#26 13/07/2018 09h22
- Bernard2K
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Mettero : ce jugement n’est pas spécifique à la mérule. La cour rappelle quelque chose de très simple : un vice caché doit être caché. Dans le cas jugé, l’acheteur était informé du défaut, donc le vice n’était pas caché.
Pour qu’il y ait vice caché dans un bien immobilier vendu, il faut (pour le cas acheteur particulier et vendeur particulier) :
1) que le vendeur en ait connaissance, et qu’il le cache. Si le vice était caché même au vendeur, il ne peut pas être condamné pour vice caché.
2) que l’acheteur n’en ait pas connaissance.
Dans le cas de robby77, il semble que l’acheteur n’en avait pas connaissance, donc la condition 2) est remplie s’il n’y a effectivement aucun document ayant porté la connaissance de robby77 cette présence de mérule avant l’achat. Condition 1) robby77 dit que le vendeur en avait connaissance, mais est-ce qu’il peut PROUVER que le vendeur en avait connaissance et l’a caché sciemment ? C’est là toute la difficulté.
Si le vendeur est un professionnel de l’immobilier, en revanche, il est censé avoir une parfaite connaissance de son bien, et la condition 1) est donc présumée remplie. Pour obtenir le vice caché, il ne reste alors plus qu’à prouver la condition 2) : que l’acheteur n’en avait pas connaissance.
Il faut que tout change pour que rien ne change
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