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Location saisonnière : votre expérience de la location saisonnière ?

Location saisonnière : expériences, stratégies et défis

Cette discussion de forum porte sur l'investissement en location saisonnière, abordant les expériences, stratégies et difficultés rencontrées par les participants. Elle met en lumière les concepts clés de la rentabilité, de la gestion du temps et de la gestion du risque liés à ce type d'investissement. Les membres partagent leurs retours d'expérience sur la location dans diverses régions de France, soulignant l'importance du choix du lieu et du type de bien pour optimiser le rendement.

Un point central de la discussion est la réglementation de la location saisonnière, notamment à Paris où elle est soumise à des restrictions importantes. Les participants débattent des implications légales et des différentes interprétations des textes de loi, soulignant les risques liés à la non-conformité. La question de la diversification des plateformes de réservation est également abordée, avec des comparaisons entre Airbnb, Booking, Homelidays et d'autres plateformes. L'importance de la gestion du calendrier et la synchronisation des annonces sur plusieurs sites sont soulignées.

Plusieurs arguments convergent sur l'importance de la gestion du temps et de la réactivité. La location saisonnière est décrite comme une activité chronophage, nécessitant une disponibilité importante pour gérer les arrivées, les départs, le ménage, et la relation avec les locataires. Des stratégies pour déléguer certaines tâches, notamment le ménage, sont discutées, ainsi que les solutions pour les arrivées et départs autonomes (boîtiers à clés, conciergeries). La discussion aborde également la question de la rentabilité, certains membres obtenant des taux d'occupation très élevés (jusqu'à 95%), tandis que d'autres soulignent les difficultés à atteindre une rentabilité supérieure à celle de la location classique à l'année. La question de la sous-location illégale et des risques liés est aussi abordée.

Enfin, la discussion souligne les tendances notables du secteur, comme l'augmentation de la concurrence, l'impact des réglementations municipales et l'évolution des plateformes de réservation en ligne. Les participants échangent sur les stratégies pour se démarquer et optimiser la visibilité de leurs annonces, incluant le rôle du référencement sur Google et l'importance des commentaires des locataires. Le choix du statut fiscal (LMNP, SCI, SARL) en fonction de la situation de chaque investisseur est également discuté.

La discussion met en lumière la complexité de l'investissement en location saisonnière, demandant une attention particulière aux aspects légaux, à la gestion du temps et à la relation client pour maximiser la rentabilité. Le choix d'investir dans ce secteur exige une analyse fine du marché local et de la réglementation applicable.


#276 14/12/2023 08h21

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Suite de l’affaire précédente :

Le tribunal a jugé que ’Les deux parties ont conclu un contrat de location saisonnière pour trois nuitées du 8 au 11 novembre, et nullement de conclure [sic] un contrat de bail d’habitation. Le propriétaire justifie qu’il n’a nullement eu l’intention de prolonger ledit contrat au-delà du 11 novembre" en s’appuyant sur l’article D.324-1 du Code de tourisme (autrement dit en considérant que c’est bien une location saisonnière "à une clientèle de passage qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois, et qui n’y élit pas domicile", ces derniers mots étant particulièrement importants me semble-t-il).
Le tribunal ajoute :
"Il ressort des échanges de SMS produits entre les deux parties que l’occupante n’a jamais eu l’intention de quitter le logement, qu’elle n’a conclu un contrat de trois jours uniquement aux fins de trouver un logement pour s’y maintenir, celle-ci écrivant notamment "Je suis désolée que cela tombe sur vous", ce qui constitue des manœuvres dolosives. Par voie de conséquence, au regard de la patente mauvaise foi de l’occupante, il convient de dispenser les propriétaires d’avoir à délivrer un commandement de quitter les lieux".

Le tribunal a donc prononcé l’expulsion "sans délai avec l’assistance de la force publique si besoin" (donc sans respecter la trêve hivernale !). L’occupante est condamnée à payer une indemnité d’occupation (1 200 euros mensuels [ce qui semble plus élevé qu’un loyer classique et tiendrait donc compte du caractère de location saisonnière, ce qui serait remarquable),  500 euros au titre du préjudice moral ainsi que 750 euros correspondant aux frais engagés par les propriétaires.

Jugement très favorable aux propriétaires, donc. Le fait que l’occupante ne soit ni présente ni représentée n’a sans doute pas joué en sa faveur. Ne reste plus qu’à faire exécuter ce jugement, et c’est souvent là que le bât blesse, à commencer par l’expulsion. Pour ce qui est d’obtenir le paiement de l’indemnité d’occupation, de préjudice et les dépens, ça va être quasiment impossible, envers une personne sans domicile fixe et insolvable…

Source : Logement squatté à Port-La Nouvelle : la justice ordonne l’expulsion sans délai de l’occupante - lindependant.fr

Dernière modification par Bernard2K (14/12/2023 10h06)


Il faut que tout change pour que rien ne change

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