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Communauté des investisseurs heureux (depuis 2010)

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#1 02/08/2014 15h21

Membre (2014)
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Bonjour,

Je suis ingénieur cadre moyen avec un salaire  confortable, certains doivent connaitre le jeu cashflow de Kiyosaki qui m’ éveillé à la stratégie d’investissement à cashflow positif afin de devenir rentier.

Le jeu nous invite à se lancer dans pas mal d’opportunités d’investissements comme les petits business : pizzeria, garage, supermarché, petite hôtellerie, bar ou  autres petits commerces de proximité.

Hors sur les principaux sites de conseil d’investissement, on parle souvent d’action, d’immobilier, de startups,
mais je trouve très peu d’info sur comment dénicher des opportunités dans les petits commerces qui me semblent moins risqué que de prendre des parts dans une startup, et qui nécessite moins de temps pour réaliser si l’investissement donnera un cashflow positif.

Y a t il des clubs d’investisseurs particuliers qui recherchent ces opportunités ou est-ce que c’est très fermé à des gens qui sont déjà des petits commerçants?

Peut on investir 5000€ dans un carrefour express du quartier?

Merci pr vos conseils!

Mots-clés : investissement particulier

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#2 02/08/2014 16h47

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Bonjour !

Je crois que la majorité de ces commerces de proximité … sont détenus par le commerçant lui-même (ou dans le cas d’un Carrefour Express : soit par Carrefour, soit par le franchisé qui a lancé le magasin en question). Celui qui lance son petit commerce, c’est souvent pour avoir son indépendance, pas pour rendre des comptes à ses investisseurs, et il fera appel en cas de besoin à du love-money ou à son banquier (et la valeur de son commerce dépend beaucoup de lui)

Au niveau orthographique, votre "Hors" qui devrait être un "Or" pique vraiment les yeux smile
N’oubliez pas de vous présenter ici, comme c’est de règle sur ce forum.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#3 02/08/2014 19h11

Membre (2014)
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Merci de ton point de vue, effectivement pour les petites tailles de commerce,
on doit pas faire appel à des investisseurs,
mais j’imagine que certaines franchises vu le montant du ticket d’entrée doivent bien chercher à engager plusieurs investisseurs (pizzeria, mc do et cie)
Si des gens ont de l’expérience en tant qu’investisseur en série sur plusieurs franchises ou business local leur histoire m’intéresse merci.

Désolé pour la faute d’orthographe, ça m’avait même pas sauté aux yeux! Je préparerai un petit speech de présentation dès que j’ai le temps.

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#4 10/08/2014 20h17

Membre (2014)
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Que pensez vous de cessionpme.com? Peut on y trouver des investissements intéressants?
J’ai vu l’exemple de parts sociales de pompes funebres à vendre, 60 000€. Le ROI n’est pas indiqué mais ça mérite peut être de se renseigner plus.
Pas très joyeux mais ça a de l’avenir comme secteur smile

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#5 25/09/2020 12h26

Membre (2020)
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Hello,

Bizarrement personne ne soumet l’idée de rentrer dans des business qui ne payent pas de mine mais dont on connait tous des proches qui sont dedans.
Par exemple dans mon entourage j’ai beaucoup d’entrepreneurs, ou certains souhaitent entreprendre.
Pourquoi ne parle-t-on que très peu de ce type d’investissements qui rapportent des dividendes avec un très faible taux d’occupation ?
Par exemple, un ami souhaite monter un restaurant, il me demande si je veux investir dedans : le ticket d’entrée ? 20 000 euros, pour avoir 33 % des parts. A la troisième année, versement de 15 000 euros de dividendes, et ainsi de suite tant que le business fonctionne.
Ce que ça me demande en temps ? y emmener mes collègues, mes proches, etc. gagnant sur tous les tableaux. Bien sur le risque existe, on ne va pas le faire avec le premier venu, mais d’un point de vue satisfaction personnelle, j’ai monté un business qui tourne, qui crée de la valeur, qui emploie. Je peux aussi apport ma science du développement, mon réseau etc.
Autre exemple : un ami veut monter sa structure dans l’isolation contre le feu. Marché très spécifique. Il n’a aucune mise de départ mais récupère une clientèle qui le fera tourner au départ. J’investis 5000 euros pour qu’il puisse commencer ses premiers chantiers, je l’introduis dans mon réseau d’architectes et autres, et je le "lance". Si sa structure prend de l’ampleur nous ferons une sarl avec partage des parts en sa faveur. A terme nous visons un dividende de 25 000 euros annuels. Et plus si on arrive à grossir. Mon investissement personnel est minime, mon temps investi ridiculement bas.
Je connais une personne qui a investi comme cela dans une dizaine d’entreprises et je peux dire qu’il est passé d’un simple salaire annuel à des sommes comme j’ai très peu d’exemple autour de moi.

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#6 25/09/2020 12h32

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Personne n’a évoqué ce type d’investissement peut être parce ce que faire des affaires en famille ou dans le cercle amical comporte le risque de se brouiller avec la famille ou les amis?

La piste n’est pas à exclure totalement hein (on trouvera des cas où ça fonctionne). Mais il faut quand même tenir du compte du risque émotionnel et social, loin d’être négligeable.

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#7 25/09/2020 12h36

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Je suis d’accord sur le fait que ça peut être "touchy" avec certaines personnes, mais il y a des principes et des garde-fous légaux pour se prémunir de cela, notamment en s’associant sous des statuts type SAS ou SARL. Ca c’est pour la partie "blindage fincancier".
Pour l’émotionnel, c’est tout autre chose bien sur.
Mais un entrepreneur ou un investisseur saura passer au-dessus de tout cela à mon avis. En tout cas c’est mon cas.

