Avis et stratégies concernant les contrats d'assurance-vie des associations d'épargnants (AFER, ASAC FAPES, etc.)
Cette discussion porte sur l'intérêt des contrats d'assurance-vie proposés par des associations d'épargnants, comme l'AFER, ASAC FAPES et Gaipare, en comparaison avec les contrats internet. Les membres s'interrogent principalement sur les frais, les performances des fonds euros, la gestion des réserves (PPB), et les contraintes d'investissement en unités de compte (UC). Un consensus initial émerge sur l'attractivité potentielle de ces contrats pour diversifier et placer des sommes importantes sur des fonds euros, grâce à des performances historiquement solides et des frais de gestion annuels compétitifs. Cependant, les frais de versement élevés constituent un frein majeur, bien que certains participants, comme serenitis, soulignent la possibilité de les négocier à la baisse.
La discussion aborde ensuite la question du cantonnement des actifs et de la protection de la PPB. tikitoi et GoodbyLenine débattent de l'utilisation d'une partie des bénéfices du fonds € AFER pour alimenter le fonds euro-croissance. Bien que GoodbyLenine minimise l'impact de ce transfert, le considérant comme une "tempête dans un verre d'eau", tikitoi exprime son désaccord de principe, soulignant que les épargnants devraient avoir le contrôle sur l'allocation de leurs bénéfices. La discussion met en lumière le rôle des associations d'épargnants comme l'AFER, qui permettent aux souscripteurs de voter en assemblée générale sur ces questions, ainsi que l'existence d'associations indépendantes, comme "SOS AFER", agissant comme contre-pouvoir.
La discussion évolue vers une comparaison plus large entre les contrats AFER et ceux proposés par des courtiers en ligne comme Linxea. Plusieurs membres, dont Franck059 et maxicool, mettent en avant l'avantage des contrats en ligne en termes de frais de versement inexistants et d'accès à une gamme plus large d'UC, notamment des ETF. maxicool effectue une comparaison chiffrée des performances sur plusieurs années, démontrant un avantage pour certains fonds Suravenir (accessibles via Linxea) par rapport au fonds € AFER, même en tenant compte des frais de versement de ce dernier. Une stratégie de contournement des contraintes d'investissement en UC, consistant à arbitrer rapidement vers le fonds € après le versement, est largement discutée et confirmée par plusieurs participants, dont Franck059 et Woyal.
Au fil du temps, la discussion révèle une évolution des conditions contractuelles de l'AFER, avec notamment la baisse des frais de versement sur le fonds euros, puis l'introduction d'une obligation d'investir une partie des versements en UC. Ces changements, ainsi que la cession d'Aviva France (assureur de l'AFER) au Groupe AEMA, suscitent des interrogations sur la pérennité de l'attractivité du contrat AFER. La discussion se termine par l'examen d'un cas spécifique de contrat "DSK" chez AFER, soulevant des questions sur l'optimisation fiscale et la pertinence de conserver un tel contrat face aux alternatives plus modernes.
Mots-clés : Assurance-vie, AFER, ASAC FAPES, fonds euros, unités de compte, frais, Linxea.