Oui, ça existe parfois. Le vendeur peut avoir un raisonnement du genre "ça fait deux ans que c’est en vente et jamais je n’avais reçu une offre écrite. Alors, cette offre, même si elle est très basse, je ferais sans doute bien de sauter dessus". Je n’avais pas dit que c’était impossible, j’avais dit "très peu de chances"
Car, comme vous dites, ça se fait plutôt dans un marché détendu… Et je pense que ça reste rare au total. Du point de vue de l’acheteur, je pense qu’en pariant sur ce phénomène de capitulation du vendeur, on risque surtout de rencontrer des vendeurs qui refusent de capituler… au risque que ce soit l’acheteur qui finisse par capituler "ça ne marche pas, ma technique, aucun vendeur ne cède !".
Notez que la "capitulation" du vendeur peut venir du fait que le bien présente un très gros repoussoir ; par exemple, une maison pleine de déchets suite à un syndrome de Diogène. A mon sens, ça ne rentre pas alors dans un cas de "capitulation" du fait que le vendeur avait d’abord surévalué ; ça s’explique surtout par "1- Voir un truc que les autres acheteurs potentiels n’ont pas identifiés : Comment réparer simplement un truc impressionnant mais pas grave". Si ce n’est que l’accumulation de déchets peut cacher de graves défauts (structure, dégâts des eaux, planchers pourris), donc ça pourrait bien être impressionnant et grave à la fois !
Bref, tout cela pour dire que je trouve que les deux points cités par DDTee me semblent plus pertinents et productifs, en pratique, que d’espère la "capitulation" des vendeurs de biens dont les prix sont surestimés. D’ailleurs ce n’est pas la première fois que je fais remarquer à quel point les conseils de DDTee sont pertinents quand il s’agit de trouver des biens sous les prix du marché ; je ne devrais pas faire cela car je joue contre mon camp. Le jour où tous les acheteurs appliqueront les bons conseils de DDTee, je n’arriverai plus à faire mes achats de marchand de biens.