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1    #8 25/09/2020 12h59

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SaintJulien74 a écrit :

il y a des principes et des garde-fous légaux pour se prémunir de cela, notamment en s’associant sous des statuts type SAS ou SARL.

Ca ne veut pas dire grand chose…

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#9 25/09/2020 13h19

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Mélanger business et famille/amis n’est pas une mince affaire sans oublier qu’en prenant des part dans la société, vous pourriez aussi avoir des dettes à éponger en cas d’échec.


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#10 25/09/2020 13h51

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Vous cumulez l’association avec des amis/ famille et la création et le fonctionnement d’une entreprise, avec l’exemple du restaurant.

Outre l’avis très défavorable que j’ai explique ici sur l’association avec des proches, je reviens sur les points principaux
- quand tout va bien, tout va bien. Quand ça commence à prendre l’eau, les relations amicales se disloquent.
- la situation actuelle ne predit pas la situation future.
Dans 5 voire 10 ans, votre super pote pourra être à la tête d’une famille nombreuse et n’aura plus le temps/ l’envie /la motivation de se consacrer autant qu’il le faisait à l’origine de votre projet.
Et on en revient au point 1.
Quand ça ne va pas, difficile de le dire à une personne proche sans que ça terne la relation.

Le deuxième point concerne l’ouverture d’un commerce.
Vous prenez l’exemple des restaurants.
Ils sont fortement dans la tourmenteen ce moment.
Gèrer une pme,  avec les salariés,  les petites tracasseries administratives necessitent de se former.

Quand tout va bien, tout va bien, mais..

Un ami avait participé à un commerce de vêtement. 3 belles années puis un dépôt de bilan plus tard, il a complètement abandonné l’idée.

On ne repart pas forcément de zéro, on peut être en négatif. …

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#11 25/09/2020 14h01

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Je suis d’accord avec ces exemples.
On connait tous des gens brouillés autour de nous.

Pour ma part je ne résonne du tout comme cela.

La création d’emplois, investir dans du concret et aider des gens méritants sera toujours supérieur aux potentielles embrouilles. C’est ma vision des choses.

Mais je le répète, je comprends les points de vue contraires.

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#12 25/09/2020 14h06

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Avez vous concrètement été dans ces situations ?
Associé avec des amis/ proche ?
Co gérant d’une pme?

Ça me rappele le " avant j’avais des principes, maintenant j’ai des enfants."

Avant, je comprenais pas.
C’était avant… 😉

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#13 25/09/2020 14h15

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Oui je l’ai été, je n’ai pas connu d’histoires ni désaccords, encore moins d’embrouilles.
Je le referai à l’avenir c’est sûr, sur des montants "normaux" et non vitaux, certainement sur des PV réalisées.

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#14 25/09/2020 14h23

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Quand tout va bien, tout va bien.
Pas de problème donc pas de désaccord ni d’embrouilles.

On voit la solidité du navire lors d’une tempete, pas sur un lac calme.

Faites que ça dure. 😉

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#15 25/09/2020 17h02

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Avant le Covid, la restauration était déjà classée à risques par les banques depuis des années, plutôt réticentes à financer.

Quand je lis 20 ke contre 33% des parts, et 15 ke de dividendes annuels en vitesse de croisière, je suis incrédule, même hors covid…

Quel professionnel sérieux proposerait 33% des parts contre 20 ke en dehors d’un banni bancaire ?
15 ke de div (je suppose que vous parlez net), soit 45 pour l’affaire avant flat tax = 65 en gros brut avant distribution, si on considère la partie amort en amont, il faudrait donc sortir 100 en EBE à minima sur cette affaire.

Si on considère que les espèces ont toujours une fâcheuse tendance à ne pas entrer dans le tiroir caisse, on peut encore être plus inquiet de rester un sleeping Partner, bien éloigné des réalités du terrain.

Je ne dis bien sûr pas que ce schéma est impossible, juste très improbable sur la durée, un peu trop beau pour être généralisé…


Profiter de ne rien foutre….

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1    #16 25/09/2020 17h43

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@serenitis : petit H.S, un ami travaillant chez un concessionnaire automobile  m’a avoué que pour les sociétés du secteur "restauration, café, hôtellerie", il n’envoyait même plus les dossiers LLD/LOA à la société de leasing, c’est un refus systématique de financement sad


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#17 25/09/2020 18h19

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serenitis a écrit :

Quand je lis 20 ke contre 33% des parts, et 15 ke de dividendes annuels en vitesse de croisière, je suis incrédule, même hors covid…

J’ai supposé que les 15k étaient pour l’ensemble des parts, donc 5k pour l’investisseur, ce qui est déjà beaucoup.

J’aurais par contre une question sur le versement des dividendes dans ce cadre.
L’investisseur ayant 33% et le fondateur 67%, ce dernier n’est-il pas le seul à décider des sommes qui partent dans son salaire, ses primes, les caisses de l’entreprise et les dividendes ?
La promesse de 15K de dividendes ne tenant alors qu’à la bonne volonté du fondateur, qui trouvera sans doute plein de raison d’en verser un minimum, non ?

Quel professionnel sérieux proposerait 33% des parts contre 20 ke en dehors d’un banni bancaire ?

Même question.


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

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