1 #1 20/02/2023 11h58
- InvestisseurHeureux
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“INTJ”
Suite à mon dernier sujet sur la résidence principale, il y a un autre sujet intéressant pour le retraité, ce sont les "villes où il fait bon vivre".
Le retraité (précoce ou non) a un avantage énormément sur l’actif : il n’a plus besoin d’habiter à côté d’un bassin d’emploi, ce qui donne une certaine flexibilité dans le choix du lieu de vie.
Et justement, un des marronniers du Figaro est de nous abreuver de classements des villes où il fait bon vivre, des villes où passer sa retraite…
Cependant, pour suivre attentivement la question, une de mes constatations est que les choses ne sont pas immuables dans le temps.
Le cas de Bordeaux
Au début des années 2000, Bordeaux semblait systématiquement dans le trio de tête des villes où il fait bon vivre avec Nantes et Lyon.
Aujourd’hui, même si Bordeaux reste citée dans ce type de classement, elle est maintenant aussi connue pour sa saturation au niveau des transports (en commun et en voiture), ses prix très élevés depuis l’ouverture de la ligne TGV avec Paris, et son insécurité : La question pas si bête : pourquoi Bordeaux n’est plus "la belle endormie" ? | Actu Bordeaux
Depuis le début du 21e siècle, la capitale girondine s’est bien réveillée en effet mais les locaux regrettent l’inflation record du marché de l’immobilier, un sentiment d’insécurité en hausse ou encore la saturation de la circulation et des transports en commun.
Avant j’y allais régulièrement, aujourd’hui je n’y vais quasiment plus tant c’est une galère pour s’y rendre et se garer… Je trouve aussi qu’il y du "béton" partout.
Le cas de Nantes
Régulièrement citée dans les palmarès, aujourd’hui elle fait souvent la une pour l’insécurité qui s’est fortement développée ces récentes années : Insécurité à Nantes : les agressions physiques bondissent en 2022, découvrez les chiffres de la délinquance | Actu Nantes
En fin de semaine dernière, le classement des « villes les moins sûres du monde » repris par des médias et abondamment commenté sur les réseaux sociaux, par des élus et des habitants, a relancé le débat sur l’insécurité à Nantes (Loire-Atlantique) et dans son agglomération.
Le cas général d’une ville agréable ?
Une constante, c’est que des villes très agréables ont tendance à se pourrir avec le temps car les maires ont la folie des grandeurs : toujours plus d’habitants, toujours plus de tourisme, toujours plus de constructions, toujours plus étendue.
C’est sans doute très bien pour le maire de gérer une ville plus grande (comme le management d’une société cotée est content de faire des opérations de fusion-acquisition pour gérer une plus grosse société), mais pour les habitants déjà présents, le gain n’est pas toujours évident.
La morale de l’histoire
Ma conclusion, c’est qu’il faut faire attention à l’emplacement dans lequel on se trouve dans sa ville, et anticiper d’éventuels changements au niveau des alentours, particulièrement les terrains en friche qui peuvent devenir des immeubles et des routes.
Parce qu’il semble qu’on ait plus juste en supputant que les choses peuvent se dégrader que l’inverse ! :’-(
Mots-clés : cadre de vie, changement, villes
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