#1 12/06/2022 13h07
- Carmia
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Bonjour à tous
Ma maman et mon papa, les deux âgés de 67 ans, vont toucher un capital de 67 k, fruit de la vente de biens immobiliers dans leur pays d’origine (naturalisés français).
Ils ont des retraites modiques (car par assez de trimestres en France) : 300 euros de retraite mensuelle pour maman, environ 500 euros de retraite mensuelle pour papa (calcul en cours pour les cotisations effectuées dans un autre pays européen).
Actuellement, les seuls revenus supplémentaires qui rentrent sont l’aide de chômage de mon papa (533 euros) qui s’arrêtera le 1 septembre, quand il prend sa retraite à taux plein et 500 euros pour ma maman (employée à mi-temps).
Ils sont propriétaires de leur logement à Nîmes.
Charges : uniquement la taxe foncière de 1085 euros + taxes de copro de 1,7 k par an
Impôt sur le revenu (vous vous en doutez bien) : 0.
LA : 9,5 k, LEP : plein. Épargne à l’étranger : 13,9 k.
Avec 800 euros de retraite pour un couple, je ne vois pas comment ils peuvent vivre décemment une fois que l’aide de chômage et le salaire de ma maman s’arrêteront.
Ils sont en train de vendre leur résidence secondaire dans notre pays d’origine, donc il y aura une rentrée de capital de 67 k.
C’est là que la "guerre" commence, parce qu’au fait la tentation est importante, pour papa, de mettre une grosse partie de l’argent dans un livret, dans l’idée de piocher dans son capital et tenir un bon moment. Selon ses calculs (que j’ai du mal à combattre, car comme toujours, sa propension à trouver les bons chiffres pour tuer mon idéalisme est imbattable) : 25 k euros placés dans un livret lui permettraient de tenir 9 ans avec 231 euros de rente tous les mois. Au passage, il pense qu’il partira avant ses 80 ans …
On se pose pas mal de questions concernant la déclaration de ce capital aux impôts. Après avoir lu la convention fiscale entre la France et le pays d’origine de l’immeuble, la vente est soumise à l’impôt dans le pays d’origine.
Toutefois, et malgré le conseil (vraiment avisé ?) d’un conseiller patrimonial (qui, au passage, souhaite nous "proposer" différents dispositifs de valorisation alternatifs à l’immobilier pierre ancien) on rechigne à déclarer le capital aux impôts. On ne souhaite surtout pas le double impôt.
Selon vous, faut-il déclarer le capital aux impôts ? Le cas échéant, l’argent restera sur le compte étranger.
Si ce n’est pas le cas, et que l’argent rentre en France, que me conseillez-vous comme livret d’attente ?
Ensuite, pour le placement définitif, évidemment, il faudra que cela plutôt sécurisé.
On pensait acheter un studio dans l’ancien à Nîmes pour 50 k maximum et le donner en location. Et mettre le reste de 17 à 20 k sur des SCPI de qualité leur procurant un complément de revenus.
L’idée, c’est que s’ils placent l’argent dans quoi que ce soit, il faudra que ça leur apporte logiquement plus des 230 euros par mois qu’ils toucheraient s’ils mettaient l’argent sur un livret pour se payer une rente tous les mois.
J’ai du mal à y voir clair. Pas facile d’être fille unique de mes parents en ce moment.
Merci pour vos conseils
Mots-clés : fiscalité, imposition, location, retraite, scpi (société civile de placement immobilier)
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