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Aides à la rénovation en 2020 : isolation, chaudière, fenêtres…

Aides à la rénovation énergétique : expériences et difficultés des propriétaires bailleurs

Cette discussion porte sur les aides financières disponibles pour la rénovation énergétique de logements locatifs en France, principalement MaPrimeRénov' et les Certificats d'Economies d'Energie (CEE). Les membres partagent leurs expériences, difficultés et conseils concernant l'accès à ces dispositifs, soulignant la complexité des démarches administratives et les variations importantes d'un fournisseur d'énergie à l'autre pour les CEE.

Un point central de la discussion concerne les difficultés rencontrées pour obtenir les aides, notamment la nécessité de respecter un processus strict, avec des délais précis entre la demande, le devis et la réalisation des travaux. La rétroactivité des aides est un sujet récurrent, de nombreux participants ayant tenté sans succès d'obtenir des aides pour des travaux déjà effectués. Le manque de clarté des informations sur les conditions d'éligibilité et les modalités de paiement est également un problème majeur signalé par les membres.

Les participants débattent des différents types d'aides disponibles, mettant en lumière les avantages et inconvénients de MaPrimeRénov' et des CEE. Ils soulignent la nécessité de comparer les offres des différents fournisseurs d'énergie pour les CEE, car les montants des aides varient considérablement. L'impact des revenus du propriétaire sur le montant des aides est également abordé, avec un constat d'aides plus faibles pour les ménages les plus aisés, voire l'inéligibilité à certaines aides.

Enfin, la discussion aborde les difficultés spécifiques liées à l'habitat collectif ancien. Les membres mettent en avant les obstacles techniques et réglementaires liés à l'installation de pompes à chaleur, notamment dans les immeubles disposant de conduits d'évacuation collectifs. L'exclusion progressive des chaudières au gaz de MaPrimeRénov' est également un sujet de préoccupation, soulignant l'absence de solutions alternatives faciles à mettre en oeuvre pour certains types de bâtiments.

L'augmentation des tarifs pratiqués par les entreprises RGE est également pointée comme un frein, rendant parfois moins avantageuse la réalisation de travaux éligibles aux aides par rapport à des entreprises non-RGE. Les participants recommandent donc une étude minutieuse des différentes options avant toute décision.


#26 13/12/2022 11h07

Membre (2016)
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ISTJ

(édité suite à mauvaise compréhension de la question de ma part)
Une chaudière BT tout comme une chaudière à condensation sont capables de fonctionner à haute température, leur rendement ne sera pas plus mauvais qu’une vieille chaudière HT.

Quant aux radiateurs, il n’est pas toujours nécessaire de les changer. Il faut les faire fonctionner à basse température (sur votre chaudière HT - pas trop longtemps parce que ça ne va pas lui plaire !) et voir si le confort d’hiver est correct. Si c’est le cas, c’est que même à basse température les radiateurs rayonnent suffisamment de puissance pour chauffer la maison, auquel cas nul besoin de les changer.
À basse température, la puissance restituée d’un radiateur est beaucoup plus faible qu’à haute température, c’est pour cela que les radiateurs "BT" sont 1) plus grands 2) avec plus d’ailettes. Mais si les radiateurs d’origine ont été surdimensionnés, ou le sont devenus suite à des améliorations de l’isolation, ils peuvent suffire.

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#27 14/12/2022 20h13

Membre (2021)
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Certes cela fonctionne mais car n’est pas conseillé Les radiateurs basse température étant optimisés pour les chaudières basses température ce qui rajoute au coût du projet.
Je suis intéressé par un retour d’expérience sur le confort à la fin de l’hiver pour une chaudière BT fonctionnant avec des radiateurs HT.

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#28 15/12/2022 04h33

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Comme l’explique sven337 : une chaudière BT est capable de fonctionner à basse température. Mais elle peut tout aussi bien fonctionner à haute température.

L’avantage de fonctionner à basse température est que l’eau est à température plus basse, donc les fumées rejetées aussi, donc on "essore" mieux les calories contenues dans les gaz de combustion avant de les rejeter, donc on va gagner quelques pourcents de rendement.

Pour pouvoir fonctionner à basse température, il faut :
- des radiateurs de grandes dimensions (pour transmettre la même puissance à une température plus basse, il faut davantage de surface d’émission).
- Il faut aussi un système de chauffage conçu pour cela.

A mon avis, sur un système existant, ça ne vaut pas la peine de changer les radiateurs par des basses température. sur un système existant, la solution est plutôt de… ne rien changer. Donc :
- soit, comme vous avez fait, mettre une chaudière haute température d’occase.
- soit mettre une chaudière "basse température" qui va fonctionner…parfois à basse température, parfois à plus haute température quand il fait froid dehors. Elle y arrivera très bien car elle est capable de fonctionner aussi bien à haute température qu’à basse température.

Le plus simple étant encore de s’en remettre aux conseils de son chauffagiste.


Il faut que tout change pour que rien ne change

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