec une TVA sociale de 2%, le salaire brut de 2000€ pourrait devenir 1575€ net, consacré pour 230€ aux impôts, 1326€ à la "consommation" pour les même biens et services (ceux qui avant valaient 1300€), et 19€ en gain de pouvoir d’achat.
Le principe est intéressant, mais c’est surtout dans le détail (qui paie combien, et sur quoi) que se trouve la réponse aux questions "est-ce avantageux ou pas ?" et "est-ce juste ou pas ?".
Le gain de pouvoir d’achat ne tombe pas du ciel :
Il provient de la hausse de TVA sur les biens/services importés (équivalent à une cotisation sociale sur le travail effectué à l’étranger pour produire ces biens/services. Il y a des limites à une telle TVA sociale, car si c’est considéré comme une quasi taxe douanière, les autres pays réagiront, et de toute façon les traités européens l’interdiraient.).
Il provient aussi de l’augmentation de compétitivité des activités localisées en France (travail moins taxé) qui pourront vendre moins cher en France, exporter plus (donc payer plus d’impôts en France), et créer plus d’activité en France (donc diminuer le besoin en prestations financées par l’état).
Il n’y aura pas nécessairement un gain de pouvoir d’achat pour tout le monde. Par exemple si les cotisations qui baissent sont juste celle payées jusqu’au plafond de la sec soc, les personnes avec des salaires bien plus élevés pourraient y perdre en pouvoir d’achat. Si la hausse de TVA ne porte que sur certains types de biens, les personnes qui en achètent beaucoup seront plus impactées que celles qui en achètent peu.