Impact d'une nouvelle taxation sur les plus-values immobilières
Cette discussion porte sur l'annonce d'un nouvel impôt sur les plus-values immobilières et ses conséquences potentielles. Les membres expriment des inquiétudes concernant l'impact de cette mesure sur le marché immobilier, notamment une possible baisse des transactions. Le débat s'articule autour de la gestion du risque lié à l'investissement immobilier face à des changements réglementaires imprévisibles.
Un des arguments principaux est la crainte d'une extension de la taxation aux résidences principales, ce qui pourrait limiter la mobilité géographique des Français. Certains participants estiment que cette mesure, même limitée aux plus-values importantes, aura un effet négatif sur le marché déjà en baisse. D'autres, en revanche, considèrent que l'impact sur l'opinion publique sera limité compte tenu du nombre de propriétaires en France. La prévisibilité du marché immobilier est ainsi remise en question.
La discussion aborde également l'hypothèse d'une exonération de la taxe en cas de réinvestissement dans une nouvelle résidence principale. Cependant, cette solution est perçue comme complexe à mettre en œuvre et susceptible de créer des inégalités, notamment envers les personnes âgées ou celles confrontées à des difficultés financières. L'analyse des impacts socio-économiques de la mesure est donc centrale.
Enfin, certains participants émettent l'hypothèse que cette mesure vise à faire baisser artificiellement le prix de l'immobilier, particulièrement dans les zones de luxe. Ils suggèrent que cette décision pourrait être liée à une anticipation d'un retour de l'inflation. Ceci met en évidence une analyse stratégique du marché immobilier par certains participants, prenant en compte des facteurs macro-économiques et politiques.
L'ensemble de la discussion met en lumière l'importance de la vigilance et de l'anticipation pour les investisseurs immobiliers face à des changements réglementaires, mais aussi des incertitudes économiques plus larges. La diversification des placements est implicitement suggérée comme une stratégie possible pour limiter les risques.
Les Echos de ce jour:
Surtaxe surprise sur les grosses plus-values immobilières
Mots-clés : plus value, residence secondaire
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Je suis quasi sûr que d’ici l’année prochaine, ile se mettront à taxer les plus-values sur les résidences principales ou du moins à partir d’un certain montant
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On entre probablement dans une période de baisse. Ils pourraient bien taxer les PV à 100% que ça ne ferait pas rentrer plus de sous.
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Zebonder,
je ne crois pas à la taxation de la résidence principale … car à l’heure où il est demandé une meilleure compétitivité et de la souplesse d’autre part, cela reviendrait à rendre les français encore moins mobiles géographiquement qu’ils ne sont .
En effet vendre 100 puis être taxé 20 pour racheter 100 + Frais de notaire (dans le cas simpliste où on rachète un bien de même valeur) bloquerait un marché dont les volumes sont déjà en chute et de plus surtout découragerait les dernières familles propriétaires qui bougent géographiquement pour raison professionnelles
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Je ne pense pas que ce gouvernement s’intéresse tellement à la compétitivité/souplesse et vu le pourcentage de propriétaires en France, l’impact sur l’opinion sera moindre.
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Hall of Fame stef a écrit :
En effet vendre 100 puis être taxé 20 pour racheter 100 + Frais de notaire (dans le cas simpliste où on rachète un bien de même valeur) bloquerait un marché dont les volumes sont déjà en chute et de plus surtout découragerait les dernières familles propriétaires qui bougent géographiquement pour raison professionnelles
Pour éviter cet inconvénient, il suffirait d’exonérer une telle PV en cas de réinvestissement dans une nouvelle RP. C’est un peu une usine à gaz (donc contraire au principe "l’impôt doit être simple"), mais ça existe déjà en cas de vente d’un bien locatif par qqu’un qui ne possède pas sa RP depuis qqs années….
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cela deviendrait alors vraiment une usine à gaz car seraient alors taxés ceux qui vendent mais ne rachètent pas :
- je n’ai pas de stats sur moi mais j’imagine que ce sont principalement des personnes agées qui meurent ou qui rejoignent une maison de retraite (financée par la vente de la maison 
)La question clé serait alors est ce que cette taxe serait avant droits de succession ou après
- seraient aussi taxées des personnes qui vendent mais qui ne rachètent pas car ils n’ont pas les moyens à savoir :
- couples qui divorcent avec moyens trop limités pour racheter
- saisie de biens pour cause de surendettement
- ou encore mobilité géographique pour une région plus chère (ex rejoindre la capitale car il
y a du travail et quitter une région sans travail) nota : je rentre dans cette catégorie.
Ce n’est pas très glorieux comme mesure.
- personne qui fuit quitte la France.
Mea Culpa, de fait avec une bonne comm. cette mesure peut être très glorieuse
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Cette avalanche de mesures j’imagine est destinée à faire baisser ponctuellement le prix de l’immobilier. Surtout sur Paris et zones de luxe.
- augmentation d’ impôt sur les plus values (mais avec une décote si la vente a lieu en 2013)
- maintenant éventuellement augmentation de l’impôt si la plus-value dépasse les 100.000 EUR si la vente a lieu après la fin 2013.
Tout se passe comme si il y avait un facteur temps et un facteur zone.
Si j’étais au pouvoir et que je voulais compléter mon portefeuille immobilier dans les seules zones où la revente avec plus value sera la plus probable je ferais exactement ça!
Si je prévoyais un retour de l’inflation en 2014 je ferais exactement ça aussi.
Je m’achèterais du bel immo le moins cher possible en 2013. Je constate que les sympathisants de nos gouvernants actuels aiment bien avoir de beaux appartements remplis d’objets d’art. Normal qu’ils pensent à une solution de ce genre.
La droite a permis une sortie anticipée des plus-values immobilières (passage des 22 ans aux 15 ans nécessaires à l’exonération) + un cadeau supplémentaire pour ceux qui n’étaient pas encore aux 15 ans : ils ont pu se faire rembourser la part IRPP de l’impôt sur les plus-values grâce à l’invention du bouclier fiscal.
Pour pouvoir investir en Bourse ce qui à l’époque était plus rémunérateur.
J’imagine donc très facilement un mécanisme contraire. Voilà je pense le pourquoi de ces mesures qui bien évidemment n’auront en rien le résultat qui justifie leur création.
Et voilà qui répond en partie à la question que je me pose : l’inflation sera-t-elle de retour et quand? Certains sont visiblement au courant.
Si j’étais plus jeune, j’emprunterais un max!
Dernière modification par Framboise (06/12/2012 10h49)
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La droite a aussi doublé le délai d’exonération de 15 an à 30 ans…
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A la fin, parce qu’ils avaient fait ce qu’ils avaient à faire je pense.
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