#1 01/02/2019 11h23
- Sherdor
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Un projet d’entreprise est surtout de un projet de vie …
Partant de ce principe, nous n’avons pas hésité quand est apparu une opportunité immobilière extra ordinaire qui répondait à TOUTES NOS ATTENTES !
Avec ma compagne, en union libre depuis 20 ans (vie maritale non pacsé, non marié), avec 3 enfants (20 mois, 6 ans et 13 ans), nous menons une activité dédiée aux animaux de compagnie : élevage canin, élevage félin, éducation canine, commercialisation et livraison à domicile d’aliments pour animaux, accessoires et produits de soins depuis 10 ans : sous forme d’entreprise individuelle pour la partie élevage, et sous forme de société pour l’activité de type animalerie.
Nous exploitons très modestement cette activité en veillant à en optimiser tous les points comptables, n’en retirant souvent pas de revenus, mais nous contentant de la situation, dès lors que nos obligations mensuelles étaient à jour.
Ainsi, nous n’avons jamais rencontré d’incident de paiement, ni sur le point professionnel ni à titre privé, les 2 sociétés n’étant pas endettées (juste un emprunt sur la SARL de 5500 € en capital dù pour un chariot de manutention, 143 € mensuel sur 33 mois restant), et à titre personnel, il reste 9200 € d’emprunt (taux 0%) sur 29 mois pour un bien estimé à 165 000 € (maison principale, appartement indépendant et entrepôt commercial de 115 m² X 2 étages).
Nous avons été informés de la mise en vente aux enchères d’un bien immobilier estimé à plus de 200 000 € (maison de 106 m² + salle "show room" de 110m² avec sanitaire) ce bien est aussi composé d’un chenil de plus de 500 m², aux normes, construit en matériaux traditionnels nobles, et parfaitement intégré dans le paysage. Cette construction a un coût de réalisation certainement supérieur à 150 000 €, date de 1997 et est en parfait état.
L’ensemble est installé sur une terrain de 16 000 m², à 3 km d’’une sortie d’autoroute …
Le bien est situé à 6 km du village natal de ma compagne, région caractérisée par une densité de population supérieure (+50 %, soit + 200 000 habitants à 70 km de zone de chalandise), dans un bassin en "suremploi par rapport à la moyenne nationale, plutôt industriel et très dynamique. De plus situé à 1h30 de villes majeures, et à 40/50 km de 4 poles urbains de 30 à 135 000 habitants…
Avec une notoriété nationale pour l’élevage canin, la nécessité de nous rapprocher des pôles urbains pour les chats, et une population avec un meilleur pouvoir d’achat et plus nombreuse, tous les voyants étaient au vert pour ce projet, d’aitant que la capacité du bien est 5 fois supérieure à notre capacité actuelle, et que nous allons récupéré une activité de pension canine beaucoup plus rémunératrice que nos activités, dans la mesure où il n’y a aucun achat externe, et que la marge commerciale représente 90 % du chiffre d’affaire : avec 3 chiens EN PENSION par jour sur toute l’année, les entrées d’argent suffisent à rembourser l’emprunt immobilier sur 15 ans ! (capacité de 75 chiens par jour une fois installé les reproducteurs de l’élevage)
Nous avons décidé alors de réunir toutes nos capacités sous une même entreprise, en apportant en compte copurant d’associé, la SARL a fait l’acquisition des principaux actifs de l’élevage canin, en même temps que du matériel et des reproducteurs que nous possédions à titre privé.
Donc c’est la fleur au fusil que nous avons décidé de nous positionner et obtenu la surenchère pour le bien (100 000 €)… depuis mi décembre 2018 …
… et une grande claque car malgré la qualité de notre business plan, nos bilans, positifs (bénéfice 17800 e pour 109 000 de CA en 2018), ne colle pas avec les chiffres attendus par nos partenaires bancaires…
Sont en effet considérés en dettes nos comptes courant d’associé approvisionné pour le projet, notamment pour avancer les frais de séquestre (10 000 €) pour l’adjudication.
De plus… il y a un bien immobilier privé "habitation", ce qui n’est pas bien vu par les banques, car selon la loi MACRON de 2014, il n’y a pas de possibilité de saisir par les banques…
Aussi, il m’a été demandé de revoir le montage avec l’apparition de SCI… certaines banques considérant nos revenus passés si faibles, des bilans pas extra ordinaires (mais optimisés) … et donc les portes se sont pas mal fermées.
Nous aurions une solution avec un financement de SCI qui louerait le bien immobilier à la société commerciale (650 e mensuel) et la maison à ses occupants = nous (600 € mensuel). Les loyers couvrent largement les menusalités d’emprunt (environ 750 e sur 15 ans), en ayant retiré les impots fonciers + ceux du revenu foncier.
Il n’e demeure pas moins une grande difficulté : c’est la société qui est ADJUDICATAIRE du bien (donc propriétaire), mais qui ne peut pas le payer pour l’instant (même si tous les frais ont été réglés).
Je cherche une solution :
- pour financer sur un temps très court (quelques semaines ? le temps administratif) le paiement par la société du bien pour respecter les engagements = date butoire 11 février, mais négociable quelque peu
- pour financer, le cas échéant et en cas de défaillance malgré l’accord de principe du finacement de la SCI, le bien immobilier
Pour cela, je suis à la recherche de solutions
- souscription de prêt sur du court terme par la société en attente du financement immobilier final,
- entrée au capital d’investisseur avec emprunts rémunérés en compte courant d’associé,
- souscrire un prêt perso entre particulier,
- réaliser une vente à réméré de mon habitation actuelle pour les fonds nécessaires, contre paiement d’une indemnité d’occupation + impots fonciers de façon mensuelle, en en me laissant la faculté de racheter mon bien (5 ans maximum)
Je ne peux envisager un emprunt hypothécaire car nos revenus précédents sont quasi nuls, et pour le prêt relai, c’est aussi la même probématique.
Avez vous des idées ? Des solutions ? Des organismes à contacter ?
Certains d’entre vous pourraient ils participer à notre projet (investisseur heureux de le faire ?)
Je suis ouvert à toutes les idées, ou solutions… et je pense que notre situation vaut la peine de la réflexion, car elle n’est pas très habituelle !
Mots-clés : adjudicataire, consignation, emprunt, immobilier, sarl, société commerciale
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