Ouvrir un compte titres aux États-Unis : difficultés et solutions pour les résidents français
Cette discussion porte sur les difficultés rencontrées par des résidents français souhaitant ouvrir un compte titres auprès de courtiers américains. Les membres partagent leurs expériences et leurs recherches concernant l'ouverture de comptes chez différents brokers comme Schwab, Fidelity, E*TRADE, Interactive Brokers (IB) et TD Ameritrade. Un point central de la discussion est la complexité de la procédure d'ouverture de compte pour les non-résidents américains, certains brokers refusant explicitement les demandes de résidents français, ou imposant des conditions spécifiques telles qu'un montant minimum de dépôt conséquent (2 500$ à 25 000$).
Plusieurs arguments concernant les frais et l'accès aux marchés sont abordés. Certains brokers sont présentés comme ayant des frais compétitifs, notamment Interactive Brokers, réputé pour ses faibles coûts mais avec un frais minimum mensuel d'inactivité, contrairement à d'autres comme Fidelity pour certains ETF. La question de l'accès à des marchés et des produits spécifiques, comme certains fonds américains non disponibles sur les marchés européens, est aussi évoquée, ainsi que la possibilité ou non de trader les actions européennes ou asiatiques.
La fiscalité est un autre sujet important. Les membres discutent des implications fiscales, notamment la nécessité de déclarer les dividendes perçus mensuellement en France via la déclaration 2778-DIV, et la question de l'obtention d'un ITIN (Individual Taxpayer Identification Number). L'absence d'IFU (Impôt Forfaitaire Unique) chez certains brokers et la nécessité de gérer soi-même les aspects fiscaux sont également soulignés. Le problème de l'émission du formulaire 1099 pour les US persons est discuté, soulignant la difficulté de trouver un broker répondant aux exigences fiscales à la fois américaine et française. La question de l'utilisation d'une adresse postale américaine pour contourner les restrictions est abordée, mais avec une mise en garde concernant les aspects légaux.
Enfin, la discussion mentionne l'intérêt de courtiers comme Lynx, agissant comme intermédiaire entre les investisseurs français et Interactive Brokers, offrant un support en français, mais avec des commissions potentiellement plus élevées. Le choix du courtier optimal est présenté comme dépendant des besoins de l'investisseur, notamment en termes de fréquence de trading, et de la gestion des aspects multidevises et des frais de change.
Des solutions alternatives, telles que l'utilisation d'un compte bancaire américain pour faciliter les transferts de fonds, sont mentionnées. Cependant, la discussion souligne les changements réguliers des politiques des brokers, rendant la recherche d'informations constamment nécessaire.