marcopolo a écrit :
Serge, je ne comprends pas ce commentaire. LM ne vaut pas 120 milliards!
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Aujourd’hui, d’après mes calculs, nous avons la possibilité d’acquérir BofA au prix de Merill seul. Le reste, c’est cadeau.
Marc, tu as parfaitement droit de ne pas comprendre et tu ne seras sans doute pas seul à me prendre pour un fou.
Je pense que le marché ne saisit pas pleinement le potentiel de Merill (avis qui n’engage que moi, le futur sera notre seul juge).
Aujourd’hui, les AUM ne sont pas correctement exploités à cause d’un environnement de taux bas. Cela veut dire que tous les fonds money market ne rapportent rien, car Merill réduit ses fees pour que les clients ne soient pas rémunérés négativement sur ces compte là. Ca, c’est la vérité à court terme, et c’est ce que tout le monde voit, et je ne peux pas vraiment aller le contester.
Je crois à un retour à la moyenne historique à long terme des taux (je ne saurais dire quand bien évidemment). Alors, sous l’hypothèse d’un tel scénario, je vois bien Merill exploiter ses AUM (plus de 75 milliards je rappelle) et pondre du 10 milliards par an de bénéfice net au bas mot par explosion de sa profitabilité (possiblement nettement plus, car je pense qu’ils peuvent même faire du 17 milliards en pré-taxes pré-provisions). C’est un avis personnel, se basant simplement sur une normalisation à long terme des taux d’intérêts. D’ailleurs, Goldman Sachs (dossier très intéressant aussi d’ailleurs) devrait aussi être un grand bénéficiaire de ce phénomène là.
De même, lorsque je dis que je vois bien BofA dans son ensemble pondre plus de 40 milliards en bottom line à long terme, je pense que beaucoup vont rigoler. Mais là encore, ce ne serait qu’un retour à la normale à mon humble avis. BofA n’a pour moi à long terme aucune raison d’être moins chère qu’Apple avec un business aussi magnifique. Dans 10 ans, je suis sûr que l’histoire mettra les choses à leur place.