durand18 a écrit :
Désolé mais beaucoup de choses fausses ou approximatives dans votre réponse.
Tout est dans le code civil article 2288 et suivants.
Cela dépend si le cautionnement est simple, solidaire avec le débiteur, solidaire entre les cautions ou solidaire entre le débiteur et les cautions, avec des incidences sur le bénéfice de discussion et de division.
J’évoquais le cas usuel, car la caution simple est rarement choisie. Après, on peut partir loin en imaginant des choses exotiques… Rien qu’avec les modalités de cautionnement possibles, il y aurait de quoi rédiger un cas pratique de 8 pages 
durand18 a écrit :
Ensuite il suffit que le débiteur soit défaillant pour activer la caution solidaire. Si l’échéance de paiement du loyer est dépassée, le locataire est défaillant … cela ne veut pas dire qu’il faut se tourner vers la caution à J+1 mais c’est légalement possible.
Il me semble que la caution ne peut être activée que si la créance est certaine, ce qui doit inclure la purge des procédures initiées par le locataire pour contester, mais surtout la carence après mise en demeure d’exécuter son obligation, donc pas J+1?
En revanche, exigibilité de la créance ne signifie pas recouvrement effectif et immédiat par toutes les voies légalement prévues, après jugement exécutoire assorti d’exécution forcée… D’où : ça prend du temps!
D’expérience, j’ajouterais qu’il est même plus long de faire payer une caution que le débiteur principal, car beaucoup se portent caution "pour rendre service" mais sans aucune intention de payer le cas échéant, si tant est qu’ils en aient les moyens. A ce sujet d’ailleurs, on demande généralement les revenus de la caution, mais sans tenir compte de ses charges financières…
durand18 a écrit :
Cela ne veut pas dire non plus que la caution va payer le jour J où vous lui demanderez, elle peut être autant de mauvaise foi et/ou insolvable que le débiteur.
Précisément, d’où le sentiment de fausse sécurité auquel je concluais. Par ailleurs et indépendamment de la question de la solidarité, le paiement par l’une des cautions éteint la créance envers tous les autres : en cas de cautions multiples, chaque caution aura intérêt à ne pas bouger une oreille en espérant qu’un autre agisse.
durand18 a écrit :
Un jour j’ai eu un litige avec mon bailleur sur des dégradations à la restitution du logement. Le bailleur m’a envoyé un recommandé puis en l’absence de réponse rapide de ma part il a écrit à la caution (mes parents). Je n’ai pas payé et eux non plus (sur mon conseil). Le bailleur aurait pu me poursuivre ou les poursuivre directement ou les deux. Nous étions débiteurs solidaires des obligations du locataire, avec les même droits de contester l’obligation. Ni plus ni moins.
Certes, tout comme c’est le cas lors d’une subrogation, mais dans la situation exposée par AesculusHippocastanum (pfiou, long à écrire…!), je ne crois pas que son problème porte sur le droit qu’aurait la caution de contester la créance dans son principe ou son montant?
N’étant pas spécialiste du droit des obligations, si vous avez une réponse sûre à 200% pour la situation de l’auteur de la question, allez-y 