Financement immobilier : contourner les seuils minimum d'emprunt ?
Cette discussion porte sur la recherche d'un financement immobilier pour un achat d'appartement en station de ski, destiné à la fois à un usage personnel et à la location saisonnière (LMNP). Un membre, Chris33, envisage d'acquérir un bien de 200 000 € avec un apport personnel de 150 000 €, mais se heurte à un obstacle : sa banque, Boursorama, impose un seuil minimum de prêt de 100 000 €. Face à cette contrainte, et après avoir exploré sans succès d'autres options, il explore la possibilité de contourner ce seuil minimum.
La stratégie envisagée par Chris33 consiste à souscrire un prêt de 100 000 € auprès de Boursorama, puis à effectuer un remboursement partiel anticipé de 50 000 € afin de financer uniquement le reste à charge. Il s'interroge sur la faisabilité et les éventuels inconvénients de cette approche. Les arguments principaux reposent sur la flexibilité offerte par Boursorama en matière de remboursement anticipé, permettant ainsi de contourner la contrainte du seuil minimum. Un point important réside dans le taux d'intérêt proposé par la banque (4,6% sur 15 ans), jugé relativement élevé par le membre.
Un autre participant, Plutarque, sollicite des précisions sur le projet : type d'investissement (résidence principale ou locatif), et justification d'un apport personnel aussi conséquent. Chris33 précise qu'il s'agit d'un investissement locatif (LMNP), avec une estimation du chiffre d'affaires annuel de 12 000 € et un TRI net estimé entre 4 et 5%. Il justifie son apport important par le rendement actuel de ses placements (2,25% net), inférieur au TRI potentiel de l'investissement immobilier et au taux du crédit proposé.
La discussion soulève des questions clés sur la gestion du risque et la diversification du portefeuille. Le rendement attendu de l'investissement immobilier est comparé au rendement des placements actuels, mettant en lumière la recherche d'une meilleure rentabilité. La stratégie de contournement du seuil minimum de prêt, bien que pragmatique, n'est pas totalement validée, soulevant des interrogations sur les potentielles conséquences et la nécessité de conseils financiers plus approfondis.
Enfin, la discussion illustre la complexité de la planification financière liée à un investissement immobilier, soulignant l'importance de bien peser les avantages et les inconvénients de chaque option avant de prendre une décision, notamment concernant le choix du financement. La question du coût total du crédit et de l'impact de la stratégie de remboursement anticipé sur les frais reste implicite mais constitue un élément essentiel à considérer.