Dans un article récent du magazine mensuel Bloomberg Markets que je n’ai pas trouvé sur internet, Bill Flango, employé de Bloomberg en charge des estimations de dividendes, explique pourquoi la hausse récente des loyers et les taux d’occupation élevés permettront aux sociétés immobilières spécialisées dans les immeubles d’habitation d’augmenter leurs dividendes en 2012 et dans les prochaines années.
L’augmentation des saisies de biens et l’accès plus restrictif aux emprunts immobiliers poussent un nombre croissant d’Américains à louer plutôt qu’à acheter. Ainsi, la demande de locations augmente et, à périmètre comparable, les loyers ont progressé de +4.7% sur un an (chiffres du troisième trimestre 2011).
Un taux déjà élevé d’occupation allié à un nombre limité de nouvelles constructions devraient continuer à pousser les bénéfices à la hausse et donc les dividendes également.
Huit des quinze REITS d’immeubles d’habitation et de résidences familiales, suivis par Bloomberg, ont augmenté leurs dividendes en 2011. Une proportion plus élevée encore devrait le faire en 2012 et le mouvement devrait se poursuivre jusqu’en 2014, selon le spécialiste de Bloomberg qui utilise les prévisions fournies directement par les sociétés ainsi que des outils statistiques pour effectuer ses estimations.
Au 7 novembre 2011, le rendement moyen des REITS de la catégorie était supérieur à 3%.
Parmi les candidats les mieux placés pour une hausse du dividende, on trouve :
1) UDR Inc avec une hausse estimée du dividende de +11% par an, sur les trois prochaines années
2) AvalonBay Communities Inc
3) Equity Residential Inc
Ces trois titres sont également les trois plus grosses capitalisations du secteur. Leur profitabilité (fonds provenant de l’exploitation) est bonne et s’améliore.
Les risques pour le secteur seraient que l’économie soit en récession et que le chômage augmente. Dans ce cas, le turnover des appartements pourrait augmenter et donc induire un taux d’occupation plus faible ainsi qu’une migration vers des surfaces plus petites. Pour l’instant, ce n’est pas le scénario le plus probable.
Pour modérer un peu cet article très haussier, j’ai trouvé un autre article sur internet cette fois qui justement passe en revue les trois titres mentionnés ci-dessus. En résumé, les trois titres sont horriblement chers (leurs multiples price-to-book-value par exemple sont tous supérieurs à 2.3). Bref, cela rejoint l’avis du toujours sage IH !