Lanson-BCC et Vranken-Pommery : analyse d'opportunités d'investissement dans le secteur du champagne
Cette discussion porte sur l'opportunité d'investissement dans les sociétés de champagne Lanson-BCC et Vranken-Pommery, en 2012. Les membres analysent la situation financière des deux entreprises, notamment leur endettement et leur rentabilité, dans un contexte de crise économique affectant le secteur. L'analyse se concentre sur la valorisation boursière des actions, jugée basse par rapport au secteur du luxe, et sur les signaux envoyés par les achats d'actions par les dirigeants.
Plusieurs arguments sont avancés pour justifier un investissement. Le potentiel de croissance à long terme du secteur, soutenu par la limitation géographique de l'AOC Champagne et une demande mondiale, est un argument récurrent. Le faible PER (Price-to-Earnings Ratio) de Lanson-BCC et Vranken-Pommery, comparé à leurs concurrents, est considéré comme un indicateur d'une sous-valorisation. L'achat massif d'actions propres par les dirigeants de Lanson-BCC est interprété comme un signal positif, reflétant leur confiance dans les perspectives de l'entreprise. La diversification de Vranken-Pommery, avec des activités dans le porto et le rosé, est perçue comme un atout par certains, tandis que d'autres la considèrent comme une faiblesse.
Des arguments contre un investissement sont également soulevés. Le fort endettement de Vranken-Pommery, notamment lié à l'acquisition de vignobles, et l'accumulation de stocks importants chez Lanson-BCC sont des points de préoccupation. La dépendance à l'export, avec une forte concentration sur certains marchés, et la concurrence internationale sont mentionnées comme des risques. Enfin, la volatilité du secteur et la difficulté de prévision des résultats à court terme sont soulignées. La discussion met en avant des approches d'investissement différentes, allant du court terme, basé sur des analyses techniques et des repères boursiers, au long terme, privilégiant une approche fondamentale et une analyse approfondie des bilans.
Des points de discussion importants concernent les stratégies de gestion du risque, avec des avis divergents sur l'utilité des stops et la nécessité d'une diversification du portefeuille. La discussion évolue au fil des années, avec des interventions ultérieures abordant la performance de chaque entreprise, les résultats financiers, et l'impact de facteurs externes, tels que les changements de réglementation dans certains pays, ou l'évolution des goûts des consommateurs. La discussion sur le secteur met en évidence l'importance d'une analyse approfondie et d'une compréhension fine de la gestion et des risques spécifiques liés à ce secteur d'activité.
L'analyse de la situation des entreprises par les membres reflète une volonté de comprendre le secteur et les stratégies d'investissement possibles, à la fois à court et long terme. Le sujet de la gestion du risque est central dans la discussion, avec la mise en avant de différents points de vue concernant l'utilisation de stops, la diversification du portefeuille et l'importance de l'analyse fondamentale.