Stratégies d'investissement action : diversification, gestion du risque et choix entre gestion active et passive
Cette discussion porte sur les stratégies d'investissement en actions, opposant principalement la gestion passive (indicielle) à la gestion active (stock picking). Les membres débattent de l'efficacité de différentes approches, soulignant la difficulté de battre le marché à long terme via le stock picking. InvestisseurHeureux, auteur d'un livre sur le sujet, recommande une approche indicielle, proposant la création d'un portefeuille diversifié d'actions mondiales, utilisant un générateur de portefeuille pour illustrer la diversification sectorielle et géographique. Il considère que le stock picking n'est justifié que par la passion, la plupart des investisseurs réalisant de meilleurs résultats avec une approche passive.
Plusieurs participants partagent cette vision, arguant que la gestion passive, bien que nécessitant du travail, est plus efficace pour la majorité des investisseurs. Ils mettent en avant les avantages de la diversification, notamment la réduction de la volatilité et l'investissement programmé pour lisser le prix de revient. Cependant, la question de la fiscalité est soulevée, notamment concernant l'investissement en actions américaines non éligibles au PEA. D'autres intervenants mettent en avant le biais de familiarité, qui pousse à privilégier des valeurs françaises, au détriment d'une diversification plus large et potentiellement plus performante à long terme.
La discussion aborde également le market timing (ou pricing) et son utilité. Si certains participants considèrent que le market timing est pertinent pour optimiser la performance à long terme, en ajustant l'allocation entre actions et obligations, d'autres soutiennent que la prédiction du marché est extrêmement difficile et que l'approche indicielle, combinée à une gestion disciplinée des prix, est plus appropriée pour un investisseur moyen. Le débat souligne l'importance de la gestion du risque et la difficulté de prévoir l'évolution des marchés, même avec une grande expertise.
Enfin, la discussion s'étend à des aspects pratiques de l'investissement, comme le choix entre PEA et CTO, les stratégies de réinvestissement des dividendes, l'analyse d'entreprises (en particulier pour les small caps), et la gestion des portefeuilles à long terme. L'importance de la formation et de l'adaptation de la stratégie aux capacités et à la personnalité de l'investisseur est également mise en avant.
Des questions concernant l'utilisation d'ETF, la gestion d'un portefeuille d'actions à long terme et l'importance de la diversification sont abordées, montrant la diversité des approches et des niveaux d'expérience des participants. Les arguments pour et contre une approche active ou passive sont confrontés, soulignant la nécessité d'une stratégie d'investissement adaptée à chaque investisseur.