Effet de levier sur les actions : stratégies, risques et expériences des investisseurs
Cette discussion porte sur l'utilisation de l'effet de levier sur les actions, explorant les différentes stratégies, les coûts de financement et les mécanismes de gestion du risque. Les membres partagent leurs expériences et leurs points de vue divergents sur l'opportunité et la faisabilité de cette approche, soulignant les avantages potentiels en termes de rendement, mais aussi les risques importants de perte de capital.
Un participant pose la question de l'utilisation du levier sur les actions, notamment en comparant les pratiques courantes sur les obligations avec les limitations réglementaires sur les actions. Il explore des stratégies de couverture, comme l'achat d'options, pour limiter les appels de marge, et évoque l'utilisation du « portfolio margin » pour accéder à un levier plus important aux États-Unis. D'autres participants partagent des expériences, certaines positives, d'autres négatives, mettant en lumière la volatilité du marché et les conséquences potentiellement catastrophiques d'un levier mal géré. L'importance de la diversification et de la solidité du bilan financier est également soulignée.
La discussion aborde ensuite différentes stratégies de couverture du risque lié à l'utilisation du levier, notamment l'achat d'options, l'utilisation de swaps et la recherche de financement à long terme. Des arguments pour et contre l'utilisation de l'effet de levier sont avancés, certains membres insistant sur le potentiel de croissance à long terme et la nécessité de contrôler les risques, tandis que d'autres préfèrent éviter tout levier pour préserver leur capital. Le recours à des prêts bancaires classiques, prêts sur titres ou crédits lombards, est également débattu, soulignant les différences de conditions et de risques selon les produits et les institutions financières.
Plusieurs participants détaillent leurs propres approches et stratégies, incluant l'utilisation de prêts personnels, de prêts sur titres, d'avances sur assurance-vie et de crédits lombards. Ils soulignent la complexité de la gestion du levier et la nécessité d'une bonne compréhension des marchés et des produits financiers. L'importance de la connaissance du sous-jacent, de la maîtrise des risques et d'une planification minutieuse est mise en avant comme condition préalable à l'utilisation réussie d'un effet de levier. La question de la faillite d'un courtier et de la gestion du risque dans ce cas est également soulevée.
Enfin, la discussion met en lumière les difficultés d'accès à certains types de financement, notamment les crédits lombards, en France. Les membres soulignent les restrictions réglementaires et les réticences des banques à proposer ce type de produit au grand public, favorisant plutôt les prêts à la consommation. La recherche de solutions alternatives, comme l'utilisation de brokers étrangers, est envisagée.