Gestion d'un PEA de 2 millions d'euros : diversification et stratégies d'investissement

Cette discussion porte sur la gestion d'un Plan d'Épargne en Actions (PEA) de 2 millions d'euros. Un membre, lastus, cherche des conseils sur la meilleure stratégie à adopter : conserver l'intégralité de ses liquidités dans le PEA, ou diversifier son investissement vers d'autres supports. Les participants soulignent l'importance de la diversification patrimoniale et de la gestion du risque, compte tenu du montant important investi.

Les principaux arguments tournent autour de la fiscalité avantageuse du PEA, mais aussi de ses limitations en termes de supports d'investissement. Plusieurs membres recommandent la prudence et conseillent à lastus de définir clairement ses objectifs financiers à long terme (besoins de revenus, projets futurs) avant de prendre une décision. La définition des objectifs est présentée comme une étape cruciale pour déterminer la stratégie d'investissement la plus appropriée. Un calcul rapide révèle que pour atteindre ses besoins de 15 000 €/mois, lastus doit générer un rendement annuel de 9%, ce qui représente un risque élevé.

La discussion explore ensuite différentes stratégies, notamment le recours au nantissement du PEA pour obtenir un crédit et diversifier ses investissements en dehors de l'enveloppe fiscale. Les membres mettent en garde contre les risques liés à l'effet de levier et à la volatilité des marchés. Des solutions comme les ETF (World, Europe, Emergents) sont mentionnées pour une gestion passive. L'importance de la compréhension des risques et de la conscience des frais de gestion est soulignée à plusieurs reprises. Le choix entre les ETF Amundi et Lyxor est également débattu, avec une préférence pour Amundi en raison de frais de garde inférieurs.

Finalement, lastus indique avoir opté pour un nantissement de son PEA auprès d'une banque, obtenant un prêt représentant environ 80% de la valeur du PEA. Il a également souscrit une assurance-vie pour diversifier son patrimoine et pallier d'éventuels appels de marge.

Plusieurs participants partagent leurs expériences de nantissement et soulignent la nécessité de négocier les conditions auprès des banques, notamment le taux d'intérêt, le pourcentage de nantissement et les actifs éligibles.